Tor des géants & Cie 2025

Pour les pro de la logistique Toresque, quelles solutions pour venir faire le Tor sans venir avec sa caisse?
Une année de fermeture du tunnel je suis sceptique par certaines proposition genre celle de SNCF Connect surtout autant à l'avance

Flixbus jusqu'à Aoste. Très pratique et pas cher
Puis de Aoste a Courmayeur il y a des bus toutes les 30mn pour quelques euros
C'est ce que j'ai fait l'annee derniere au depart de Nice et je vais refaire pareil cette annee.

Bonjour les TORistes !

Je pense prendre mon sac 15litres EVADICT sur le Tor que j'ai utilisé pour la Swisspeak 170 et l'UTMB.
Je pense qu'au niveau du volume cela ira, je vais privilégiez la place pour les habits chaud/pluie et prendre moins de bouffe (ravito nombreux à priori).

Mais la question que je me pose, en cas de mauvais temps (J'ai eu grand soleil sur la Swisspeak et UTMB...) comment gérer le sac et les habits à ne pas mouiller... Avez-vous un sac étanche ? Emballez-vous vos habits dans un sac intérieur étanche ?
En général je prend des sachets plastiques pour emballer mes habits chaud. Et vous ? Des conseils ?

Pour les bases de vie, je pense prendre suffisament d'habits de rechange car en cas de pluie, il ne sera pas trop possible de sécher...

Merci de vos lumières !

Pense qu’il faudra peut-être y mettre les crampons, des gros gants, un poncho… si les conditions sont mauvaises comme l’an dernier.
15l ça peut le faire en mettant les crampons dans la poche filet.
J’ai un sac Instinct présumé étanche, mais je mets quand même dans des poches à zip étanches, ça permet de mieux compresser et de mieux ranger.

Bonjour les TORistes !

Je pense prendre mon sac 15litres EVADICT sur le Tor que j'ai utilisé pour la Swisspeak 170 et l'UTMB.
Je pense qu'au niveau du volume cela ira, je vais privilégiez la place pour les habits chaud/pluie et prendre moins de bouffe (ravito nombreux à priori).

Mais la question que je me pose, en cas de mauvais temps (J'ai eu grand soleil sur la Swisspeak et UTMB...) comment gérer le sac et les habits à ne pas mouiller... Avez-vous un sac étanche ? Emballez-vous vos habits dans un sac intérieur étanche ?
En général je prend des sachets plastiques pour emballer mes habits chaud. Et vous ? Des conseils ?

Pour les bases de vie, je pense prendre suffisament d'habits de rechange car en cas de pluie, il ne sera pas trop possible de sécher...

Merci de vos lumières !

Salut, pour ma part durant cette édition pluvieuse et neigeuse, jai géré avec des sacs étanche dans le sac, et un poncho par dessus ma veste de pluie/sac pour éviter qu'il prenne trop l'eau (poncho décat que j'ai découpé pour dégager les jambes et faire plus light). J'avais aussi une 2ème veste de pluie dans le sac BV (parce que c'est toujours frustrant de remettre une veste de pluie trempée sur des habits secs, mais j'en ai pas eu besoin), et bien sure le pantalon de pluie.

J’ai un sac Instinct présumé étanche, mais je mets quand même dans des poches à zip étanches, ça permet de mieux compresser et de mieux ranger.

+1
Faut pas compter sur les compartiments étanches, toujours organiser par ziplock pour faciliter le rangement et l'accès et protéger.
Le problème c'est quand tu veux enlever des trucs trempés, peut etre prévoir une solution pour faire sécher certains sur le sac

J’ai un sac Instinct présumé étanche, mais je mets quand même dans des poches à zip étanches, ça permet de mieux compresser et de mieux ranger.

+1
Faut pas compter sur les compartiments étanches, toujours organiser par ziplock pour faciliter le rangement et l'accès et protéger.
Le problème c'est quand tu veux enlever des trucs trempés, peut etre prévoir une solution pour faire sécher certains sur le sac

Aucune légitimité à conseiller sur du long comme le Tor mais un peu d'expérience sur l'humidité sur base d'un passé nautique. A ces excellents conseils d'emballages étanches (y compris un pour stocker les effets humides d'ailleurs) et de dispo de séchage j'ajoute juste un truc : si l'effet a été trempé par la sueur, ne pas hésiter à le rincer à l'eau douce (ruisseau ou lac s'il s'en trouve sur le chemin, pluie, etc.), outre éviter les odeurs et améliorer la sensation si on doit reporter, ca sèche tout simplement nettement mieux.

