Récit de la course : Raid INSA de Lyon 2010, par marmotte_parano

L'auteur : marmotte_parano

La course : Raid INSA de Lyon

Date : 13/5/2010

Lieu : St Martin D'Ardèche (Ardèche)

Affichage : 874 vues

Distance : 120km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

Raid INSA Lyon 2010

Ardéche – les 13, 14, 15 et 16 mai 2010
L’équipe des Tamalous

 

 

 

 L'équipe au complet

 

La troisième édition du Raid INSA Lyon se tenait, cette année, en Ardèche les 13, 14, 15 et 16 mai 2010. Ce tout jeune Raid est organisé par le Bureau des Elèves de l’INSA de Lyon. Une quinzaine d’étudiants organisent cette « aventure sportive avec les ingénieurs de demain ». A l’origine, le concept consiste à permettre aux entreprises de faire des équipes mixtes : 2 étudiants – 2 ingénieurs, pour créer un lien fort.

Pour la deuxième édition qui se déroulait entre Trièves et Vercors, j’étais responsable parcours et chronométrage. Je ne pouvais pas cette année renouveler cette belle expérience, du coup je me suis inscrit avec Raphaël, Chloé et Emilie pour former l’équipe des Tamalous. Objectif : se faire plaisir avant tout mais une bonne place était envisageable car notre équipe était bien équilibrée.

Mais trêve de blablatages, place au récit !

 

 

 

Jeudi 13 mai 2010

Epreuves du jour : 1h15 de CO nocturne au score

 

 

 Départ de Lyon

 

Le rendez-vous était fixé à 13h au bureau des élèves avec toutes nos affaires. La météo étant un peu incertaine, après 10 jours de pluie, je me retrouve à porter un sac de voyage et un sac de randonnée pleins à craquer. Les participants sont déjà très nombreux à faire la queue pour récupérer leur team-bag (sac en toile qui nous suit tout au long du parcours). Chloé a déjà récupéré le notre. Nous serons l’équipe 3.

Voir tous ces orgas me démange. J’ai envie d’être parmi eux, m’occuper des préparatifs. Durant tout ce weekend, je serais proie à de nombreux souvenirs. Ça fait très bizarre de repasser de l’autre côté du miroir, et ce encore plus en connaissant tous les orgas hard.

On donne nos VTT aux orgas qui les chargent dans des 20m3, puis on attend l’arrivée des cars. Nous voilà partis pour l’aventure avec une petite demi-heure de retard. Le voyage se passe sans soucis, hormis la visite impromptue d’un centre de vacances (le chauffeur : « d’habitude, c’est là qu’on va ») et un demi-tour en 25 temps sur le parking du camping des Blachas à Salavas où nous allons passer la nuit.

 

Le camping est au bord de l’Ardèche, le cadre est magnifique. Point positif, les orgas ont réservé plein d’emplacements, donc nous ne sommes pas serrés et de plus, pas un caillou à l’horizon !

La tente est montée en 2s (d’où son nom ;-) et on peut commencer à réfléchir sur la tenue à porter pour la première épreuve de cette nuit et celle du lendemain.

Les traditionnelles salades de pâtes et riz du premier soir sont au rendez-vous sous un ciel gris. Le repas se passe dehors. Les quantités sont là !

 

 

Une rumeur persistante circule, le canoë du lendemain serait peut-être annulé à cause d’un débit de l’Ardèche trop important. Mehdi, le responsable du Raid, nous le confirme au briefing. S’il ne pleut pas cette nuit, il reste une chance que la descente complète de l’Ardèche (30km) ait lieu.

Ce n’est pas la seule info du briefing, la CO au score du soir passe de 1h à 1h15. La minute de retard vaut toujours triple et les balises ne valent pas toutes la même valeur (5 ou 10 min).

CO nocturne : 1h15 au score

A 21h15, tous les participants se regroupent à l’entrée du camping pour rejoindre le site de départ. La nuit commence à tomber. Le doigt électronique est checké, puis les 47 chefs d’équipe (et moi, et moi, et moi) se mettent en file pour attendre les cartes. C’est dans ce moment d’intense excitation que le ciel lâche par surprise ses premières gouttes. Première gouttes qui se transformeront rapidement en averse soutenue ! C’est trempé que j’attends l’ordre du speaker pour retourner la carte que je tiens dans la main.

 

 

 Départ de la CO

 

« C’est partiiiiiiiiiiiiiiii ! » Je retourne la carte. Avec Raph’, Chloé et Emilie, on établit rapidement les balises qu’on va tenter de valider. On part dans la nuit, deux groupes se forment. Nous, nous prenons le premier chemin tandis que l’autre groupe prend la route. Une première ascension et on récupère des équipes de l’autre groupe sur un sentier. C’est la misère, il y a du monde de partout. A chaque intersection, un agglomérat d’équipes de forme puis repart.

