Verdon Canyon Challenge Ultrail - 100 km

Les courses : se retrouver sur les courses, l'avant-course et l'après-course, suivi des courses des kikoureurs, ...
Courir en région : qui veut courir avec moi, où courir près de chez moi, organiser des OFF, des sorties entre kikoureurs, les communautés régionales, où trouver un médecin, un magasin, un club, ...

Voir la fiche de la course sur kikouroù
Verdon Canyon Challenge Ultrail - 102 km 2008 - Aiguines
avec 18 kivaoù, 11 récits pour 2008 et 39 au total, 2 galeries photos, 2 vidéos


Messagepar _azerty » sa fiche K
» 03 Juil 2008, 06:04

Bonjour .
De retour en région parisienne, le boulot a repris ses droits.
Pas trop le temps de rédiger un CR sur mon fiasco dans le Verdon (pourtant j'ai des pistes de réflexion)

En attendant voici 2 diaporamas

L'ambiance (attention certaines photos sont insoutenables)

La course

C'était vraiment un WE "sans", les deux appareils photo ont rendu l'âme. (d'où une qualité de photo moyenne parfois)


PS: pour ceux que ça interesse, il y aura aussi un diaporama sur les quelques jours passés à Marseille. (Ville étonnante)

Domi_en_vacances_dans_3_semaines

Messagepar rapace74 » sa fiche K
» 03 Juil 2008, 06:46

merci pour les photos domi :wink:

Messagepar hagendaz » sa fiche K
» 03 Juil 2008, 07:26

monstertruck a écrit:Bonjour .
De retour en région parisienne, le boulot a repris ses droits.
Pas trop le temps de rédiger un CR sur mon fiasco dans le Verdon (pourtant j'ai des pistes de réflexion)

En attendant voici 2 diaporamas

L'ambiance (attention certaines photos sont insoutenables)

La course

C'était vraiment un WE "sans", les deux appareils photo ont rendu l'âme. (d'où une qualité de photo moyenne parfois)


PS: pour ceux que ça interesse, il y aura aussi un diaporama sur les quelques jours passés à Marseille. (Ville étonnante)

Domi_en_vacances_dans_3_semaines


merci pour les photos
:wink:

et ta cheville comment va depuis??

Messagepar _azerty » sa fiche K
» 03 Juil 2008, 07:32

ostéo94 a écrit:et ta cheville comment va depuis??


La cheville va bien, merci

Plus de peur que de mal. ça a suffit pour me faire douter.

Sur des courses longues (plus encore sous la chaleur), l'équilibre est précaire.
Ces défis me plaisent, mais à mon niveau il faut mieux que tous les voyants soient au vert :cry:

Messagepar Jerome_I » sa fiche K
» 03 Juil 2008, 08:12

monstertruck a écrit:En attendant voici 2 diaporamas

L'ambiance (attention certaines photos sont insoutenables)

La course



Super les photos domi, j'ai bien aimé celle ci:

Image


:lol: :lol: :lol: :roll:

Jérome

Messagepar L'Castor Junior » sa fiche K
» 03 Juil 2008, 08:17

jerome_I a écrit:Super les photos domi, j'ai bien aimé celle ci:

:shock:

L'Castor Junior_ki_comprend_mieux_pourquoi_rapace74_ne_veut_pas_que_tu_mettes_de_la_crème_à_rapacette... :roll:

Messagepar rapace74 » sa fiche K
» 03 Juil 2008, 08:29

:lol: :lol: :lol:

faite un beau ZOOM sur le bras de jerome :wink: :wink:
et regardez la belle marque rose ou il manque de la peau 8) 8) 8)

qd je vois ca je prefere mettre de la creme a rapacette!!!! au moins elle est bien protégée :wink: :wink:

manu_et_toc :!: :!: :P

Messagepar Pier30 » sa fiche K
» 03 Juil 2008, 09:11

Bonjour à tous,
voici mon premier post sur Kikouroù. Il s'agit de mon CR de course de l'Ultra Trail du Verdon. Je tenais à vous le poster car j'ai fini cette course entre autre grâce à l'un de vous, Manu le Rapace pour ne pas le citer. Alors, merci à lui et mes amitiés à vous tous.

