par Bourdonski » sa fiche K
» 16 Nov 2007, 23:30
C'est comme en voiture, j'ai l'impression qu'elle roule mieux la nuit que le jour !
Le problème de la nuit se pose plus pour les courses natures. Courir la nuit sur route se fait naturellement même avec un minimum d'éclairage. En trail sur chemins pas très roulants, comme on en rencontre sur la SaintéLyon, c'est beaucoup plus difficile. Cela ne veut pas dire qu'il faut s'entrainer de nuit ! Le plus important, à mon avis, est déjà de s'habituer, pour les routards, à courir en chemin = s'habituer à anticiper l'obstacle contrairement à la route où on peut laisser filer sa foulée. Même de jour, l'exercice est parfois difficile pour certains. Il faut à la fois regarder loin devant pour repérer le parcours, visualiser et intégrer les obstacles pour arriver dessus pratiquement sans regarder ses pieds. La nuit ne va rien changer à l'exercice. Il faut habituer, par un entrainement de jour tout terrain, ses pieds à l'autonomie afin de s'adapter en permanence, par le "toucher" au terrain. Donc pas la peine de prendre des risques en commencant son entrainement tout-terrain de nuit. A mon avis, seules 1 ou 2 petites sorties de nuit (1 h) sont nécessaires surtout pour tester son matériel et les sensations. De toute façon, dans l'action de la course, on prend assez vite le pli si on a suffisament couru en chemin pendant sa prépa.