Rapidement, la quantité d’eau sur mes lunettes et la buée me font enlever mes lunettes. La CO se fera en myope ! C’est tout de suite plus drôle (ou pas !). Dans les chemins, ça passe encore, mais dès qu’il faut mettre une chaussure hors sentier, je ne vois plus rien. On arrive à un moment donné devant une rivière qui me semble bien haute. Un orga est là pour nous dire que c’est de toute manière le passage et que d’habitude, c’est un petit ruisseau. On hésite. Une équipe traverse devant nous. Effectivement ça a l’air profond ! De toute manière, il faut y aller, la balise doit être en face. Je traverse le plus vite possible. L’eau monte allègrement à mi-cuisse ! On ne compte plus les flaques de boues traversées à bonnes foulées. Raph’ se paye même le luxe de sauter dedans pour en mettre encore un peu plus de partout. Je m’énerve de ne pouvoir bien orienter sans mes lunettes. Je peste contre cette pluie et je dois saouler mon équipe à répéter, qu’ils doivent se débrouiller sans moi !

 

  De l'eau !

 

 

Le chrono tournant de plus en plus vite, on revoit un peu notre stratégie pour rentrer sous les 1h15 de course. On passe sous l’arche en 1h10, tout trempés avec 7 balises dont une à 10min. Avec Emilie, on ne s’attarde pas trop car il fait bien froid. On court rejoindre le camping en rêvant de la douche chaude.

On finit donc cette première journée avec une certaine quantité d’affaires plus que trempées, en priant pour que le lendemain, le soleil soit au rendez-vous pour faire sécher les affaires.

Résultats du jour : 8ème en 2h25 (1h15 + 70 min de pénalité)

 

Vendredi 14 mai 2010

Epreuves du jour : 17km de trail + 20km de VTT + 5km de trail (optionnel) + 15km de VTT

La nuit est plutôt bonne. Il a plu toute la nuit. Le petit déjeuner étant prévu à 6h, on se lève à l’aube. Première bonne nouvelle, il ne pleut plus. Le sol est tout boueux et on se doute un peu que vu l’averse de la veille, le canoë va être annulé.

L’organisation du petit déjeuner est un peu laborieuse et la queue se fait de plus en plus longue. Un briefing nous apprend sans surprise l’annulation du canoë et les distances du jour. Mehdi nous prie d’être tolérants avec les cartes et l’organisation car le parcours a été improvisé pendant la nuit.

TRAIL : 17km

Tout le monde part ensemble pour les 17kms de trail. Ça ne part pas très vite. Emilie et Chloé ne sentent pas super biens. On part donc à leur rythme. La première section est un peu ennuyeuse sur route, puis on attaque une première ascension. Le parcours se fait de plus en plus intéressant, mais aussi de plus en plus caillouteux. On arrive au parc VTT avec l’impression de ne pas avoir fait 17km. A la balise du parc VTT, un orga nous apprend qu’il y avait une balise sur le parcours qu’on n’avait pas vu. Il faut dire aussi qu’au briefing, elle n’était pas annoncée.

Le temps est arrêté au parc VTT pour nous laisser le temps de régler nos VTT et à Emilie de récupérer un VTT de location. Un journaliste de l’Insatiable (journal étudiant de l’INSA) s’occupe du ravitaillement sur le toit d’une voiture, à peine pose-t-il un morceau de pâte d’amande, de gâteau, qu’il est avalé par un masse de raideurs affamés !

 

 

 Pendant le trail

 Un petit mot en private joke à l’orga parcours : « Le terrain, il est taquin, voire joueur » en référence au parcours du raid de l’an passé que j’avais tracé.

 

VTT : 20km

Repus, on se lance sur la section VTT. On s’était tordus les chevilles en trail, maintenant faisons-nous brasser par les cailloux de l’Ardèche. « Secoueeeeeez-moi ! Sinon la pulpe, elle reste en bas ! » Malgré un profil assez plat, on n’avance pas. Les chemins sont plein de cailloux et c’est difficile de garder une bonne trajectoire. Et quand on pense que ça ne peut pas être pire, voilà que le chemin devient un single où les équipes s’entassent devant les difficultés. Heureusement, une section plus roulante permet de recréer des écarts avant le parc VTT.

 

Trail : 5km

Cette section de trail était déjà prévue au Raid-book. Elle devait partir des gorges de l’Ardèche par le sentier des Dolmens, passer sur un plateau et redescendre sur l’Ardèche. Mais avec l’annulation du canoë, nous ferons ce même tour en partant du plateau.

La descente sur l’Ardèche est raide, très raide. Ça casse les papates ! On rattrape alors les Poneys Potelés, une équipe du CIA (Club INSA Athlétisme) que nous connaissons très bien. Le balisage est un peu léger à proximité de l’Ardèche et on hésite un peu avant de d’attaquer la remontée sur le plateau. Le sentier est magnifique avec une vue imprenable sur l’Ardèche. Ça nous fait regretter de ne pas avoir pu faire la descente en canoë.

