Merci à celles et ceux qui ont cru en moi malgré une longue saison (14 courses en 2018) et un Sparnatrail 2017 catastrophique au-delà du 35e KM (hypothermie, impossibilité de me servir de mes mains) ! J'avais moi aussi fait mon enquête avant la course. Aurélien COLLET (867) était le coureur le plus rapide a priori, mais c'était aussi sa première édition : faisant la course en tête, il a perdu le balisage et fait une erreur qui lui vaudra la disqualification. Ambroise BONFILS (765), récent vainqueur de l'Alésia Trail - Vercingétorix, était non partant. La victoire revient à Damien LOITRON (756 mais avec une cote récente à 780 sur l'Ut4M100 Master), parti prudemment (on a fait un bout ensemble après vingt minutes de course). Du côté des récidivistes du Sparnatrail, Antoine ROUGIEUX (755) assumait son départ canon alors qu'Alberto TRISTANTE (687) devait décrocher en fin de course (mais fait mieux qu'en 2017), à l'image de Sébastien REICHENBACH (755). Damien VIERDET (724) n'allait pas à son rythme habituel quand je l'ai doublé et finira par abandonner. Quant à moi, je suivais mon plan maintes fois éprouvé en acceptant de laisser partir (et les queues de poisson aussi
) pour me concentrer sur une gestion la plus régulière possible de mon effort. Il ne fallait pas oublier Jérôme NOIZIER (708 sur la 6000D), quasi inconnu dans le monde du trail, mais détenteur d'une marque à 7:14:47 sur 100 km (et de très beaux chronos aussi sur 10 km). Les bonnes surprises sont venues de Patrick ARCÉ (641, 4e) et Edgar DIAS (648, 5e) : à suivre.
Chez les femmes, il y avait un monde d'écart entre les trois premières et les autres mais il n'était pas évident de trouver le podium dans l'ordre. Le classement ITRA étaient en faveur de Sylvie QUITTOT (640), finalement deuxième.