Le problème c'est quand tu veux enlever des trucs trempés, peut etre prévoir une solution pour faire sécher certains sur le sac

Oui, très important, un sac étanche pour le mouillé, et quand le soleil sort, on accroche au sac derrière pour sécher.

Sac poubelle dans le drop bag pour les affaires sales. c'est toujours un grand moment olfactif quand on l'ouvre de retour chez soi....

J’ai des sacs poubelles qui sentent bon, ça camoufle l’odeur pour le retour dans la voiture

Bonjour les coureurs, Nouveau sur Kikourou et inscrit sur le Tor 2025 j'ai parcouru la discussion 2024 et 2025. J'ai une question sur le D+ à faire minimum par semaine jusqu'à Courmayeur. Avez-vous des suggestions issus de votre expérience pour juste finir . Merci et bon WE

Aujourd'hui l'arrivée du Giro était à Champoluc, souvenir fatigué

Bonjour les coureurs, Nouveau sur Kikourou et inscrit sur le Tor 2025 j'ai parcouru la discussion 2024 et 2025. J'ai une question sur le D+ à faire minimum par semaine jusqu'à Courmayeur. Avez-vous des suggestions issus de votre expérience pour juste finir . Merci et bon WE

Ma petite expérience de finisher en 146h, entraînement de mai à juillet en marche course avec environ 3000md+ par semaine en moyenne, en gros accumuler des heures en montagne sans trop se fatiguer, départ en vacances 2ème semaine d'août pour ma part et malade pendant 2 semaines, au retour ça ne valait plus le coup de s'y remettre. Du coup arrivé ultra frais au départ ,
Pendant la course peu de descentes courues pour préserver les genoux et c'est passé crème malgré une météo changeante et un blocage de 2h à Frassatti.

Salut à tous,

Selon vous qui avez déjà participé au Tor, quelles sont les bonnes ou mauvaises surprises à prendre en compte dans le parcours ?
Est-ce que par exemple, il y a certaines barrières horaires qui semblent plus compliquées à tenir, ou au contraire des barrières horaires larges permettant de lever un peu le pied ?
Est-ce que certaines sections semblent ok sur le papier alors qu'en fait le terrain est difficile (Longue descente plus usante que prévue ou avancée très lente à cause de la nature du terrain ou barrière horaire très courte sur une section, ...)

Voici les étapes pour vous remettre en tête:
Étape 1 : Courmayeur - Valgrisenche (environ 50 km, 4747 m D+).
Étape 2 : Valgrisenche - Cogne (environ 58 km, 5082 m D+).
Étape 3 : Cogne - Donnas (environ 45 km, 2698 m D+).
Étape 4 : Donnas - Gressoney St Jean (environ 54 km, 6086 m D+).
Étape 5 : Gressoney St Jean - Valtournenche (environ 33 km, 3187 m D+).
Étape 6 : Valtournenche - Ollomont (environ 48 km, 4904 m D+).
Étape 7 : Ollomont - Courmayeur (environ 50 km, 4210 m D+).

Merci d'avance de vos précieux partages d'infos !

Oui, quel plaisir de se replonger dans le Roadbook, et je te remercie pour ta question.

Déjà, je te dirais que tu t’apprêtes à vivre l’une des plus belles aventures de ta vie — rien que ça ! Et donc, j’envie tous les inscrits de cette édition à laquelle je ne participerai pas cette année, et à qui je souhaite le meilleur !

Pour revenir à mon commentaire — totalement personnel et subjectif, en lien avec mon niveau — sur les étapes : d’autres coureurs auront sûrement un avis très différent du mien.

1/ Oui, on peut dire que les étapes à numéro pair sont les plus compliquées, et les numéros impairs les moins compliquées. Développons un peu, car il y a de nombreuses nuances à apporter.

2/ La première étape se déroule assez facilement — c’est logique, on est encore frais. Un point de difficulté à noter cependant : les derniers hectomètres du Passo Alto, et le chantier de la descente de ce même col. Cela dit, le paysage y est magnifique.

3/ L’étape 2, depuis Valgrisenche, est selon moi — de loin — la plus difficile en termes d’usure, de D+, et de conditions (c’est de nuit). Même la longue piste pour rejoindre Cogne, en plein soleil vers l’heure du déjeuner, est épuisante. On arrive à Cogne bien entamé.