Nous sommes vendredi soir, nous retirons, Jérôme et moi, nos dossards sur le site de départ, situé sur les premières hauteurs du Parc Naturel Régional du Verdon, dans le joli village d’Aiguines. Un bénévole examine nos sacs et le matériel obligatoire (2 frontales, couverture de survie, strap, poche d’eau, nourriture, sifflet, casquette). Nous emportons en plus, un t-shirt manche longue en prévision de la nuit pouvant être fraîche à plus de 1500 m et une paire de bâtons. Ces quelques formalités remplies, nous allons prendre un bain plus bas dans le magnifique lac de Sainte-Croix, bleu turquoise et d’une tiédeur inespérée pour le frileux que je suis. Nous remontons ensuite planter la tente au camping, puis nous nous défions autour d’une partie de baby-foot (match nul 4-4) et enfin rejoignons la pasta partie sur les coups de 21h, le temps pour moi de faire une figure libre dans les escaliers de la salle des fêtes et de me démettre l’épaule gauche. Ca commence fort. J’ai faillit abandonner avant même la pasta partie. Ne nous attardons pas sur celle-ci qui nous laissera comme souvenir, seul le sentiment d’un repas inachevé (qu’une assiette de pâtes…sans entrée, ni dessert) servi dans la plus grande désorganisation. Sur ce, nous nous retirons dormir car le week-end sera long.
Nous nous levons en ce samedi estival, sur les coups de 6h30. Le briefing est prévu à 8h45 et le départ à 9h30. Je prends une douche puis nous attaquons le petit déj, composé de pâtes (très original, je sais), de pain d’épice, de pain de mie au miel et de quelques galettes de riz recouvertes de chocolat. Nous accomplissons enfin notre rituel de préparation des pieds. J’y prête une attention particulière, plus encore cette fois-ci car je vais étrenner mes nouvelles Mizuno. Je me barbouille les pieds de crème anti-échauffement, place des sparadraps anti-frottement aux endroits sensibles, puis enfile mes chaussettes anti-ampoule par-dessus. Avec ça, si je rentre en moignons, je porte plainte.
Nous arrivons à 8h30 sur la ligne de départ. L’animatrice commence l’appel des 500 coureurs inscrits sur le 35 et le 102 km : « Que les présents lèvent la main ! ». Oulala !! Ca ne sent pas bon tout ça. Ca sent l’improvisation totale. Finalement, elle décida d’un commun désaccord avec un autre éminent grand ponte des procédures d’appel, de nous héler un par un. Résultat des courses, le départ déjà prévu à une heure tardive, fut lancé avec quelques minutes de retard. Pour ne pas accroître encore celui-ci, l’organisation lança un départ commun aux deux distances, pour mieux rester bloqués dans les ruelles d’Aiguines.
Bref, nous sommes partis, et c’est bien là l’essentiel. Nous attaquons nos 102 km sous un soleil de plomb (35°c à l’hombre) en direction… du Grand Margès ! Tiens donc, mon road book fourni par l’organisation début mai nous indiquait que l’on devait cheminer vers le lac. Encore du bidouillage de dernière minute. Peu importe. Nous attaquons l’ascension par ces 750 m+ en 4 km. Au Clos de la Glacière (km 3), j’accélère quelques dizaines de mètres pour doubler un groupe trop lent à mon goût. Hélas, Jérôme ne suis pas. Je me retourne plusieurs fois mais ne le vois plus. Je ne me fais pas de soucis pour lui. Je sais qu’il reviendra sur moi lorsque le diesel sera chaud. La descente du Grand Margès est l’occasion pour moi de continuer à remonter du monde. La technicité du relief en ralenti plus d’un, ce qui m’incite à couper à travers les buis pour ne pas perdre trop de temps dans la file de coureurs. J’arrive au 1er ravito (10e km) en presque 1h45 !! Je découvre à cette occasion un nouveau type de ravitaillement. L’organisation nous propose ici, non pas des bananes, des oranges, des pâtes de fruits, du chocolat ou des produits du terroir, mais du pain de mie, des Tucs, des Curlys et des lardons crus !!! Il manque plus que le Pastis et la petite ombrelle. Je remplis ma poche d’eau et repart sans solide. Après tout, je ne devrais pas en avoir besoin puisque je me suis chargé copieusement en pâtes de fruits et en fruits secs. Nous attaquons à présent la descente dans le canyon du Verdon, ce pourquoi nous sommes tous là. La descente se fait en plusieurs paliers, plus où moins raids. Depuis le sommet du Grand Margès, nous avons perdu 1000m-. En fond de Gorges, le Verdon est là, majestueux, serpentant avec vigueur entre les gros blocs calcaires. A la première occasion, comme pour le saluer, je m’agenouille sur l’une de ses plages de galets, enlève ma casquette et prends de son eau pour me rafraîchir la tête et les jambes. Cette rivière est à l’origine de ce paysage grandiose. Combien de millions d’années lui a-t-il fallu pour nous offrir un tel paradis ? L’humilité et le respect des lieux est ma seule réponse. La pause terminée, je me positionne à l’entrée du sentier Martel, du nom de son inventeur, père de la spéléologie française et du Parc National des Cévennes. Ce sentier est dessiné, voire même creusé dans la roche. Nous allons l’emprunter sur 3 km. 3 km où nous alternons entre saut de blocs, escalade, passages vertigineux assistés de mains courantes, passages étroits et glissants, échelles… Un vrai régal technique. Pour sortir des Gorges, nous rejoignons le sentier Vidal et ses passages encordés. A l’entame de celui-ci, et en guise de bienvenue, une stèle nous rappelle la mort en ces lieux de Monsieur Intel, sans doute trop pressé de remonté…
