Initialement j’avais prévu les Drayes du Vercors, mais quelques perturbations professionnelles m’ont conduis à modifier le planning. Tout compte fait, c’est donc vers Faverges que se porte le choix pour un 28km et 1600m de D+.

Un dernier week end en amoureux avant l’arrivée de notre bébé en juillet.

Arrivée à Faverges, le vendredi après-midi. Visite rapide de la ville, installation à l’hôtel puis récupération du dossard.

Samedi matin, après un petit déjeuner copieux je me prépare, puis je m’échauffe une 10aine de minutes. Nous avons le droit à des fumigènes bleu / blanc / rouge par les pompiers de Paris. Bien sympa. 8h30 top départ.

Je m’élance assez rapidement, et pourtant je me fais doubler à droite, à gauche,… bon je double un peu. Un coup d’œil au gps, 12.5km/h ben je suis parti vite pour moi ! Arrive les premières montées, c’est encore large, ça court encore, ça passe, puis les 1ers single tracks et la file indienne commence.

D’après le profil, c’est ainsi jusqu’au 1^er ravito. Je relance quand le terrain le permet, quand le souffle se calme, je suis bien au taquet et je ne suis pas gêné par les autres coureurs. Nous sommes tous à la même allure.

Enfin le ravito, en 1h19. D’après les résultats de l’année dernière, j’ai vu que temps au ravito x 3 = temps à l’arrivée. Cela me met donc sur les bases de 4h, mon objectif. Idéalement 3h45, mais je manque d’entrainement en cap et surtout en dénivelé (à peine 3000m depuis le début d’année).

Un bisou à ma Chérie qui a profité des navettes de bus. Super organisation sur ce trail.

C’est reparti pour 800m de D+ avec objectif l’épaule de Chaurionde à 1870m. La piste est large et le pourcentage moins fort, je peux donc aller plus vite. Passé les 1500m d’altitude, l’humidité implique une belle et récurrente  buée sur mes lunettes, pas top à gérer.

Le sommet est atteint en 2h20. Les 1ers sont déjà arrivés ! diantre

Début de la descente en petit pierrier sympa, mais single track pas évident de doubler. Comme ça glisse un peu je gère prudent, pas question de se faire mal, ni de me lancer dans des dépassements à l’arrache. Surtout qu’en s’annonçant, les coureurs laissent passer sans problème.

C’est long tout compte fait 14km de descente, les cuisses commencent à bien se durcir. Les petites remontées en sous bois sont assez terribles. Enfin, je reconnais le parcours pris à l’aller, on arrive au bout. Je lâche rien, je cours, lentement  mais je cours. Toujours trop long le dernier km, mais l’arche arrive enfin. 3h58’37 j’ai fait presque aussi bien que Ludovic Pommeret sur le 42km J .

Bien fatigué, mais très content. 1600m de D+, c’est une de mes courses les plus pentues courues à ce jour. A peine 2 entrainements pas semaine depuis mai, mais un gros travail de renforcement musculaire qui porte ses fruits, puisque aucune douleur au dos,…

Un seul regret, le manque de visibilité au sommet. Les sentiers en balcons devaient être magnifiques. Va falloir revenir.

Et le repas d’arrivée, excellent ! Surtout avec la bonne bière qui aide à la récupération (mentale au minimum).

Fimbur