4/ L’étape de Cogne à Donnas : la difficulté se situe dans les derniers kilomètres (souvent de nuit) dans la vallée. C’est interminable, sans grand intérêt visuel : des ponts, des raidillons absurdes, on ne sait plus où on va... et on lutte contre le sommeil. On croit arriver à Donnas, mais on traverse d’autres bourgs sans rapport. Il faut s’y préparer psychologiquement, c’est très éprouvant.

5/ De Donnas à Gressoney : Oui, c’est assez dur après le refuge de Coda. Je conseille vraiment de dormir au moins 1h30 à Donnas, sinon on traverse cette section comme un zombie. La réserve naturelle est splendide, mais les sentiers y sont très techniques. Les cols ne sont pas longs. Attention à la descente (chantier) du Crey du Loup.
Moment de grâce au refuge de Niel : à partir de là jusqu’à Gressoney, c’est plutôt simple. Le col de Lazouley et la descente sur Gressoney se font bien, sans difficulté majeure.

6/ De Gressoney à Valtournenche : Oui, c’est plutôt simple. Une montée sèche mais sans piège jusqu’au Pinter, puis descente sur Champoluc : arrête-toi prendre un cappuccino en terrasse. Enjoy the life... avant la remontée au col des Nannaz et la descente vers Valtournenche. (J’ai un trou de mémoire ici, je ne me souviens plus de cette descente... à part que je voulais abandonner à ce moment-là. Mais j’étais blessé, donc mon conseil : ne pas trop s’écouter.) Bref, ça passe crème.

7/ De Valtournenche à Ollomont : Oui, c’est très compliqué. Si tu ne dors pas à Valtournenche, tu seras dans le dur. Cette section se fait souvent de nuit. Pour moi, ça a été un enfer à deux reprises. Mais si tu atteins le petit jour, les paysages sont sublimes avec vue sur le Cervin. Deuxième gros morceau : l’arrivée à Oyace, et surtout sa sortie avec un D+ infernal dès les premiers hectomètres. En s’approchant du col Brison, ça redevient plus simple.
Descente sur Ollomont : je ne m’en souviens plus, donc c’est que c’était facile.

8/ Dernière étape : la vraie difficulté, c’est... la base vie d’Ollomont. Atroce : deux douches froides, impossible de dormir. Mon conseil : ne t’attarde pas. Mange, et repars vite !
Ensuite, ce n’est que du bonheur. Montée vers Champillon : si pas de tempête de neige, ça passe tout seul. Longue descente sur Saint-Rhémy : roulante, peut-être un peu longue, mais tu sens la fin approcher.
Et surtout... le col de Malatra. Le plus beau du Tor ! Tu savoures, tu déroules. Aucune difficulté si la météo est bonne. Arrête-toi au refuge Frassati pour un vrai déjeuner (à acheter sur place) et discute avec les randonneurs qui seront bluffés.
Une fois le col de Malatra passé : tu es déjà finisher !

Le reste, c’est du bonus. Tu déroules, tu profites du paysage, tu pleures aussi.
Mont de la Saxe pour les dernières photos, puis la descente vers Courmayeur. Prends ton temps, appelle ta famille pendant la descente (un peu un chantier au début, mais on s’en fout — là, on est en lévitation !).

Enjoy your Tor !

Grégory

Bonjour les coureurs, Nouveau sur Kikourou et inscrit sur le Tor 2025 j'ai parcouru la discussion 2024 et 2025. J'ai une question sur le D+ à faire minimum par semaine jusqu'à Courmayeur. Avez-vous des suggestions issus de votre expérience pour juste finir . Merci et bon WE

Un seul conseil très important :
Avoir cassé les fibres dans les descentes au moins jusqu'à J-15 : important de ne pas avoir des courbatures durant le Tor. Perso je me faisais un Ultra (la TDS) pour se faire (mais finalement c'est un peu trop rapproché pour la récup des nuits blanches).

Et fais du fondamental autant que tu peux durant l'été.

Pense qu’il faudra peut-être y mettre les crampons, des gros gants, un poncho… si les conditions sont mauvaises comme l’an dernier.
15l ça peut le faire en mettant les crampons dans la poche filet.
J’ai un sac Instinct présumé étanche, mais je mets quand même dans des poches à zip étanches, ça permet de mieux compresser et de mieux ranger.

Oui 15 litres : parfait.

Toujours une tenue complète de change à chaque BdV

Ne te prends pas la tête avec le côté étanche en cours de route. L'important : une SUPER Gore Tex (attention pas de type "sac poubelle à la mickey", il faut un textile à au moins 450 g pour randonneur) pour le haut et un pantalon vraiment bien éprouvé étanche pour les jambes. Donc pas besoin d'avoir en plus du matos étanche dans ton sac puisque tu es devenu étanche toi même.