Très vite, je récupère un coureur du 35 km, en perte de vitesse. Il s’appelle Régis et vient de Poitou. Autant dire que la douce moiteur de ses marais devait cruellement lui manquer dans ce chaos de roches brûlantes. Je lui regonfle un peu le moral, lui demande de me suivre et surtout de ne rien lâcher. Pendant près d’une heure, nous remontons à la pelle, des âmes en peine. C’est bon pour le mental de remonter le classement. Nous rejoignons le 30e km, lieu de séparation des deux distances, au bout de 5h30 de course. Régis me dit qu’il admire les cent-bornards du jour. C’est son droit. Personnellement, je pense surtout qu’on est complètement fêlé. Au fond de moi, j’avais envie de prendre à gauche comme lui et de filer me la couler douce sur le sable du Lac de Sainte-Croix. A ce moment là, je me demande si ce n’est pas lui qui a raison. 35 km, après tout, c’est déjà pas mal. Il fait tellement chaud, c’est tellement difficile, que le plaisir de courir en montagne, n’atteint pas en ce jour, le plaisir que j’aurais à barboter entre les pédalos. En gros, la lassitude commence à gagner du terrain. Je cherche désespérément une raison de continuer. Il me remercie et finalement je pris le sentier de droite presque machinalement. Régis finit 32e/250 du 35 km. Voilà, un tournant de la course vient d’avoir lieu. Nous nous retrouvons désormais qu’entre hurluberlus, inconscients, frapadingues, masochistes. A ce moment là, je ne vois plus rien de positif. Les jambes font mal, les rayons du soleil carbonisent mes neurones un par un et en plus je me retrouve tout seul au milieu de la Pampa. Je suis au plus bas alors qu’il me reste 72 km à parcourir. Bref, que du bonheur. C’est dans ces moments, qu’il faut conserver un minimum de lucidité pour garder à l’esprit que la roue tourne très souvent et plus vite qu’on ne le croit. Je pense alors à Jérôme, quelque part derrière, sans doute très proche et m’étonne de ne pas l’avoir encore vu débarquer. Je me laisse glisser en direction du Lac en espérant que le parcours nous en approche le plus possible. Nous empruntons un bout de route afin de passer en rive droite du Verdon puis l’itinéraire nous invite à reprendre de l’altitude. Pour moi il était hors de question de remonter sans faire trempette dans le lac. Je demande alors à un touriste de passage le chemin le plus court pour rejoindre une éventuelle plage. Je m’empresse de suivre ses instructions et traverse les bronzés à grandes enjambées, en laissant tomber mon sac et mes bâtons, puis me laisse guider par mon élan retrouvé dans les eaux salvatrices de la Sainte-Croix. Amen !
Mes esprits retrouvés, me voilà prêt pour remettre le couvert. Je reprends la course et attaque la montée du Galetas. Je tombe très vite sur un bivouac improvisé par des coureurs en quête de répit. On échange nos impressions de la journée puis je repars car je suis encore très loin du sommet et encore plus de l’arrivée. Je grimpe en compagnie d’un collègue madrilène. Il me raconte en castillan que son objectif est d’arrivée avant le début de la finale du Championnat d’Europe de football opposant l’Espagne à l’Allemagne. Nous rejoignons, à l’entrée de la forêt domaniale du Montdenier, deux autres trailers avec qui nous nous arrêtons un instant dans un goulet formant dans l’atmosphère, une agréable dépression rafraîchissante. Nous faisons retomber la température de notre corps puis repartons en direction du col de l’âne. Nous sommes alors au 38e km. Le moment pour moi de vivre un nouveau coup de barre. Plus dur que le précédent encore. Je suis victime d’une insolation. Un mal de crâne carabiné qui me cloue au milieu de nul part à 1100 m d’altitude. Je ne parviens plus à marché droit. Ca devient dangereux car je n’ai plus la lucidité suffisante pour placer mes pieds au bon endroit. Je décide alors de trouver un peu d’hombre sous un arbre pour me reposer le temps qu’il faudra. 10 minutes plus tard, qui vois-je sortir du bois ? Non pas le loup, mais Jérôme, frais comme un gardon. Tout à l’opposé de moi. J’essaye alors de repartir avec lui mais très vite, trop vite, je lâche. A « Plein voir », je m’arrête de nouveau. Là, je ne vois plus comment je pourrais finir. L’hypothèse de l’abandon résonne dans ma tête de plus en plus fort. Je m’assois sur une pierre, prends ma tête entre les mains et espère avoir assez de forces pour rejoindre le prochain ravitaillement pour pouvoir rendre mon dossard. A ce moment arrive Manu, alias « Rapace 74 », le Kikouroù de Haute-Savoie. Solidaire dans ma peine, il se pose à mes côtés et me donne un substitut d’aspirine. Il me raconte alors ce qui le fait courir. Aujourd’hui, il court pour son amie, renversée et tuée par un camion peu de temps avant, dont la photo trône sur le dessus de son sac. Il me clame son amour pour sa femme qui l’attend à chaque ravitaillement pour lui regonfler le moral. J’essaye alors de repartir avec lui à l’occasion d’un replat. Mais une fois de plus je ne suis pas. Manu disparaît à l’horizon et me laisse dont mes doutes. Je songe alors à appeler Corinne afin de la remercier de m’avoir refiler son invitation. Pas de bol, ça ne capte pas. Impossible de recevoir le moindre soutien d’une voix connue. J’ai vraiment la tête dans le seau. A la sortie d’un DFCI, je m’assois de nouveau sur un tas de pierres. Petit à petit, mon mal de tête disparaît, je retrouve un peu de lucidité et d’énergie. Soudainement, déboula un trailer dont l’allure me plue immédiatement. J’avais l’impression de me voir avancer. C’était l’occasion pour moi de me relancer dans la course. Je pris sa trace à l’entame de la descente dans le ravin de Grinhan. Il ne descend pas avec aisance ce qui me permet de ne pas trop puiser. Très vite nous rejoignons le ravitaillement du 40e km. Bizarrement, je ne songe plus à l’abandon. Le Pierre nouveau est arrivé. Merci Manu !! Je refais le plein du camelback et attaque