C'est ma dixième course depuis le début de l'année. Je l'avais inscrite à mon programme 2010 puis je l'avais retirée pour bien préparer mes courses californiennes. Finalement, avec Luc nous avons décidé de participer à la Vallouisette avec 15 km prévus et 400 m de D+. Elle fera office de sortie longue pour la préparation du semi. Nous sommes au départ avec une météo froide (3°) et pas mal de nuages. Nous laissons les vestes et partons avec 46 concurrents lutter contre le froid, le dénivelé, les pierres et les chutes ...
Le tracé du parcours indiquait que le D+ se situait jusqu'au km 6. Je pars à un rythme élevé (somme toute assez relatif...) suivant Christian et Luc à quelques secondes. C'est dur ! Le trail a cela de particulier qu'il vaut mieux marcher quand la pente est trop sévère. Ainsi, je cède à la facilité et utilise mes grands compas pour réaliser des foulées me permettant de ne pas être distancé. J'arrive à relancer sur le plat, à flanc de vallée le panorama offert est somptueux que même la fatigue n'arrive pas à atténuer. Je progresse avec Christian le V2 embrunais qui est un redoutable descendeur. Je l'encourage à me suivre pour ne pas baisser de rythme. Le parcours est varié avec des pierrés, de la boue et des sous-bois. Après environ 6 km, nous revenons sur le petit groupe avec la descente salvatrice. La pente est prononcée, Luc et une féminine sont devant, Christian nous dépasse,ralentissement et là grosse chute ! Je crie alors que je suis au sol. Je saigne au niveau du genou droit. A priori rien de grave, la douleur resistera 1 km. Je suis seul à présent, Luc est environ à 30 secondes devant, la féminine nous a laissé passer auparavant. Le parcours alterne maintenant passages sur route bitumée et sentiers. J'essaie de réduire l'écart avec Luc et un autre coureur mais l'alternance de petites côtes et de plats nuit à mon rythme. Souvent le kilométrage annoncé n'est pas tenu. En voyant la ligne d'arrivée en contrebas, j'accélère pour finir 23ème sur 46 quelques secondes derrière Luc (21ème) et le V2 volant 19ème. A noter que le dénivelé positif annoncé de 400 m se révèle être de 644 m ! Le trail demeure essentiellement une course stratégique avec une répartition juste des efforts. Le D+ reste l'élément clé entrainant de la fatigue et une vitesse anémique. L'effort est varié, les paysages sublimes même si je n'ai pas apprécié les cîmes encore enneigées. Pendant ce temps, d'autres concurrents engagés sur le grand trail des Écrins avec une deuxième étape de plus de 40 km et une ascension à 2600 m au col de Vallouise profitaient enfin du soleil sur le coup des 11 heures. J'ai utilisé les booster de BV Sport offerts à Noël. Je n'ai pas ressenti de gêne en course et pas de douleur aux mollets le lendemain. L'évaluation définitive de ce produit se fera avec des distances plus longues.
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