Toujours rien fait depuis la Galopade du Méjean à Lattes il y a 15 jours. Chaleur . Pas le temps. Pas beaucoup de courses au calendrier non plus. Alors au moins un point positif : le genou a pu se reposer et les jambes étaient « normales » ce lundi soir, aux Foulées du Barrou à Sète, dont le départ était fixé, bien heureusement, à 19h. Mais la chaleur de la journée, bien que déclinante, était toujours là. 

L'étang, tout proche et une vision du mont St Clair, plus verte que l'environnement du

quartier, en fête quand même.

      A deux pas de Frontignan, j’arrive à 17h45. Pas foule aux engagements mais ça arrive après. J’ai alors le temps de retrouver tous les fidèles de ce genre de course. Dédé, le roi des V4 et Emma(qui ne courait pas ce lundi), Maryse Goudard- et son mari, que je vois pour la première fois-Maryse qui a couru…la veille à Alignan du Vent, puis Daniel de mon club, qui vient en voisin lui aussi et ne me laissera donc pas seul à Sète. Mais je rencontre aussi le père d’un jeune garçon que j’ai eu comme élève, chez lui, quand il était immobilisé. Dimitri, jeune footballeur de talent, a aussi un père sportif, qui s’adonne au jogging. Nous sommes alors heureux de nous retrouver, même si le vouvoiement sonne un peu faux dans de telles conditions….François Liberti, le député-et ancien maire de Sète- est aussi de la fête du Barrou et serre la main à ses supporters ! Je réalise un peu tard que le bon  Philippe Panetta est au micro du podium Hérault Sports. Il me pardonnera mon étourderie d’autant mieux qu’il évoquera  de nouveau plusieurs fois  mon livre sur mes courses dans la région et mon « état » de diabétique.

    Enfin, les pompiers, bien que "en grève" avec "SOS retraites" sur le camion, sont quand

 même là, au cas où....

Le parcours passe par le collège Jean Moulin à proximité du départ, et la halle des sports

 Marty.

      Deux courses pour enfants partent à 18h30. Les plus petits d’abord, toujours aussi fringants et volontaires, puis les plus grands, ou plutôt, les plus grandes, au nombre de huit, puisque les filles sont en majorité et que c’est une fille qui l'emporte.

      Nous recherchons tous déjà l’ombre, plus tiède que fraîche mais avec ce petit vent qui souffle sur l’étang de Thau proche, cela nous apporte une aide relative pour tenir.

Une courageuse petite termine aux côtés du papa.

     Le départ est donné à une centaine de coureurs, pour trois tours de l’habituel circuit qui nous propulse tout de suite au milieu de ce flot ininterrompu de voitures qui pointent leur nez à chaque carrefour et nous croisent sur les rues qui serpentent dans le quartier du Barrou. Au moins trois épongeages-ravitaillement en eau par tour. Vraiment pas négligeable. Au premier kilomètre, mon voisin lance « Mince 4.30 au kilo ! Suis parti trop vite ! ». Moi aussi alors, je suppose ! Je le paierai au 2è tour où ça coince un peu plus et m’oblige à m’arrêter aux ravitos.

C’est là que la bonne Maryse va me passer, à petites foulées tranquilles et régulières et je ne la tiendrai pas. Je la verrai de loin passer la ligne avant moi et deux autres concurrents. Je ne suis pas dernier mais bon, c’était encore dur et j’apprécie l’eau super fraîche de l’arrivée et même un verre de Coca, qui me laissera à 1,69g de glycémie, étant parti à 1,59g avant 19h.

Je mangerai très peu à la maison. Fruits, tomates…rien que du frais qui « passe bien » mais la soif alors, elle est bien là.