Le sentier est bien agréable, mais Chloé commence à sentir la fatigue. On la motive, on l’encourage. Puis on arrive de nouveau au parc VTT. Les Poneys Potelés sont encore là !

VTT : 15km

Quel plaisir, une section bien roulante. On essaye de mettre Chloé dans notre roue pour qu’elle profite de l’aspiration sur les sections sur la route. Emilie bloque sa fourche pour gagner en efficacité. Quelle erreur ! La fourche se trouve bloquée dans cette position. On arrive plus à la débloquer. Les sections suivantes vont être douloureuses pour elle.

On passe au ravitaillement de Bidon (merci, merci pas de jeux de mots vaseux, SVP…) Et là, les choses sérieuses commencent. A une intersection, deux équipes sont là : « ça fait combien de temps que vous avez vu la dernière balise ? ». C’est vraiment la question bête car on ne se souvient jamais de la dernière balise qu’on a vue… Bref, on sort la carte en noir&blanc mal photocopiée et on essaye de savoir où on est. Rapidement, je prends la décision de prendre le chemin en face car de toute manière, dans cette direction, au pire on retombe sur la route. Et c’est reparti avec les deux autres équipes aux trousses.

Orientation payante, puisqu’au bout de quelques kilomètres, il y a effectivement une route et sur la route qu’est ce qu’il y a ? Un gentil orga avec son beau marcel jaune fluo ! C’est bon, on est sur la bonne voie. Plus de temps à perdre, on motive Chloé et Emilie : « allez les filles, c’est bientôt fini ! »

Et nous voilà sur une piste qui descend beaucoup. Quand on arrive enfin au fond du vallon, un gentil comité d’accueil nous attend. Mais ce n’est pas pour une holà, mais pour nous poser LA question qui tue : « ça fait combien de temps que vous avez vu la dernière balise ? ». Ah non, pas deux fois sur la même épreuve ! Bon là c’est plus compliqué, certes la carte est toujours en noir&blanc, elle est toujours mal photocopiée, mais en plus, on est vraiment pas sûr d’où on est. Cette fois-ci, je joue la sécurité, on va suivre la piste avec le marquage petite randonnée, toujours avec pour optique de tomber au pire sur une route. Je lance alors : « allez les Tamalous, on prend ce chemin » et nous voilà partis dans l’inconnu. Dans l’inconnu, certes, mais bien accompagnés car cette fois-ci ce sont 5 équipes qui nous suivent et qui s’arrêtent à chaque intersection en attendant que quelqu’un fasse semblant de savoir où il va pour le suivre. L’expérience de berger est assez amusante à mener.

Puis, la délivrance, un panneau indicateur avec pour direction St Martin d’Ardèche, la ville-arrivée. Mais la délivrance est de courte durée, le sentier part « drêêêêt dans le pentu », une belle section de portage qui n’en finit pas et qui achève nos demoiselles de cette déjà longue journée. Les arbres se font de plus en plus rares, ça sent le sommet. Et là surprise, Mehdi, LE responsable raid qui est en train de baliser à l’envers le parcours suite à une erreur de balisage (on apprendra par la suite que le baliseur initial s’est d’abord trompé puis s’est fait rattrapé par les premiers concurrents avant de se reperdre à nouveau). On finit assez exténués de cette première longue journée.

Pause camping

Nous mangeons avec bon appétit les sandwichs préparés par les orgas (merci les orgas !) après avoir rendu les VTT et fait réparer celui d’Emilie.

Puis c’est opération montage de tentes et séchage des affaires de la veille et enfin douche chaude.

Biathlon (enfin surtout course à pied pour nous)

Au raid book était prévue une épreuve de biathlon. Le principe est simple : un premier équipier prend la cabine laser, tire 5 fois, fait 5 tours de pénalités (ben oui, il a raté 5 fois les cibles) puis pass e le relais au suivant. A cette épreuve, nous pouvons dire que nous avons brillé : 2/20 au tir (clap, clap, clap, clap). Bravo les Tamalous. Cette épreuve restera un mystère pour nous. Sûrement la carabine qui était défaillante ;-)

 

 

 

Course culturelle

La course culturelle n’a de course que le nom, à moins que ce ne soit la course aux informations. 10 questions sur le passé de St Martin d’Ardèche et à chaque bonne réponse, 1 min de bonification. En se promenant en ville, on croise ça et là des petits regroupements de 4 étudiants autour d’un pauvre habitant qui aurait mieux fait de rester devant « questions pour un champion ». Qu’importe, la solidarité joue et pendant que nos filles vont chercher des infos du côté de trois vieux assis sur un banc (qui devaient être bien content de tailler une bavette avec deux charmantes étudiantes), avec Raph’, on récupère des réponses auprès des Poneys Potelés.

