Récit de la course : Les Foulées de l'Eolienne 2005, par vincent_34

L'auteur : vincent_34

La course : Les Foulées de l'Eolienne

Date : 22/10/2005

Lieu : Clapiers (Hérault)

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Distance : 8km

Objectif : Faire un temps

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8km c'est parfois plus dur que 20km

La météo nous avait prévu de la pluie pour ce samedi après-midi. D'ailleurs au pieds de l'éolienne de Clapiers, les organisateurs offraient aux participants un parapluie géant... (il faut dire que l'an dernier, il était tombé quelque chose !)

Mais vers 15h, les nuages se sont écartés... et le soleil a bien voulu faire son apparition. Sa douce chaleur allait me donner la réponse à toutes les questions que je me posais sur la tenue à adopter pour une course sous la pluie par temps doux... T-shirt et cuissard et hop... on s'échauffe.

16h et des poussières,le maire de Clapiers donne le coup de révolver. Zut ça pietine ! J'avais décidé de partir plus vite que pour le semi de Teyran me disant que sur 8km si on commençait à prendre du retard au début, il serait impossible de le rattraper. Donc, je zigzague pour doubler. Je double et je double encore. La petite boucle dans le village se termine, on repasse sous la ligne de départ... et on attaque la montée en garrigue. Et ça monte. Je ne double plus. Les coureurs autours de moi semblent aller à la même allure. Je reste avec eux. Le parcours en sous-bois est très vallonné. Un coup ça monte sur 300m et mes voisins me doublent, un coup ça descend et je repasse devant... ça va durer pendant presque toute la course.

Au 4e km, je suis exténué. Je me dis que je suis partis trop vite; mon cardio me donne 96% de FCmax dans les montées et 92% dans les descentes. Je passe mon temps à me demander si je vais pouvoir tenir toute la course à ce rythme.

On arrive au ravitaillement, je prend 30 secondes en marchant lentement pour boire mon verre d'eau. Et je repars. Je retrouve mon rythme trop rapide, je double et je reviens sur ceux qui étaient avec moi avant le ravito.

6e km, je ventile très bruyament. C'est dur. On sort de la forêt... bon sang il doit rester 1km et demi... et je crois qu'il va faloir que je ralentisse... mais je n'ai pas envie de laisser partir mes voisins. Je m'accroche encore. Je tiens. 500m, là si je pouvais accelerer encore un peu... et je peux. J'en double 2, puis j'entamme la dernière ligne droite à l'agonie. Je dépasse ma FCmax connue de 3 bpm... incroyable, ça fait 215 !

Arrivée. 38' à ma montre. Je suis content, je voulais faire 40'. Rendu du dossard. Je tiens à peine debout. Ravitaillement. Ca va mieux. Je pars faire un petit jogging (j'ai lu ça quelque part, parait que c'est bien pour les courbatures...). Mais pas longtemps, j'arrive pas trop à courir.

Je vais me changer à la voiture et reviens pour consulter le classement.

J'attends, j'attends encore, encore. 18h la remise des prix commence et le classement n'est toujours pas consultable. Je dois partir. Dommage. C'est le seul point faible de cette magnifique et conviviale organisation. La course très nature et très sympa vaut le détour. Elle a d'ailleurs attiré cette année quelques 220 coureurs.

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