Bonjour les coureurs, Nouveau sur Kikourou et inscrit sur le Tor 2025 j'ai parcouru la discussion 2024 et 2025. J'ai une question sur le D+ à faire minimum par semaine jusqu'à Courmayeur. Avez-vous des suggestions issus de votre expérience pour juste finir . Merci et bon WE

Je me permets de mettre une piece ici meme si je suis certainement parmi les moins rapides ici

Pas besoin de se faire un noeud au cerveau avant ce voyage, un peu de rando a la journee entre 2000 et 3000 jusqu'a 15 jours avant en testant le sac et la nourriture et ca devrait suffire pour terminer

Merci pour ces infos détaillées !

Actuellement je fais face à un dilemne: le sac.
Comme on peut partir avec une température agréable en fond de vallée et se retrouver avec un -15° et de la pluie/neige sur un col, il faut pouvoir dans le pire des cas transporter des couches chaudes et des couches imperméables dans le sac. J'ai un sac 15litre (Decathlon Evadict 2023) que j'ai utilisé sur la Swisspeaks 170 en 2023 et l'UTMB en 2024, et qui était adapté à mon besoin.
Le sac n'est pas optimal pour les rangements et la tenue au corps mais il a fait le job.

Mais en testant l'autre jour ce sac 15l en ordre de marche "TOR 2025 condition froid/pluie", il est rempli à bloc ! (Dans le cas cité plus haut où en partant d'une base de vie il faut chaud et que tu pars en short, mais qu'ils annoncent froid et pluie dans les heures à venir).

Bref, le plus gros volume est pris par ma veste Arct'eryx Alpa qui ferait 450g et qui est très protectrice mais très encombrante... L'alternenative serait de prendre une veste pluie légère et un poncho de secours à rajouter au cas où...
Ou je songe à prendre un sac Instint XX 18l-24l plutôt adapté aux courses en autonomie de quelques jours, mais qui me permettrait de ne pas me poser de questions si je veux y mettre toutes mes couches chaudes et pluie sur une étape du TOR. Bref, je ne sais tout simplement pas comment rentrer dans un sac 15 litres le matos suivant, dans le pire des cas:

2 frontales + les batteries
1 pull chaud d'environ 200g
1 polaires légère d'environ 200g
1 doudoune
1 collant de course Odlo
1 pantalon pluie
1 veste pluie Hardshell de 450g (Ou veste pluie légère 200g et poncho de secours 100g)
1 coupe-vent
crampons
Couvertures de survie
Kit pansement désinfectant
Gants chaud
Gants fin
Bonnet ski de fond
2 buff
2 barres et 2 compotes
2 flasques de 500ml
Gobelet + bol pliable
Accupack 5000mAh

Suis-je fou ? Dois-je m'interner et faire une cure d'amaigrissement de sac et réciter des mantras tibétains dans une grotte ?
Merci de vos lumières !

Oui, quel plaisir de se replonger dans le Roadbook, et je te remercie pour ta question.

Déjà, je te dirais que tu t’apprêtes à vivre l’une des plus belles aventures de ta vie — rien que ça ! Et donc, j’envie tous les inscrits de cette édition à laquelle je ne participerai pas cette année, et à qui je souhaite le meilleur !

Pour revenir à mon commentaire — totalement personnel et subjectif, en lien avec mon niveau — sur les étapes : d’autres coureurs auront sûrement un avis très différent du mien.

1/ Oui, on peut dire que les étapes à numéro pair sont les plus compliquées, et les numéros impairs les moins compliquées. Développons un peu, car il y a de nombreuses nuances à apporter.

2/ La première étape se déroule assez facilement — c’est logique, on est encore frais. Un point de difficulté à noter cependant : les derniers hectomètres du Passo Alto, et le chantier de la descente de ce même col. Cela dit, le paysage y est magnifique.

3/ L’étape 2, depuis Valgrisenche, est selon moi — de loin — la plus difficile en termes d’usure, de D+, et de conditions (c’est de nuit). Même la longue piste pour rejoindre Cogne, en plein soleil vers l’heure du déjeuner, est épuisante. On arrive à Cogne bien entamé.