Repas et dodo

Le repas du vendredi soir passe tout seul. Une petite portion de lasagnes et une part de pomme et … c’est tout ???? On a encore faim. On repart vers la tente, histoire de compléter avec des biscuits. Je croise Loreline, responsable des participants et du chronométrage (qui a donné sa voix et toute son énergie pour nous fournir de supers résultats et écouter avec patience toutes nos réclamations). Je lui dis que ça faisait pas beaucoup. Elle dégaine alors son talkie et demande à mettre à disposition des participants les restes de salades de pâtes et de riz de la veille ainsi que les restes de ravitaillement de la journée. Merciiiiiiii Loreline !!!

Résultats du jour : 8ème en 3h50min (- la portion de VTT qui a été supprimée)

Général : 6ème en 6h15min

 


 

Samedi 15 mai 2010

Epreuves du jour : 4km de course à pied + 40km de VTT + 7km de Run&Bike (optionnel) + 2 CO + Escalade optionnel

Ce matin, le départ est donné à 8h30 de manière échelonnée (dans l’ordre du classement général de la veille toutes les 30s). On peut signaler tout de même la bien meilleure organisation du petit déjeuner par rapport à la veille (ça y est, les petits ont trouvé la méthode).

Course à pied : 4km

 

 

 

Ça y est, c’est déjà à nous de partir. Houlà, mon genou droit n’est pas en fameux état, tout rouillé. Le parcours nous fait traverser St Martin d’Ardèche, puis son célèbre pont avant de monter doucement vers Aiguèze. A moins que nous soyons des flèches, mais ce parcours ne fait pas 4km. Qu’importe, moi ça me convient !

 

 

 

VTT : 25km

Allez, direction Labastide de Virac. Les filles vont plutôt bien, elles sont encore fraiches et on avance bien. Certes, on se fait rattraper par des équipes hommes, mais dans les montées, elles n’ont pas à rougir. J’aide de temps en temps Chloé à passer de grosses côtes pleines de cailloux. Je tiens mon VTT d’une main et je la pousse de l’autre.

On suit une équipe sur un large chemin. Tout d’un coup, je vois de la rubalise à droite. On leur crie de faire demi-tour, en voilà qui ont failli faire quelques kilomètres de trop ! Petit single d’ailleurs fort sympathique, au terme duquel, les Poneys Potelés nous rattrapent (et oui, encore eux !). Le parcours est bien sympa, bien varié avec passages sur singles et sur piste. A noter tout de même une belle erreur dans le raid book qui annonce l’épreuve spéciale de descente avant le ravitaillement du Garn alors qu’elle était après.

Nous arrivons donc au Garn où on ne traine pas au ravitaillement. Ça roule encore bien ensuite. Je suis toujours en dernière position, car c’est moi qui ai le plus de matériel de réparation (pour le VTT et pour les personnes). Je peux prévenir donc toute défaillance et je motive la troupe.

Dans une descente, c’est pourtant moi qui vois la balise qui pendouille d’un arbre. Je gueule comme un putois, pour avertir Raph’ qui porte le doigt électronique. « C’est bien les Tamalous, quel esprit d’observation ! » C’est le début de l’épreuve spéciale de descente. Pour moi, le concept est extrêmement dangereux dans un raid où le niveau en descente est très variable. Le premier de chaque équipe (le meilleur descendeur) doit rallier les 2 balises le plus rapidement possible pour espérer faire gagner 10min de bonus à son équipe s’il se classe parmi les 3 meilleurs descendeurs.

On laisse donc Raph’ se faire plaisir dans cette belle descente. On aurait pu aussi se faire plaisir si on n’avait pas été obligé de faire très attention aux boulets de canon qui maitrisent (ou vraiment pas). On est donc obligé de descendre parfois à pied et perdre énormément de temps à laisser passer. C’est très pénible et assez dangereux (et ce d’autant plus que je note qu’aucun orga sécu se trouve dans le coin, donc un beau point négatif pour l’organisation)

 

 

 

Les kilomètres défilent et Chloé commence à fatiguer. Je la motive en lui disant qu’il ne reste presque plus rien. Il s’ensuit une énorme montée. Elle n’en finit plus, elle fait largement son kilomètre. Je pousse mon VTT et celui d’Emilie et on rattrape ainsi d’autres équipes embarquées dans cette ascension. Quand on arrive en haut : « allez le ravito est juste là ! ». Ou pas, en fait. A peine roule-t-on quelques centaines de mètres que nous arrivons à une intersection avec 5 chemins. Déjà 4 ou 5 équipes s’y trouvent. Toujours la même question. « Ah put…, ils font ch…, hier ils avaient une excuse mais aujourd’hui, fait ch... » Une nouvelle fois, on est paumé. Petit tour d’horizon : « les Belges ont pris ce chemin, il y a déjà un petit moment, mais on sait pas où on est… » Je sors la carte, je vois un peu près où on est peut-être. La boussole nous indique effectivement de partir par le chemin des Belges. Je le dis donc de manière claire, histoire de faire profiter l’info aux autres. Dans ces cas, il faut être solidaire. Comme la veille, dès qu’une personne semble s’y connaitre, tout le monde la suit comme des moutons. Bref, nous voilà repartis avec toutes ces équipes. Mais à ce moment-là, les Belges arrivent à toute allure dans l’autre sens. Etant donné leur classement actuel et leur prédisposition à l’orientation, tout le monde fait demi-tour.

