Récit de la course : 10 km de Saint Médard en Jalles 2011, par pierrot34

L'auteur : pierrot34

La course : 10 km de Saint Médard en Jalles

Date : 13/3/2011

Lieu : St Medard En Jalles (Gironde)

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Distance : 10km

Objectif : Pas d'objectif

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1328 coureurs s'explosent autour de la Poudrerie de St Médard en Jalles

Je me suis inscrit pour le 10km de St Médard en Jalles le 18 février et le 20,je me fracassais l’épaule gauche sur une bordure de trottoir, après une chute de vélo due à une belle hypoglycémie et une perte de conscience brutale. Du coup- c’est le cas de le dire !-rien n’était moins sûr quant à ma participation à la course et même à mon voyage en train pour aller chez mon fils-qui habite sur place-et fêter l’anniversaire de mon petit-fils. Mais, malgré des douleurs résiduelles à l’épaule-pas cassée mais sacrément déformée avec distension de tendon-et surtout dans le dos et le cou et un manque évident d’entraînement, je suis parti, bien décidé à prendre le départ, en rêvant de ne pas trop passer l’heure pour ne pas être trop ridicule. Arrivé le 10 pour l’anniversaire, un petit test était nécessaire vendredi, pour « voir si l’épaule tenait » ! Alors, dans ce pourtour vert de St Médard, ensoleillé et illuminé par un foisonnement de mimosas en pleines fleurs, trente minutes de petites foulées m’ont permis de penser que ça pouvait tenir. Si le samedi 12 a été nuageux, le dimanche promettait quelques rayons de soleil pour percer des nuages toujours présents dans une grisaille et une fraîcheur bien affirmées. Mais, pas de pluie. Elle viendra l’après-midi, entre deux rayons de soleil. Alors, vers 9h20, départ « en groupe » pour le stade municipal, à 5mn du centre ville proche de chez mon fils. Donc, le chauffeur, ses deux enfants, sa jeune fille au pair, Julieta, venue…du Mexique, sportive assidue avec un jogging quotidien de 45mn,, qui a voulu profiter de l’occasion pour se tester sur 10km, et moi donc. On peut aussi dire que « l’examen du certificat médical de Julieta », un peu angoissant, le samedi à l’inscription, du fait de sa rédaction en espagnol et de l’absence de mention « course à pied en compétition », s’est finalement révélé plus facile que prévu, du fait de la compréhension par une vaste équipe organisatrice, complètement sur le pied de guerre mais résolument aimable et souriante cet après-midi là. Donc à 9h30 sur place. Sortie de voiture en tenue. Brrrr !!!!Vite il faut bouger pour se réchauffer un peu. « Ça grouille » de partout, aux quatre coins des abords du stade municipal

Beaucoup de clubs sont regroupés. Des individualités qui se (re)connaissent se saluent. Des tenues courtes, mais aussi des collants longs. C’est d’ailleurs mon cas. J’ai opté pour la maillot « Maguelone Jogging » à manches longues. Très vite, un « rabatteur » à moto nous renvoie tous dans le sens opposé, vers le départ, bien à 500m du stade. Le tsunami du jour-bien moins méchant que l’autre, au Japon-se replie alors vers l’aire de départ, étonnement peu comprimée finalement, malgré le nombre de partants : 1328 ! Il y avait un sas sur le côté pour les cadors, qui passaient devant, je crois. Quant aux handisports, partis 10mn avant nous sous les applaudissements, je ne les (re)verrai jamais…. La souriante Julieta est près de moi, on ne peut plus détendue, prête à brancher les écouteurs du MP3.Première expérience. Du jamais vu pour elle.

 Julieta, à gauche se rend au départ

 

 

La puce à l’arière de sa chaussure. Le départ est bien donné à 10h précises, comme annoncé.

 

 

 

 

Et là, curieusement, on ne se marche même pas sur les pieds et on peut très vite allonger la foulée sur un parcours routier ultra plat qui fait le tour d’une ancienne poudrerie en marge de cette ville de 32000 habitants de la banlieue verte de Bordeaux. Le « ruban » des coureurs est très long devant moi-surtout- et derrière aussi. J’intègre l’un des très nombreux petits groupes qui se forment au fur et à mesure de la progression et j’entends un gars qui dit à son copain qui porte un maillot de 24heures ; »t’es à 11, t’es bien ». Et ça continue à discuter. De « kiné-triathlète-qui-connaît-bien la-question-et- trouvera-ou-pas-la solution »….Une satisfaction alors : je serais à 11km/h, moi aussi !Et un grand étonnement un peu agacé devant ces coureurs qui peuvent se permettre de discuter à pareille vitesse, alors que moi, je suis….à la peine ! J’avoue toutefois avoir pratiqué cette perversité quand j’étais jeune coureur cycliste en pleine forme et que je me permettais de siffler un air dans l’échappée à quelques kilomètres de l’arrivée ! Je savais qu’il y avait un ravitaillement au 4è km. Il est le bienvenu car depuis le petit déjeuner de 7h, je sentais quelques nuages dans mes yeux… !Mais tiens, pas de sucre!

 

Des fruits secs-abricots, pruneaux(d’Agen, évidemment !)figues- et des bouteilles d’eau. Ce sera alors pour le 7èkm où je croyais trouver un 2è ravitaillement. J’aborde cette partie sûrement au-dessous de « 11 » car au 4è, beaucoup me sont passés, le temps de faire une photo et je suis reparti « cool ». Mais finalement, au 7è, ce n’était qu’un épongeage-bienvenu quand même cat la transpiration est bien là. Le 8è est là. Plus que 2km. J’essaie de finir en faisant bonne figure car mon fils m’attend pour la photo d’arrivée. L’heure est-elle jouable encore ? Une fois sur la piste de stade, j’entends le speaker :« 56mn ! ». Pas possible ! Les derniers 100m et mon fils me parle de 57 !. Bon, l’honneur est sauf et la mission accomplie ! Le temps de s’approcher –tant bien que mal- du ravitaillement

 

 

 

 

et la gentille Julieta nous rejoint, aussi souriante qu’au départ, sans une goutte de transpiration ni rougeur apparente, comme si elle n’avait rien fait ! Nous avons manqué son arrivée, tant elle était proche de moi, seulement à 2mn, 1222è, en 59.55, alors qu’elle se voyait au-delà d’une heure. Ce qui l’aurait mise dans les derniers quand on saura que 1223 coureurs sur 1328 sont sous l’heure, la dernière étant à 1h15. Mais rien d'étonnant, finalement puisque cette épreuve était qualificative pour les championnats de France et servait aussi pour les championnats d'Aquitaine des 10km.

Une petite photo et des encouragements pour les enfants, qui partaient à 11h15

 

 

sur la piste, et vite, au chaud de la voiture et de la maison ! Côté glycémie du diabétique, dans la nuit, à 2h du matin, j’étais à 2g41- pour cause de reste de tarte aux fraises !3 unités d’insuline rapide pour être alors à 1g41 à 7h du matin où j’ai mis mes 8 unités habituelles de rapide Après la douche à midi, dimanche, 2g10, du fait du ravitaillement et de boissons sucrées à l’arrivée. Et une épaule finalement mobile (presque) comme avant, qui laisse espérer la reprise des entraînements et….d’autres courses ! Que demande le peuple ?!

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