le sentier du Bastidon à mi-hauteur des Gorges du Verdon. J’en profite pour faire connaissance avec ce trailer qui m’a permis de me relancer sur un bon rythme. Il s’appelle David, il a 32 ans et exerce le métier de pompier à Nantes. Nous avançons comme un seul homme sous un soleil couchant donnant une teinte rosée au canyon. Le spectacle est merveilleux. La chaleur commence à s’apaiser et les sensations reviennent. Je savais que le plus dur serait de résister jusqu’à la nuit, porteuse de températures plus adaptées à l’effort. A 21h30 nous allumons nos frontales et arrivons au chalet de la Maline (km 48) sur les coups de 23 h où nous attend soupe chaude et pâtes. La surprise fut grande de retrouver ici Jérôme. Nous avons dû faire très fort en ce début de nuit pour revenir sur lui. Nous nous réjouissons à l’idée de finir ensemble. Jérôme quitte le chalet avec 10 minutes d’avance sur David et moi mais nous le rejoignons en fond de Gorges du Verdon. Nous traversons la rivière, non pas à guet comme prévu, mais sur une passerelle fermée par la Préfecture pour des raisons d’insécurité. Encore une belle improvisation de l’organisation. Bref, nous sommes en fond de Gorges et l’objectif est maintenant de rejoindre Aiguines (km 75) avant 5h du matin au risque d’être arrêté par la barrière horaire. Nous allons donc affronter de nouveau le Grand Margès, mais dans l’autre sens. Jérôme n’est pas au mieux. Nous réduisons l’allure pour qu’il reste au contact. Il semble souffrir terriblement des pieds. Malgré tout nous avançons dans l’obscurité, que perce difficilement nos lampes en recherche de rubalises. Celles-ci ne sont pas réfléchissantes ce qui complique notre avancée. Nous peinons à atteindre le sommet du Grand Margès (1577 m) mais l’atteignons sur les coups de 3h du matin. Là, Jérôme s’assois et nous annonce, à David et moi, qu’il va panser ses plais puis rentrer à Aiguines à son rythme et sans doute stopper son aventure au km 75. Je suis déçu de ne pas pouvoir finir à ses côtés cette aventure, mais c’est la dure loi de l’Ultra. J’avale ma peine et attaque la descente technique vers Aiguines. Nous l’atteignons à 4h, soit une heure avant la dernière barrière horaire. Ici, nous ne pouvons plus être arrêté par l’organisation. Seul un mental défaillant pourra nous faire renoncer. Nous nous apprêtions à partir pour la dernière boucle de 27 km quand soudain déboula Jérôme comme une furie. « Je veux en finir avec cette course » clama-t-il à travers l’obscurité. Il a du faire une descente incroyable. Ses pansements lui on redonné une seconde jeunesse. Nous quittons Aiguines tous les trois en espérant rejoindre au plus vite Bauduen où doit nous être servi un plat de pâtes devant nous permettre de finir dans de bonnes conditions. Nous arrivons au bord du lac de Sainte-Croix au petit jour. Nous pouvons ranger la frontale et remettre la saharienne. Nous sommes alors huit à entamer ensemble le tour de la presqu’île. David papote avec un autre trailer et nous distance petit à petit. Nous le retrouverons à l’arrivée. Il finira 10 minutes devant nous. Jérôme et moi repartons pour 400 m+ puis 400 m-. Cette bosse n’était pas prévue dans le roadbook. Nous avons l’impression que l’organisation nous fait passer par là uniquement parce que c’est difficile et qu’il fallait faire du kilomètre. Il n’y a aucune logique de parcours et aucun panorama sur le lac. Cette boucle est sans intérêt et vient conclure en fadeur un trail si merveilleux jusqu’à présent. Le balisage commence à devenir sérieusement nuisible. Il est placé autour des sentiers qu’il ne faut pas emprunter et absent dans la bonne direction. Nous arrivons tout de même à Bauduen mais là, aucun plat de pâtes. Juste des Curlys et des Tucs comme tout au long du parcours. Les membres de l’organisation nous expliquent qu’ils ont changé d’avis. Lamentable. Le sentiment qui me traverse alors, et celui d’une organisation profitant d’un filon touristique et cherchant à faire le moins d’effort possible pour le bien être des coureurs.
Nous repartons sous la chaleur revenue et remontons une dernière fois vers Aiguines. Jérôme souffre toujours autant des pieds. Personnellement, la fatigue m’envahit. Sacrées endorphines. Si je marche, je m’endors. Je dois courir le plus souvent possible tout en marquant des pauses pour ne pas distancer Jérôme et récupérer. Nous sommes proche du but mais nous ne le voyons pas. En revanche, nous voyons en fin de parcours, une profusion de balisage. Les mauvais chemins sont barrés par de grandes bandes de plusieurs mètres. Les rubalises se suivent tous les 3 mètres. On se croirait sur un chantier géant de la DDE .
Enfin… voici Aiguines et son château. Nous traversons une dernière fois la route principale en échappant de peu à une voiture (personne en effet pour nous protéger dans ce virage !!). Nous sommes désormais en vue de l’arrivée. Je sers Jérôme dans mes bras, le félicite pour ce réel exploit et nous franchissons la ligne d’arrivée main dans la main après 25h de course. Nous finissons 50e/253. Contrairement au Tour du Beaufortain où les derniers finishers ont été accueillis comme des vainqueurs, ici personne. Pas de public, pas d’officiel. Pas plus de T-shirt « finisher ». No comment. Quel contraste entre la solidarité des coureurs et la froideur de l’organisation. Nous quittons rapidement les lieux avec une nouvelle victoire sur nous même, mais aussi avec des doutes sur notre futur d’ultratrailer, sur l’utilité d’une telle souffrance, mais aussi avec la conviction que nous sommes plus que jamais, près à affronter le Mont-Blanc. Maintenant, place à la récupération du côté de Sommières.