Retour à la case départ. Les participants se regardent en attendant que les Belges prennent une décision. Moi, je suis certain qu’il faille prendre plein Est. Je vais les voir : « Pourquoi vous avez fait demi-tour ? Qu’est ce que vous avez vu ? » Un des quatre gars me répond avec l’accent bien marqué : « ça faisait que descendre, que descendre. On a pris la décision de faire demi-tour ». Rien de bien argumenté donc. Je retourne vers mon équipe « bon les Belges y connaissent pas plus que nous en orientation, pour moi, il faut prendre plein Est, donc par ce chemin. Qu’est ce que vous en pensez ? » La décision est donc prise que nous, nous irons sur le chemin qu’ont emprunté les Belges. Certains des participants en apprenant notre décision nous disent : «  mais les Belges en reviennent, et ils ont mis vachement temps pour revenir. Ils ont eu le temps d’essayer cette voie »

Qu’importe, cette fois-ci, nous sommes seuls à reprendre ce chemin. Effectivement, ça descend pas mal, je chasse l’idée qu’il n’est pas impossible que nous allons peut-être être obligés de tout refaire dans l’autre sens. Mais ça ne m’étonne pas que les Belges aient mis du temps à revenir.

On arrive à une intersection : on arrive perpendiculaire à un autre chemin au marquage du GR. Petit check sur la carte, en noir et blanc, on ne peut pas voir où se trouvent les GR. Bon, il faudrait aller en face mais il n’y a pas de chemin. On part à droite un peu au pif. Une centaine de mètres à droite, le chemin se divise en deux autres (pour former un Y). Une équipe arrive de la branche droite du Y. Ils sont aussi paumés mais ne sont pas montés au même endroit que nous. On fait donc demi-tour pour suivre leur direction. On roule 500m avant de croiser une équipe dans l’autre sens. C’est vraiment du grand n’importe quoi !!! Ils ont rencontré des marcheurs qui leur ont dit que Labastide de Virac était dans cette direction. Donc re demi-tour, et on va prendre donc la branche gauche du Y. On arrive alors sur une route principale. C’est alors qu’on voit arriver un peu plus bas sur une route secondaire un énorme peloton avec des équipes qui étaient aussi avec nous au sommet, à l’intersection des 5 chemins. Finalement, tous les chemins mènent à Labastide.

Run&Bike : 7km

L’apparition du parc VTT fait du bien au mental et au physique. On s’élance donc sur le Run&Bike en mettant les deux filles sur leurs VTT. Avec Raph’, on court à un bon rythme. A mi parcours, il faut déposer les vélos pour aller chercher en courant la balise. Puis pour la descente technique, on descend à vélo tandis que les filles préfèrent descendre en courant. On leur laisse de nouveau les montures aux demoiselles pour rattraper peu à peu une équipe. On en dégoute d’ailleurs un quand on le double en courant alors qu’il est sur son vélo.

Le Run & Bike est vite torché pour se lancer sur la CO.

CO : 9 balises (1ère carte) et 8 balises (2ème carte)

Gros, gros moment de plaisir pour moi. Certainement l’épreuve qui m’a le plus plu dans ce Raid. Ces deux CO sont géniales, un peu technique, des balises à aller chercher dans le buis profond.

La stratégie choisie avec Raph’ est de tirer un maximum par les chemins car nous sommes tous encore capables de courir. Je ne vais pas faire ici le détail des différentes balises, ça ne présenterait que peu d’intérêt. Les balises sont bien cachées dans le buis, il faut traverser des terrains épineux. On ne tarde pas à rattraper les Poneys Potelés, qui malgré, deux bons orienteurs, n’ont pas notre rapidité en course à pieds (l’un des leurs est blessé et ne peut plus vraiment courir…).

La deuxième CO est moins longue, on commence tous à accuser les heures passées sur ce terrain. Mais cela ne nous empêche pas de rattraper deux autres équipes.

VTT : 15km

On passe quelque temps au ravitaillement, histoire de reprendre des forces. On récupère les VTT. Celui de Chloé est crevé. C’est une chance d’avoir une crevaison au parc VTT, car on peut changer la chambre à air rapidement avec la grosse pompe à pied du prestataire.

Le parcours est moins cassant que la première section, mais nous sommes fatigués et chaque bosse est difficile, notamment pour les filles. Emilie chute dans une rigole traversant le chemin. Elle ne se fait pas trop mal, mais le frein à disque frotte maintenant. De toute manière, on ne peut rien faire, donc on continue.

Le final emprunte un petit single assez sympathique quoique assez technique. Puis on passe sous l’arche, bien fatigués.

