Récit de la course : Marathon de Sénart 2010, par laurent-trail

L'auteur : laurent-trail

La course : Marathon de Sénart

Date : 1/5/2010

Lieu : Tigery (Essonne)

Affichage : 1654 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

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Que le temps passe vite

Que le temps passe vite

Voici déjà plusieurs semaines que ce marathon est terminé, et pas un mot de ma part. Pas d'excuse j'ai bogue (et fait d'autres choses). L'important c'est de ne pas avoir bogue pendant la course ?

Commençons par le commencement.

Un peu pagaillou l'arrivée sur place de ce marathon en ligne. Entendez par là que les points de départ et d'arrivée ne sont pas les mêmes. Toujours est il que pour des raisons de sécurité certaines routes sont neutralisées dés le matin. En cette édition 2010 pour des raisons de travaux d'autres routes sont neutralisées. Cela fait beucoups de routes non circulables, le GPS s'y perd et nous aussi. Nous retomberons 3 ou 4 fois sur le "village départ" alors que nous cherchons à déposer la voiture au "village arrivée". Du coup on s'arête au village départ pour retirer les dossarts (c'est toujours cela de fait) et glanner quelques infos. Nous trouvons l'un et l'autre sans difficulté, l'organisateur a même prévu un plan se substituant efficacement au GPS. 

Nous voici donc au "village arrivée", pas de problème pour se garer, pas d'aventage pour trouver la navette nous ramenant au "village départ" et y monter. C'est l'occasion de discuter brièvement avec les uns ou les autres, de s'amuser, se rejouir des propos qui du fait de la promiscuité nous parviennent aux oreilles.

Bref le temps déposer le sac de course à la consigne, de faire un petit pipi (soyons pragmatiques) nous voilà dans les sas qui, bien que succintement matérialises, sont respectés : très agréable. Naturellement c'est l'occasion d'échanger quelques mots (encore ? !). Et "pouf" c'est parti.

Je me glisse quelques foulées derrière Ch, comme d'ordinaire sur les marathons puisque pour nous c'est une course en couple, pour ne pas la perdre dans les premiers km.  

Et les km s'egrennent progressivement, entre coupés par les ravitos et points relais.

En complément du marathon un relais est organisé. De fait il y a du monde partout, c'est sympathique. Ces fameux points relais sont dissociés des ravitos ce qui évite toutes formes de confusions et fludifie le passage des coureurs. Cela sent l'organisation bien rodée. De temps à autre je m'echappe avec un relayeur pendant quelques foulées pour jouer ou dire deux mots, puis me laisse reprendre par Ch. De son coté elle gère bien son allure, son alimentation, sa boisson et même ses trajectoirtes ; il n'y a que moi qu'elle ne gère pas.

Une fois sorti des sas le parcours se déroule progressivement. On a l'imprtession d'etre plus souvent en faut plat montant qu'autrement. Bien qu'en milieux ouvert le coté champêtre est fugitif, nous sommes le plus souvent dans des zones d'activités récentes intelligemment construites, c'est une autre perspective et certains aspects sont plaisants. Les horizonts verts qui ont été maintenus sont judicieux. 

Comme nous sommes samedi 1er mai l'activité est réduite ou nulle et c'est le grand calme d'autant plus que sur de longs passages ce sont les deux cotés de la circulation qui sont neutralisés (c'est aussi pour faciliter le déplacement des secours au besoin). Il y a également de nombreux signaleurs et patrouilleurs : ca c'est vraiment courrir en securite. Même peut être de trop ! ? Nous sommes frappés, après le semi, par le nombre de personnes attendant dans une couverture de survie qu'on les rapatrie à l'arrivée. Ce n'est pas une ecatombe, comme sur d'autres marathons populaires que nous avons fréquentés, mais c'est représentatif d'un engagement irraisonné car "de toute façon il y a des secours (en dehors d'incidents/accidents qui peuvent toujours arriver).

Coté climatique : température fraîche, juste comme il faut, pas de vent. Par contre un jour de grand vent, dans le nez bien sur, de grand froid ou de forte chaleur ce doit être autre chose surtout sur la fin.

Le circuit tourne et retourne, le temps s'ecoule et au grès d'un virage nous abordons une descente (notre imprtession de faut plat montant ! ) une vraie, la seule, la dernière. S'ouvre à nous le village d'arrivée, un 1/2 tour de piste, l'accueil des benevoles et nous retrouvons la consigne que nous avions laissée. Là encore une disposition des lieux cohérente avec tous les services nécessaires. Ch y aura recours. Constatant, en enlevant sa chassure, la présence d'une magnifique ampoule rouge écarlate qu'elle n'a absolument pas ressenti une visite aux podologues s'impose. De temps à autre, à l'issue d'une épreuve un peu longue ou dure, Ch "apprécie" de se faire dorloter par un jeune secouriste blond ou brun, mais la ! Les podologues sont des JF blondes et brunes : c'est pas juste ! C'est moi qui aurait due me blesser.

Une fois remise sur pied et après un petit tour dans le village arrivé, juste au moment de partir un coureur vient à nous, nous félicite et nous fait part du plaisir qu'il a eu de nous voire arriver ensemble : il est content ! Nous aussi et c'est certain notre prochain marathon on le fera encore ensemble.    

 

1 commentaire

Commentaire de JLW posté le 01-06-2010 à 21:41:00

Merci pour ton récit. Sénart est effectivement un marathon super bien organisé, digne des plus grands. Les bénévoles sont nombreux, j'ai presque envie de dire innombrables, les aires de départ et d'arrivée sont magnifiques et tout le parcours est extrêmement bien organisé. J'émettrai un petit bémol sur le parcours lui-même qui a le mérite de relier bcp de communes du coin avec les spectateurs associés mais étant dans ma "bulle" je n'ai pas trop eu l'occasion de lever ma tête pour apprécier le paysage.
Pour ma part j'ai eu qq douleurs à un adducteur au KM 35 ce qui m'a valu une fin difficile, sinon j'aurai réussi mon objectif à n'en pas douter.

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