Messagepar L'Castor Junior » sa fiche K
» 03 Juil 2008, 09:15

Pier30 a écrit:Bonjour à tous,
voici mon premier post sur Kikouroù. Il s'agit de mon CR de course de l'Ultra Trail du Verdon. Je tenais à vous le poster car j'ai fini cette course entre autre grâce à l'un de vous, Manu le Rapace pour ne pas le citer. Alors, merci à lui et mes amitiés à vous tous.

Bonjour Pierre, et bienvenue sur Kikouroù :D
Tu peux enregistrer ton récit sur la fiche de la course, pour qu'il soit accessible plus facilement à tous.
Clique ici.
à+

L'Castor Junior_fan_du_rapace :wink:

Messagepar Pier30 » sa fiche K
» 03 Juil 2008, 09:21

Merci pour ce petit cours d'utilisation. :D

Messagepar _azerty » sa fiche K
» 04 Juil 2008, 13:06

Le VERDON, une tentative d'explication sur le blog

ou en passant par les récits de kikourou

Bonne lecture

Messagepar akunamatata » sa fiche K
» 04 Juil 2008, 13:24

monstertruck a écrit:Le VERDON, une tentative d'explication sur le blog

ou en passant par les récits de kikourou

Bonne lecture


touchant et touché Domi !
quand y'a plus d'gaz dans l'moteur, faut trouver une autre source d'énergie...

Messagepar Khanardô » sa fiche K
» 04 Juil 2008, 14:18

Domi,

Je viens de lire ton récit sur ton blog, et j’y ajoute ma contribution, en toute modestie car ton texte se suffit à lui-même et ne saurait tolérer de commentaire mou du genou.

Et comme je souhaite que l’estime que je te porte puisse être montrée au plus grand nombre, je place cette contribution sur le forum.

