rodio a écrit:Deux facons de proceder pour arriver non loin du max le moment voulu. Selon les profils d'individu.
1. Un long passe competitif et dans ce cas une sortie gentille et assez longue renseigne autant qu'une compet, tout en gardant un cote relachement. On s'entretient, on fait du jus.
Attention quand même , si on se réfère au post initial de Cédric , je serai plus mesuré sur cette idée qui consiste à s'entretenir et faire ce que l'on appelle "se faire du jus" .
Cédric évoque une course qui ne place pas à 15 jours de l'objectif ....
ced2nay a écrit: ...ce WE, j'hésite à faire une course ou bien faire une sortie trail montagne.
L'objectif est le Marathon des Causses (37km +1700m) fin octobre, et j'aurai déjà une course de préparation fin septembre (30km +1700m). Ma dernière course étant de juin (30km +2000m), j'ai arpenté les sentiers de la Réunion cet été et j'hésite donc entre compétition et trail entre amis.
D'un côté, je me dit qu'avec la course, qui fait 18km (de route) et +1200m, cela va me faire des km en rythme "compét" afin d'être mieux fin septembre.
Cédric place sa réflexion loin de l'objectif et c'est éventuellement celle de septembre sur laquelle il faudra réfléchir au regard de ce que l'on appelle "la zone d'affutage"
Une zone ou l'on entend et lis à peu près tout et n'importe quoi ....
Là encore la modélisation de l’affûtage mérite quelques détails de précision faute de quoi on va y placer dedans l'expression mise à toutes les sauces de "se faire du jus'" ....
Hors "se faire du jus" sur un laps de temps non adapté se transforme souvent à une dperte complète de rythme dont la conséquence sera l' explosion en vol en situation de course
Il me semble essentiel de raisonner sur de plus long terme que la réflexion sur les 15 derniers jours en terme d'affutage
La zone d'affutage certes va déboucher sur un ultime timing de "recharge surcompensatoire" mais pour autant elle même comprend des séances de rythme intense
voir le post spécifique ouvert sur le sujet :
http://www.kikourou.net/forum/viewtopic.php?f=21&t=25788Sans un maintien du rythme si l'on se veut se placer sur le registre de la performance avec la volonté de jouer sa place sur le classement d'un trail de longueur modéré comme celui envisagé par Cédric ( 37km ) , expérience ou pas le maintien du rythme est essentiel !
En ce sens, sur ce type d'effort, il ne me semble pas judicieux de se placer très tôt en position de "recharge surcompensation" imagée dans le langage populaire sportif par le célèbre "je me fais du jus"
Pourquoi conserver l'intensité des séances ?
1. Réduire l'intensité du travail spécifique conduirait à
une diminution des performances de l'organisme notamment celles en lien au transport de l'oxygène .Sans maintien de séquences de haute intensité on ne pourra éviter la chute des adaptations cardiorespiratoire, métabolique et musculaire de l'organisme.
2. Les séances en haute intensité sont fortement mobilisatrices de la filière des glucides.
Se couper de ces séances c'est , à tous les coups,
voir chuter son niveau de captation totale du glucose et cela à cause d'une nette diminution de la sensibilité insulinique.
3. A ceci s'ajoute la coupure de séances à forte intensité déclenchera
une baisse significative de la concentration en glycogène des muscles habituellement fortement sollicité (cf travaux de MUJIKA)
.... pas franchement ce qui se fait de mieux pour se préparer à lâcher les chevaux le jour J !!!
PatAubagne a écrit:Ah la la.... la compet la compet et encore la compét... le classement... la performance.... et tout ça pour quoi? finir comme Amstrong et d'autres (dans le trail aussi d'ailleurs...). Et moi qui avait cru comprendre que le trail c'était autre chose que la course à pieds classique... ben non!!!
Tout ce qui compte c'est la compét, la performance! bahhhh
On s'apprécie beaucoup.... mais là ton discours me gêne
Pour ma part je ne ferais jamais cet espèce d'amalgame qui consiste à placer quasiment dans le même sac les quelques mecs ou filles tricheurs , tricheuses ( au passage force est de constater que ce positionnement n'est pas une exclusivité de l'homo sapiens sportif compétiteur puisqu'il commence bien souvent sur les bancs du collège pour tenter de compenser son manque de travail ou de révision ) ..... et les compétiteurs simplement amateurs en toute éthique de performances ou de défis !!
.....si si l'ambition d'un podium peut rester saine !
Alain