Escalade (bonus)

Des paniers repas nous attendent à l’arrivée. Je mange d’un bon appétit les sandwichs que nous ont préparés les orgas.

Puis, on se dirige vers la dernière épreuve de la journée. Une falaise est équipée à « 5min à pieds » (d’après les orgas). Houlà, le sentier pour y accéder est bien raide. En soit, la montée au mur est une épreuve. On devrait avoir des minutes de bonus juste d’y être monté. Le principe est simple, chaque voie de difficulté différente vaut des minutes de bonification si elle est montée en moulinette sans tomber, ni demander à être pris sec.

Il y a déjà du monde qui attend. Disons que c’est assez le bordel, entre les gens qui regardent leur coéquipier grimper, ceux qui attendent leur tour et les orgas qui assurent. Finalement, je me décide pour une 4b (oui, je sais, c’est la honte) étant donné les jambes fatiguées et le temps depuis lequel je n’ai pas grimpé.

Comment on fait déjà ? Pfff, c’est dur ! Je sens les mollets à deux doigts de se cramper, mais les boosters veillent au grain ! Je ne sais pas trop comment je monte mais j’atteins le sommet sous un ciel qui devient de plus en plus menaçant.

Chloé monte une 4b également tandis qu’Emilie s’essaye à une 4b+. Un passage un peu plus difficile l’a fait hésiter et un peu paniquer. On l’encourage puis elle finit par passer ce mauvais pas. Raph’ ne grimpe pas, ne portant pas l’escalade dans son cœur.

Retour au camping

Le retour au camping (le même que celui du jeudi soir, au bord de l’Ardèche) se fait à vélo. Hors chrono, que c’est long (quelques kilomètres descendants, rien de plus). On rêve de la douche et elle arrive à point après un montage express de la tente (merci Quechua !!).

On se dirige vers la salle du repas. On passe devant la zone où sont entreposés les sacs des participants. Il est 18h30 et encore de nombreux sacs attendent encore leur propriétaire. On a une pensée pour ceux qui sont encore en course ou qui tout du moins ne sont pas encore rentrés, ni douchés et qui n’ont pas encore monté leur tente. Le repas est parfait, servi à table.

Le briefing du soir annonce un éventuel retour du canoë. Si le niveau de l’Ardèche le permet (c’est-à-dire s’il n’y a pas d’orage cette nuit, ce qui semble être plausible depuis que les nuages se sont dispersés), nous attaquerons la journée sur les canoës pour une petite descente (7km).

Cela ne me rassure pas plus que ça de me retrouver sur un canoë avec une Ardèche aussi dynamique !

Résultats du jour : 7ème en 5h08min (- la portion de VTT qui a été supprimée)

Général : 5ème en 11h23min

 

Dimanche 16 mai 2010

Epreuves du jour : 7km de canoë + 12km de Trail + 30km de VTT’o + 4km de Trail + courte CO urbaine

Dernier jour ! On apprend au petit-déjeuner que l’épreuve de canoë est ajoutée. Elle remplacera une partie du trail. Mehdi nous prévient que le premier rapide sera assez chaud (ah bon ?) et qu’il faudra vraiment faire attention lors du débarquement car il se trouve juste avant un autre rapide qui est un point de non-retour. Si on se lance dedans, on est obligé de continuer les 30kms qui suivent.

Une erreur dans le classement général nous classe 3ème au général (mais à ce moment-là, on ne le sait pas !). De la 3ème place à la 10ème, tout ce beau monde se tient en 10min. Il ne faudra rien lâcher aujourd’hui. La seconde équipe mixte est à 5min et partira 2 places derrière nous. Chloé est toute stressée, elle sent qu’on a la pression. Elle dit déjà qu’on va perdre des places et sa peur est justifiée par un mal de genoux qui empire un peu plus chaque jour. Plusieurs participants nous demandent si on sera sur le podium ce soir… On va faire ce qu’on pourra, on espère quand même se maintenir dans 10 premiers. Ce serait bien !

Il fait quand même un peu frais ce matin, et on n’est pas trop motivé pour se mettre à l’eau. On récupère deux bidons étanches, les casques (le mien a trop la classe, il a une visière !!), et les gilets de sauvetage.

Canoë : 7km

Le départ est échelonné toutes les 30s en fonction du classement général de la veille. On part donc 3ème. Les Belges partent en premier, puis l’équipe 2 et c’est à nous.

 

 

Chloé et Raph’ prennent leur canoë, pendant qu’avec Emilie, on prend le notre. Ça y est, c’est parti !!! Je suis à la direction. A 200m, un énorme rocher se trouve au milieu de l’Ardèche. Emilie me dit de le contourner par la gauche, alors qu’on est parti rive droite. Je me rends compte qu’il y a vraiment du débit. Ça va être chaud de passer à gauche. P…. on va se le payer ! … Oumph, il est passé près !