Il m’est souvent arrivé, face à des copains qui partaient en montagne de penser à l’échec, au non retour. A force de pousser le bouchon, forcément un jour arrive où c’est trop haut, trop loin, trop froid, trop dur… Alors, à Roissy, on se dit au revoir en pensant adieu, et puis ensuite la vie continue…

Je n’ai jamais imaginé que tu abandonnerais, mais maintenant que tu l’as fait, moi aujourd’hui, je suis content que le trail ne soit pas de l’alpinisme, je suis content que le Verdon ne soit pas dans l’Himalaya. Si tant est que l’on fasse du sport pour trouver ses limites, il vaut mieux les trouver et y survivre, c’est une chose que ne permettent pas toutes les activités !

Je veux aussi te dire, ainsi qu’à tous les prétendants du Verdon, tous ces amoureux qui sont transis depuis le 29 juin, que le Verdon ne fait pas que sembler difficile. Il l’est véritablement, quelque soit la façon dont on tente de l’approcher.
La première fois de ma vie, il me fallut une bonne semaine pour apprivoiser ce vide sidéral et oser me lancer sans trembler dans les lignes de rappel ou les grandes voies de l’Escalès ; et je sais que le jour où j’irai tenter ce fameux trail, je serai beaucoup-beaucoup moins tranquille qu’en Drôme… c’est un exemple ! :wink:

Il y a de grands grimpeurs qui prennent une très jolie couleur vert-pomme quand ils sont dans le Verdon, il y a de très grands trailers qui y prennent des coups de chaud, bref le Verdon c’est le mythe, une forme de beauté qui brûle les ailes…

En tout cas, ton billet dégage une certaine acceptation, si ce n’est une certaine sérénité, et je trouve ça très beau.


Nous grimpons en nous arrachant du vide.


Bises à tous les deux.

Messagepar L'Castor Junior » sa fiche K
» 04 Juil 2008, 14:26

Khanardô a écrit:Nous grimpons en nous arrachant du vide.

Tu te fais rare, Alain, mais tu démontres que quantité et qualité des interventions ne sont pas nécessairement liées.

L'Castor Junior_ki_devrait_en_prendre_de_la_graine,_d'ailleurs... :roll:

Messagepar lolo' » sa fiche K
» 04 Juil 2008, 16:57

l'endorphine est une drogue dure

Même si on pense avoir décroché, il y toujours un moment où on replonge :D

Je pense que Domi va replonger, pas forcément avec un dossard, mais c'est sur.

Il n'y qu'a voir le regard qui pétille des concurrents au départ du course (comme le Verdon par exemple :D ) pour etre convaicu que nous sommes tous des toxicos

Messagepar NICO73 » sa fiche K
» 04 Juil 2008, 16:59

lolo' a écrit:l'endorphine est une drogue dure

Même si on pense avoir décroché, il y toujours un moment où on replonge :D

Je pense que Domi va replonger, pas forcément avec un dossard, mais c'est sur.

Il n'y qu'a voir le regard qui pétille des concurrents au départ du course (comme le Verdon par exemple :D ) pour etre convaicu que nous sommes tous des toxicos


au plus on en a, au plus on en veut

Messagepar al27 » sa fiche K
» 04 Juil 2008, 17:45

Le Verdon est une épreuve mentale,
Manu avait son dopant (merci Rapacette).
Tout est fait pour être miné sur cette course: le terrain, l'orga, les ravitos, la chaleur.
Beaucoup de gens affutés se sont pris une bonne baffe. Ça ne m'a pas dissuadé d'y retourner mais je saurai à quoi m'en tenir la prochaine fois.
A plus,
Al27

Messagepar joy » sa fiche K
» 04 Juil 2008, 18:19

Ouai!!! Le al27 l'a pas tort rdv next year...

Messagepar ampoule31 » sa fiche K
» 04 Juil 2008, 18:46

Depuis le début de semaine je me pose la question si j'y vai ou pas l'année prochaine, bon y a pas de raison que je m'y refuse, mais me voilà prévenu ; grosse solidarité entre coureurs et bénévoles, l'organisation ben je ferai comme certains, je compterai sur moi même.

Par contre la difficulté de l'épreuve me pousse vraiment à y participer.

Donc comme Al27 je suis prévenu pour la prochaine fois, c'est à dire surement en 2009.

Merci pour tous vos commentaires quels qu'ils soient.

Messagepar Joe One » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 13:24

enfin mon récit

Messagepar Stéphanos » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 17:04

bonsoir ,
Depuis hier,j'ai parcouru beaucoup de récits,de posts concernant ce trail.
C'est une belle course que je ferai à l'avenir;mais je veillerai à y aller frais comme un gardon(pas en ayant un 100km dans les pattes 6 sem. auparavant)pour mettre toutes les chances de mon coté, car cela doit être du costau et la moindre erreur ne pardonne pas surtout dans une fournaise!
bravo à vous tous qui avaient tentés l'aventure.

