J’adopte cette philosophie de course depuis maintenant 2 ans.
Je suis toujours en apprentissage.
Comme de nombreux posts de papy, le maître mot est ‘patience’.
En vrac, voici mon ressenti sur ce que j’ai pu lire sur ce fil de discussion:
Autant au début, je trouvais séduisant l’idée de courir pied nu.
Aujourd’hui j’en retiens surtout la technique qui en découle.
J’arrive à ce jour à courir 2heures30 avec des VFF.
Le plus important: l’écoute de ses sensations; et pas seulement au niveau des pieds.
J’ai appris énormément en suivant les préconisations de Blaise Dubois (clinique du coureur) et Solarberg (light feet running). Mon premier objectif: courir en ayant souvent à l’esprit la prévention des blessures en course à pied en apprenant à écouter son corps.
Les ‘douleurs' des débuts sont simplement dues à des changements de ‘point d’équilibre’. J’ai appris à me reposer lors de ces moments. glaçage (10mn) et massage doux.
Concernant les mollets, j’ai identifié deux causes: le rapprochement du talon vers le sol (notion de drop); et une foulée inadaptée.
Avec l’aide de Solarberg, j’ai compris que les ischios et les fessiers aident à une foulée plus efficace. Les mollets sont de moins en moins sollicités au fil de l’apprentissage.
Pour la pose du pied, mon travail s’oriente vers une 'pose à plat'. Le talon touche bien le sol (en dernier); cela permet de libérer la tension au niveau des mollets.
Courir en reculant est un bon exercice (à condition de bien positionner son buste).
Pour la cadence: voici un outil pas cher:
http://runxp.fr/test-mini-metronome-m50/Cet outil m’a permis rapidement de me concentrer sur d’autres points techniques.
A ce travail de cadence, je suggère une pose légère (silencieuse) du pied.
Pour un travail pied nu: lors du retour au calme en fin de séance.
Les premières fois sur terrain meuble, ensuite on peut envisager une piste en tartan.
Rien d’étonnant de constater que courir pieds nus les premières fois sur un sol dur est compliqué. Le corps sait parfaitement s’adapter à condition d’y aller très progressivement (patience).
Solarberg développe des notions de moteur vertébral, d’ouverture du bassin. Ce sont des notions clés d’une foulée économe, efficace, et en respect du corps; du moins en diminuant les risques de blessure. Car toute activité physique apporte un traumatisme.
Concernant l’amorti des chaussures, Blaise Dubois donne des explications convaincantes.
Bien sûr, au début c’est compliqué. Mais à nouveau, il s’agit d’une 'montée en compétence'.
Ce fil de discussion aura un intérêt pour celles et ceux qui se blessent de manière récurrente et qui cherchent des pistes pour de meilleures performances.
Peu de personnes sont capables de passer en très peu de temps de chaussures maximalistes aux VFF. Je le souligne car cette notion de transition est souvent mal comprise. Sans s'en rendre compte, on brûle les étapes.
Je termine en soulignant que c’est un apprentissage qui demande du temps. Pour éviter les PDT (copyright papy
), je me concentre sur un ou deux points à la fois lors de mes sorties.