 

Je prends rapidement le coup, et on file un peu près droit. Effectivem ent les rapides arrivent très vite. C’est assez impressionnant. Certains creux font un bon mètre de haut. Il y a pas le choix, il faut y aller. On va se prendre une succession de 5 grosses vagues d’1mètre. Je tente tant bien que mal de mettre le canoë bien l’axe. Je crie à Emilie, qu’il faut pas qu’elle arrête de pagayer. Waaaaaaaaa ! De l’eau gicle de partout ! On se fait bien secouer. Je sens que le canoë veut partir de côté. Je plante la pagaye pour redresser. Si on se prend une vague de côté, on est foutu ! J’ai pas envie de chavirer dans autant de débit ! ça y est, on en est sorti ! On relâche l’attention un instant et le canoë chasse de l’arrière, j’ai pas le temps de rattraper. On file perpendiculaire au sens du courant et les prochains rapides sont juste là ! J’essaye de redresser, mais le canoë continue de tourner sur lui-même et on se trouve dos au courant ! Un bon coup de pagaye, et le canoë se redresse juste avant d’attaquer les rapides suivants. Ouf, il en était moins une !

Raph et Chloé sont bien plus efficaces que nous, et ils commencent à prendre de l’avance. On se fait rattraper par une première équipe puis par la seconde équipe mixte. J’essaye de bien choisir la trajectoire où le débit est le plus important, mais des courants parasites font de temps en temps tourner d’un seul coup le canoë alors que tout parait calme en surface. Il y a pas à dire, c’est super beau cette descente ! Le canoë en rivière a un autre cachet que sur lac ! Nous ne sommes pas fâchés cependant de voir le débarcadère. Un orga nous crie, comme prévu, de serrer à gauche. C’est pas si évident ! Effectivement les rapides suivants commencent juste après le débarcadère, il faut pas se planter. On essaye de porter le canoë mais on galère avec Emilie. Raph vient nous donner un coup de main. On se change rapidement avant de partir pour le trail. Les filles partent d’abord, puis j’y vais et ensuite Raph (qui devait complètement se changer)

Trail : 12km

Le départ est bien raide et on atteint rapidement un sentier balcon. L’équipe mixte est en point de mire. On motive les filles « allez, on va revenir au train, tranquillement. » Mais c’est qu’ils filent vite ! On met plus de temps que ce que je pensais à les rattraper. C’est la fille qui fait le train pour les 3 gars. Elle en a un au bout d’un élastique qu’elle tire. Impressionnant ! On les double mais ils s’accrochent bien. Dès que la pente s’accentue, je tire Chloé. On remonte ainsi tout un vallon perdu.

Chloé a mal quand elle court et Emilie n’a pas la super forme (après 4 jours d’effort à nous suivre, Raph et moi, quelle fille ne le serait pas (peut-être celle de l’équipe mixte qu’on vient de rattraper)?) On finit par récupérer l’itinéraire qu’on avait pris le vendredi. « Allez les filles, vous reconnaissez ? On est passé là vendredi, on est presque arrivé au parc VTT »

On arrive effectivement au parc VTT avec l’équipe mixte sur les talons. Fait ch*** j’espérais qu’on arrive à les lâcher en trail. Je sais qu’ils sont meilleurs que nous en VTT.

VTT d’orientation : 30km

On récupère les VTT. Celui de Chloé est crevé. Put*** fait ch***. On se console en se disant qu’il vaut mieux que ça arrive au stand VTT avec le matériel du presta. Raph’ récupère le porte-carte puis on décide de filer au plus vite à quelques kilomètres de là, histoire de prendre la carte du VTT d’orientation en avance et avoir le temps de l’étudier pendant que les filles nous rattrapent. Le principe est simple, le parcours est tracé sur la carte avec les balises à poinçonner, à nous de nous débrouiller pour être sur le bon chemin. Une section optionnelle est complètement rubalisée et évite une pénalité d’1h30.

Avec cette crevaison, on se retrouve à rouler avec d’autres équipes, ce qui a le don d’énerver Emilie, qui plusieurs fois est obligée de se pousser et qui se fait mal. Sur la section optionnelle, après une nouvelle chute et une nouvelle crise d’énervement de ma belle, je n’arrive plus à prendre sur moi, la fatigue n’aidant pas et je lui fais des remarques pas agréables. Elle refuse que je l’aide en montée. Je la laisse se calmer un peu et une fois la tension retombée, je pousse Emilie dès que le chemin monte, pendant que Raph fait de même avec Chloé. Je n’avais jamais poussé quelqu’un en étant sur le vélo. Les premières fois sont un peu hésitantes, puis j’y arrive assez vite. On gagne pas mal de temps ainsi, ou tout du moins, nous n’en perdons pas. Ça y est, on est au sommet, depuis qu’on est sur la section optionnelle, nous n’avons vu personne. Mais la descente et le manque de pratique des filles permettent aux équipes poursuivantes de nous rattraper. La descente est technique mais sympa. Je me place une nouvelle fois à l’arrière et j’avertis quand des équipes veulent passer. Une équipe nous double pleine balle avant d’exploser une chambre à air quelques centaines de mètre plus bas… Puis Cédric des Poneys Potelés nous passent et se vautre juste devant moi. Heureusement il n’a rien de grave.