Messagepar Joe One » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 17:09

on s'y retrouvera l'an prochain alors... avec Chris sur le 35 :lol:

Messagepar joy » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 17:24

RDV l'année prochaine les potos ct super tip top cette rando course :wink: .
A bientôt de remettre le couvert. :lol:

Messagepar rapace74 » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 17:51

d'apres les "on dit" les course ne se refait pas l'année prochaine
mais je n'ais pas de sources sure

en tout cas ce sera sans moi :wink: :wink:

manu :wink:

Messagepar NICO73 » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 17:53

Je serai là pour le 35 pour le terminer et aussi pour passer plus de temps avec les Kikoureurs !

Messagepar Stéphanos » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 18:14

Joe One a écrit:on s'y retrouvera l'an prochain alors... avec Chris sur le 35 :lol:

non :!: non :!: pas l année prochaine :!: d' une part je vais attendre que l'orga. s'améliore :wink: : voir se renouvelle :)
et d'autres parts, je serai à la grande manifestation de Crest dans la Drôme au moi de Mai,oû tout plein de kikous sont attendus :wink:

Messagepar ampoule31 » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 18:22

steph42.195 a écrit:
Joe One a écrit:on s'y retrouvera l'an prochain alors... avec Chris sur le 35 :lol:

non :!: non :!: pas l année prochaine :!: d' une part je vais attendre que l'orga. s'améliore :wink: : voir se renouvelle :)
et d'autres parts, je serai à la grande manifestation de Crest dans la Drôme au moi de Mai,oû tout plein de kikous sont attendus :wink:


Ah :!: Toi aussi te reviends à Crest :!:

Quoique tu n'habites pas loin, et puis tu es déja arrivé pour l'apéro et les olives, pour moi par contre il faudra me garder une biouse au frais.

Messagepar rapace74 » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 18:25

steph42.195 a écrit:
Joe One a écrit:on s'y retrouvera l'an prochain alors... avec Chris sur le 35 :lol:

non :!: non :!: pas l année prochaine :!: d' une part je vais attendre que l'orga. s'améliore :wink: : voir se renouvelle :)
et d'autres parts, je serai à la grande manifestation de Crest dans la Drôme au moi de Mai,oû tout plein de kikous sont attendus :wink:


moi aussi sur le 100km et rapacette on ne sait pas encore :roll: :roll:

manu

Messagepar Stéphanos » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 18:51

moi aussi sur le 100km et rapacette on ne sait pas encore :roll: :roll:

manu

oui, tout plein de kikous :!: :wink:

Messagepar . » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 19:35

Ouh la la, vous vous projetez vachement loin, d'ici le mois de mai l'année prochaine, il aura coulé beaucoup d'eau sous les ponts, Il n'empèche que si je peux j'y serai. :P

Messagepar al27 » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 19:58

Salut,
Je ne connaissais pas Crest, je suis allé sur le site, c'est vrai que c'est tentant...à voir..
A plus,
Al27

Messagepar . » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 20:08

Tu verras c'est sympa, et si les améliorations demandées sont apportées, ce que je ne saurais douter, c'est un défi à connaître. :wink:

Messagepar Yantri74 » sa fiche K
» 05 Juil 2008, 22:09

les améliorations :lol: :lol: tu parle
j'ai fini cette course en 2007 ravito bof mais la température était environ 25° et le départ à 3h30 et les20 premiers kil bord du lac cad 2h30 en courant.(finisher en 19h et des poussières)

cette année 35° même ravitos ou pire des dés de jambons et lardons pas cuit en plein soleil, eau toujours chaude=35°et cola pareil
départ 9h30 plein cagnare on commence par les difficultés :oops: 1 table de 1x1 pour 400coureurs au 1er rav.
je passe les détails j'ai arrêté aux 50kil à 20h ne voulant pas prendre de risque sur le chemin de Martel seul de nuit et de finir en titubant sur les 20 derniers kil à plat fait même pour le premier en 3 à 4h.
:x :x
Cette course est à faire pour son site extraordinaire vraiment grandiose mais si mal organisée :evil:

solution course en autonomie complète poche isotherm+sandwich maison :P

l'esprit est différent :wink:

Messagepar . » sa fiche K
» 06 Juil 2008, 13:05

Je ne comprend pas une partie des praticipants à de telles courses, ça se nomme ULTRA donc ça veut dire quelque chose et ce n'est pas pour ceux qui confort est le maitre mot :x :shock: 8) :?:
La où moi je ne suis pas d'accord, c'est sur l'accueil, la pasta partie, le tee shirt en une seule taille, les à cotés de la course, la gestion des départs "et des arrivées" :) :( :(
Au niveau sécurité, c'était à priori assuré et bien assuré, au niveau quantitatif c'était assuré, au niveau barrière, elle était au bon endroit (même si ça fait ch..) :x
Perso sur les ravitos j'ai toujours eu de quoi manger (jambon, saucisson fromage, tuc, curly) et boire eau et coca. C'est sur ce n'est pas la panacée mais moi je suis la pour me "démonter la tête" et essayer de finir (je n'y suis pas arrivé mais ce n'est que partie remise, échec ne faisant pas parti de mon vocabulaire) :evil: :twisted:
Maintenant le pipo et la polémique, ça me sort par les yeux, en beaucoup plus calme il ya la pétanque, quoique :!: :twisted: :twisted: :twisted:
Si on ne veut pas souffrir, on pratique différenment et on verra que pour figurer il faut aussi se défoncer mais en plus il faut le gerer au quotidien, car 100 ou 200 g de trop changent le résultat :?