4/ L’étape de Cogne à Donnas : la difficulté se situe dans les derniers kilomètres (souvent de nuit) dans la vallée. C’est interminable, sans grand intérêt visuel : des ponts, des raidillons absurdes, on ne sait plus où on va... et on lutte contre le sommeil. On croit arriver à Donnas, mais on traverse d’autres bourgs sans rapport. Il faut s’y préparer psychologiquement, c’est très éprouvant.

5/ De Donnas à Gressoney : Oui, c’est assez dur après le refuge de Coda. Je conseille vraiment de dormir au moins 1h30 à Donnas, sinon on traverse cette section comme un zombie. La réserve naturelle est splendide, mais les sentiers y sont très techniques. Les cols ne sont pas longs. Attention à la descente (chantier) du Crey du Loup.
Moment de grâce au refuge de Niel : à partir de là jusqu’à Gressoney, c’est plutôt simple. Le col de Lazouley et la descente sur Gressoney se font bien, sans difficulté majeure.

6/ De Gressoney à Valtournenche : Oui, c’est plutôt simple. Une montée sèche mais sans piège jusqu’au Pinter, puis descente sur Champoluc : arrête-toi prendre un cappuccino en terrasse. Enjoy the life... avant la remontée au col des Nannaz et la descente vers Valtournenche. (J’ai un trou de mémoire ici, je ne me souviens plus de cette descente... à part que je voulais abandonner à ce moment-là. Mais j’étais blessé, donc mon conseil : ne pas trop s’écouter.) Bref, ça passe crème.

7/ De Valtournenche à Ollomont : Oui, c’est très compliqué. Si tu ne dors pas à Valtournenche, tu seras dans le dur. Cette section se fait souvent de nuit. Pour moi, ça a été un enfer à deux reprises. Mais si tu atteins le petit jour, les paysages sont sublimes avec vue sur le Cervin. Deuxième gros morceau : l’arrivée à Oyace, et surtout sa sortie avec un D+ infernal dès les premiers hectomètres. En s’approchant du col Brison, ça redevient plus simple.
Descente sur Ollomont : je ne m’en souviens plus, donc c’est que c’était facile.

8/ Dernière étape : la vraie difficulté, c’est... la base vie d’Ollomont. Atroce : deux douches froides, impossible de dormir. Mon conseil : ne t’attarde pas. Mange, et repars vite !
Ensuite, ce n’est que du bonheur. Montée vers Champillon : si pas de tempête de neige, ça passe tout seul. Longue descente sur Saint-Rhémy : roulante, peut-être un peu longue, mais tu sens la fin approcher.
Et surtout... le col de Malatra. Le plus beau du Tor ! Tu savoures, tu déroules. Aucune difficulté si la météo est bonne. Arrête-toi au refuge Frassati pour un vrai déjeuner (à acheter sur place) et discute avec les randonneurs qui seront bluffés.
Une fois le col de Malatra passé : tu es déjà finisher !

Le reste, c’est du bonus. Tu déroules, tu profites du paysage, tu pleures aussi.
Mont de la Saxe pour les dernières photos, puis la descente vers Courmayeur. Prends ton temps, appelle ta famille pendant la descente (un peu un chantier au début, mais on s’en fout — là, on est en lévitation !).

Enjoy your Tor !

Grégory

on a tous une tolérance au froid différente et il faut prévoir qu'on peut être moins bien et ne pas aller assez vite pour se réchauffer au moment critique mais peut-être que tu prévoies beaucoup.
est-ce que tu penses qu'à un moment, tu pourrais mettre sur toi en même temps :
1 pull chaud d'environ 200g
1 polaires légère d'environ 200g
1 doudoune
1 veste pluie Hardshell de 450g (Ou veste pluie légère 200g et poncho de secours 100g)
1 coupe-vent

l'année dernière (sur les glaciers, -6°c avec vent), j'aurais bien aimé avoir ma doudoune à un moment, j'étais vraiment à la limite avec t-shirt/manchettes/micro-polaire/coupe-vent sans manches/veste 300g.

pour le sac, je préfère avoir un peu plus grand pas totalement rempli que juste rempli à bloc.
Le risque est de rajouter des choses si on a de la marge.

Ok avec Jano, tu ne pourras jamais tout mettre, donc…
L’accupack, c’est lourd ce truc, tu ne peux pas charger aux BV et le laisser dans ton sac jaune?
Ton bol c’est pas nécessaire, juste le gobelet.

J’ai le XX20-24, il est parfait pour le volume pour ce type de courses.
Si c’est canicule, tu n’utilises pas la poche du haut, mais par grand froid, tu seras content d’avoir toutes ces poches.