A la tortue fatiguée sans tête, je joue avant le départ :  

-         J’envoie le mail de confirmation de ma présence à cette course bien trop tard pour que mon club prenne en charge mon inscription. J’hésitais à y participer à une semaine de l’Ecotrail.

 

-         Sur place, ha surprise !  pas la moindre pépite pour payer mon inscription m’obligeant à trouver une gentille mécène.

 

-         Je perds mon dossard (Il faut que je vérifie si le dossard 228 est arrivé !) et sème une courte panique chez les organisateurs lorsque j’en demande un nouveau.

 A la tortue, je joue lors de la course (la ballade),  

-         dans les champs après la cote du départ ou après une grimpette canon je n’ai plus de jambes

 

-         à pratiquement chaque ravito ou je déguste un morceau de banane accompagné d’un verre d’eau en regardant passé les lièvres pressés, une mention spéciale pour la chapelle aux ravitaillement du 10eme km, encore étonné de me voir arrêté, je devais être dans les 30 premiers !

 

-         Lorsque je marche et observe les autres coureurs dans la cote après ce ravito.

 

-         dans une descente surplombant Maisse ou j’admire le paysage sans m’apercevoir que je gène un coureur et en plus c’est lui qui s’excuse ! C’est vraiment bien l’esprit trail !  

 

-         au 19eme km lorsque j’aide les dunes d’espoirs coincés dans une descente, mais c’était pour la bonne cause ! Je retrouve le même gars que j’avais gêné dans la descente, c’est vraiment bien l’esprit trail mais sur ce coup ils étaient peu nombreux...

  Au lièvre abruti, je joue lorsque,   

-         je n’ai plus de jambes et qu’un collègue de club me double, non mais et puis quoi encore... je me colle derrière lui, le dépasse et lui propose de l’emmener sur quelques kms entre le 4eme et le ravito du 10eme avant la côte. J’enchaîne les descentes de manière agressive, je lâche les chevaux sur le bitume pour m’apercevoir que mon collègue est à 200 m derrière !! Je l’attends (la tortue) et repars ensuite sur un rythme de dingue jusqu’au ravito du 10eme (et oui encore lui).  La, je décide d’arrêter mes conneries, je suis la pour m’amuser mais il va peut être finir par me faire la gueule ! Car il est encore 100 m derrière moi. Dans la côte, il court et comme j’ai décidé de marcher il va s’éloigner suffisamment, d’ailleurs je ne le reverrai plus...

 

Au lièvre je joue   

-         après le 17eme, j’enclenche le turbo car j’ai des fourmis dans les jambes, jusqu’à la rencontre avec les dunes d’espoir.

 

-         je termine à fond profitant il est vrai d’une belle descente débouchant sur l’arrivée.

 

Résultat de la course, une 49eme place pour un temps d’1h44, une récupération totale de l’Ecotrail et une forme d’enfer ! Un grand merci aux organisateurs, aux nombreux bénévoles (ils sont partout) pour ce parcours roulant accessible à tous et très agréable, même si cette année le parcours a été modifié à cause de la tempête. J’y retournerai pour cette fois jouer le lièvre !!