oui c'est l'idée, le matin ça tire au réveil puis ça passe.
Pourquoi arrêter de courir si ça ne te fait pas mal quand tu cours ?
Il n'y a pas plus pro-sciences et pas plus anti pseudos-médecines que moi mais il faut quand même accepter l'idée que tout ce qui ressemble de près ou de loin à une tendinopathie ou un bobo de coureur reste assez inexplicable.
On n'est jamais vraiment trop sûr de la raison pour laquelle ça arrive ni vraiment certain que l'action qu'on a eu pour la guérir est vraiment liée à la disparition de la dite douleur.
Et je ne me lancerai pas ici dans un débat sur l'utilité des semelles et des podologues, j'ai assez donné ailleurs, dans une autre vie
Je suis assez persuadé que les médecins te disent d'arrêter le sport, plus par prudence que par réelle conviction. Ou en suivant une pseudo logique qu'ils n'ont pas nécessairement confrontée à des études sérieuses allant dans ce sens.
Pour ma part, j'ai souffert d'à peu près toutes les douleurs possibles et imaginables qui accablent les coureurs, des talalgies, des périostites, des TFL, des tendinites explicables et d'autres inexplicables, des douleurs qui piquent, des qui grattent, des qui restent d'autres qui partent...
Je les ai toutes traitées de la même manière et mon toubib (médecin du sport) ne fait pas mieux que moi : arrêt et AINS pendant la phase aiguë (rarement plus d'une semaine) reprise douce et progressive le plus rapidement possible, puis mépris et doliprane. Jusqu'ici je touche du bois, elles ont toutes disparu. Au bout d'un moment. Plus ou moins long
Sauf une. J'ai une douleur chronique à l'épaule liée à une vielle luxation de l'acromion qui revient des fois, et qui repart comme elle est venue.
J'ai comme beaucoup considéré que je méritais des réponses et suis tombé dans le jeu des examens couteux types scintillographie, IRM, scanner, radio, écho et j'en passe. Aujourd'hui, sincèrement, sur ce genre de pathologie, je suis persuadé que le plupart du temps, elles ne servent à rien. Pour mon épaule, j'ai fait à peu près toutes les images possibles et imaginables, dans des top cliniques (j'habite aux Lilas, donc pile poile entre la clinique des Maussins et la clinique des Lilas). C'est pro, c'est cher et pourtant, j'avais vraiment mal et on ne voyait vraiment rien. J'avais lourdement insisté auprès de mon toubib qui me signait des ordonnances d'imagerie sans trop y croire et qui à chaque fois que je revenais bredouille, me disais "ça ne m’étonne pas".