La fin de cette section optionnelle est de nouveau roulante et on constate qu’on se débrouille vraiment bien puisqu’on rattrape des équipes. On motive les filles avec cet argument. Chloé a beaucoup de courage et continue sans se plaindre malgré la fatigue et la douleur de son genou. Raph’ reprend son rôle d’orienteur. Ça se passe bien, on a un bon rythme jusqu’à ce que Raph’ m’annonce que son pneu a une crevaison lente. On donne les indications aux filles sur la direction à prendre et on change rapidement la chambre à air. On prend le temps de vérifier quand même qu’aucune épine n’est restée dans le pneu. On bourrine pour rattraper les filles, c’est énorme. Le parcours est génial : un sentier à plat qui tourne un peu dans une végétation dense.

Hésitation à l’embranchement où on rattrape les filles. Raph’ prend à gauche, à 200m une barrière nous barre la route avec un beau panneau Propriété privée. Raph constate alors que son pneu est de nouveau à plat… Encore ? On est reparti pour un changement express de chambre à air, finalement pas si express. Je récupère le porte-carte et essaye de m’orienter. Je ne suis pas sûr d’où nous sommes. Après pas mal d’hésitations, c’est à mon avis à droite qu’il fallait prendre. Avec ces 3 crevaisons, on a bien dû perdre 30min. Il est clair maintenant qu’on ne pourra pas prétendre au podium au général ni à la première place en mixte. Ce n’est pas grave, on continue à notre rythme avec Chloé qui commence à avoir de sérieux doutes sur sa capacité à terminer le Raid.

On arrive au parc vélo bien usés. Chloé demande à un orga si on peut finir sans elle. Niet ! ça disqualifierait l’équipe. Chloé et Emilie partent en avance pendant que Raph s’alimente.

Trail : 4km

Avec Raph’, nous mettons un certain temps à rattraper les filles. Il faut dire que Chloé malgré son genou continue de trottiner dans cette dernière montée. Décidément son courage n’en finira plus de m’étonner. Enfin, nous sommes au sommet, en contrebas, le petit village médiéval de St Montan nous attend avec ses dédales moyenâgeux. On n’est pas encore arrivé car il reste encore pas mal de dénivelé négatif. Chloé a par contre beaucoup de difficulté à descendre et ce d’autant plus que les petits graviers et les grosses marches n’arrangent rien. Nous avons une équipe mixte en point de mire. Je continue de motiver l’équipe. « allez c’est fini maintenant ! Courage ! Regardez comme c’est beau ! » Petit à petit, nous revenons sur l’équipe qui nous devance. On récupère la carte de l’ultime CO en bas de la descente.

Ultime CO : 9 balises

Nous avons dans les mains une minuscule carte du village médiéval où se cachent 9 balises. La carte n’est pas habituelle car essentiellement urbaine. Mais surtout, le village de St Montan a quantité d’escaliers, de petits passages couverts, de culs de sacs. Bref un bonheur d’orienteur.

On revient sur l’équipe mixte à la 2ème balise. J’ai l’esprit très clair et j’oriente à toute vitesse l’équipe. Le village est super sympa ! Les balises s’enchainent sans hésitation et Chloé est une reine dans ce village médiéval, elle donne tout ce qu’il lui reste. La dernière balise validée, on passe l’arche d’arrivée et on boucle cette CO en 6min23s, le meilleur temps de cette CO !!!

 

 

Résultats du jour : 18ème en 4h18min

Général : 9ème en 15h42min

 

 

Nous finissons donc 9ème au classement général et 2ème équipe mixte (la 1ère étant classée 3ème au général).

A noter qu’à notre grande surprise, nous prenons pour quelques poignées de seconde la troisième place du classement orientation, derrière l’équipe des Belges et de St Cyr !


 

 

 

Nous sommes très contents de ce classement. Je tenais à féliciter les organisateurs de ce raid, qui sont, rappelons-le, tous étudiants et bénévoles, pour cette fabuleuse édition qui malgré couacs de balisage, était tout simplement énorme. Enorme pour la logistique, énorme pour la qualité des parcours, énorme pour leur capacité à s’en sortir face aux difficultés. Bref, le Raid INSA Lyon mérite d’être connu et reconnu !

Merci aux photographes pour ces supers photos

Merci enfin à Chloé, Emilie et Raphael pour ce super raid que nous avons passé ensemble ! Vous avez été géniaux !

1 commentaire

Commentaire de Marion_35 posté le 07-07-2010 à 19:01:00

Super compte-rendu, on a l'impression d'y être!! Le genre de raid multisports qui doit être vraiment génial à faire ...

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