Messagepar NICO73 » sa fiche K
» 06 Juil 2008, 13:27

Tricycle a écrit:Je ne comprend pas une partie des praticipants à de telles courses, ça se nomme ULTRA donc ça veut dire quelque chose et ce n'est pas pour ceux qui confort est le maitre mot :x :shock: 8) :?:
La où moi je ne suis pas d'accord, c'est sur l'accueil, la pasta partie, le tee shirt en une seule taille, les à cotés de la course, la gestion des départs "et des arrivées" :) :( :(
Au niveau sécurité, c'était à priori assuré et bien assuré, au niveau quantitatif c'était assuré, au niveau barrière, elle était au bon endroit (même si ça fait ch..) :x
Perso sur les ravitos j'ai toujours eu de quoi manger (jambon, saucisson fromage, tuc, curly) et boire eau et coca. C'est sur ce n'est pas la panacée mais moi je suis la pour me "démonter la tête" et essayer de finir (je n'y suis pas arrivé mais ce n'est que partie remise, échec ne faisant pas parti de mon vocabulaire) :evil: :twisted:
Maintenant le pipo et la polémique, ça me sort par les yeux, en beaucoup plus calme il ya la pétanque, quoique :!: :twisted: :twisted: :twisted:
Si on ne veut pas souffrir, on pratique différenment et on verra que pour figurer il faut aussi se défoncer mais en plus il faut le gerer au quotidien, car 100 ou 200 g de trop changent le résultat :?


je suis d'accord, ce sujet permet au prochains participant de connaitre le contenu de l'épreuve et ses difficultés. Quand on se décide de participer, on sait que ce sera avec une bonne préparation. Si on veut du confort, on reste à la maison !

NOTA : il est tout de même utile de renseigner l'organisation sur des points qu'ils peuvent améliorer, surtout en terme de sécurité.

Messagepar joy » sa fiche K
» 06 Juil 2008, 13:43

Pour ma part je suis un guerrier alors !!! le reste c'est que de la poesie :lol: .

Messagepar Stéphanos » sa fiche K
» 06 Juil 2008, 14:14

je suis d'accord, ce sujet permet au prochains participant de connaitre le contenu de l'épreuve et ses difficultés. Quand on se décide de participer, on sait que ce sera avec une bonne préparation. Si on veut du confort, on reste à la maison !

tout à fait d'accord, c'est pourquoi,l'ayant envisagé dans un premier temps,ce ne sera pas pour l'année prochaine, j'irai frais et ferai avec l'orga. soit elle médiocre :!: , en toute connaissance de cause :wink: d'oû l'intérêt de ce forum,et je remercie tous les participants

Messagepar Yantri74 » sa fiche K
» 06 Juil 2008, 16:31

8)tous était axé sur la sécurité ceux qui n'avait pas la chasuble jaune fluo pour la voiture maintenant c'est fait :shock:
moi je recherche une ambiance cool dans l'ultra et pas une épreuve militaire

salut les guerriers


:twisted: :wink:

Messagepar . » sa fiche K
» 06 Juil 2008, 18:36

Il n'est pas question de guerrier, ni d'ambiance militaire (surtout que ça ne veut rien dire). :evil:
Il y a la rando oraganisée où les buts sont tout à fait repectables et interessants mais différents. :) :shock: 8)
Ce truc n'est pas une rando, alors libre à chacun de s'y inscrire quand même mais il ne faut pas s'attendre à être chouchouté. :twisted:
Ceci je le répète, sur la course elle même par contre les à cotés doivent être à la hauteur si l'on veut que les participants gardent un bon souvenir et aient envie de revenir. :wink:

Messagepar stefgas » sa fiche K
» 06 Juil 2008, 18:46

moi je garderai pour la deuxième année un bon souvenir, être arrivé en moins de 25h et surtout cette superbe rencontre avec Gilles et Anne-Marie. Je suis parti avec ma réserve alimentaire et je n'ai compté sur l'organisation qu'au niveau du réapprovisionnement de l'eau. Mais il est vrai qu'il manquait pas mal de choses pour que ce soit parfait, mais bon, tu as encore plus de satisfaction quand tu termines ce genre d'épreuve. Ne vous découragez surtout pas et pour ceux qui reviendront, vous savez à quoi vous attendre. Amicalement.

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