Récit de la course : Paris-Versailles 2005, par jeromesauvage

L'auteur : jeromesauvage

La course : Paris-Versailles

Date : 25/9/2005

Lieu : Paris (Paris)

Affichage : 2440 vues

Distance : 16.3km

Objectif : Se dépenser

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Paris-Versailles 2 : Le retour

Petit récit de cette participation à cette course d'un genre étrange. La très bonne nouvelle, ce sont les copains qui se sont inscrits avec moi, je ne vais pas courir seul cette année.
Il y a deux ans, le fumeur que j'étais a tenté l'expérience, au final 1:26:13 sans vraiment de référence un très grand souvenir.
Rendez vous donc avec 3 de mes amis (Bibi, Agnès et Lulu) au bout du champs de mars pour éviter la foule, je suis à bourre un peu comme d'hab', mais on se dirige doucement vers la tour effeil, la pression monte doucement au fur et à mesure de la foule de courreur que l'on rencontre sur la route. Une pause pipi avec les filles, déjà une grande épreuve de passé, on n'est pas les premiers visiblement...
Ensuite on se range dans la file pour attendre le départ. Il y a deux j'avais attendu près de 3/4 d'heure, cette année bien moins, c'est cool.
Les filles partent dans la série juste avant nous, lulu et moi commencons sur les quais, très tranquille une minute après.
Les 6 premiers kilos sont sans difficulté pour moi, mais je n'ai ni cardio, ni chrono, avec moi c'est un peu difficile de surveiller le rythme. Rapidement, je sens que je suis un peu en sous régime mais la cote fait peur et je préfére en garder sous le pied. Lulu est bien aussi, il est sur un objectif de 1:30:00 mais je suis sur qu'il peut faire moins.
Le virage à 90° arrive, pas mal de nervosité pour tout le monde, lulu est derrière, j'ai l'impression qu'il tiens le rythme, on commence la montée. Je me retourne, il a perdu 20 m, je ralenti, j'ai les jambes qui chauffe très fort, je ne suis pas à mon rythme, je dois le laisser dans la côte, je suis déçu mais j'ai peur de coincer sur ce faux rythme dans les prochain kilos.
J'arrive en haut de la côte, plutot sensation d'être bien, mais plus du tout de Lulu, ravitaillement, pause pipi, toujours pas de Lulu, cette fois c'est sur, je le retrouverai à Versailles mais il me dira à l'arrivée qu'il n'était pas loin, zut, zut, zut.
Je me reconcentre alors sur ma course, maintenant il faut se faire plaisir, et pourquoi pas battre mon temps en référence. J'accélère, quelques descentes, puis je double, je double, je double, je double...
Je suis bien, kilo13, puis 14, Versailles arrive... Je commence toutefois à sentir les jambes un peu lourde, mais on n'est presque arrivé alors je garde le rythme. Arrivée sur Versailles, les deux lignes droites et le faux plat. Je sens que le moteur est un peu en surrégime, je n'ai pas de repére, mais j'ai la sensation de ne plus avancer. Pas bien grave, l'arrivée n'est pas loin. Un petit sourire sur la photo et l'arrivée. La récupération du souffle est assez rapide, j'attend un peu pour voir si Lulu arrive mais personne. J'avance, je retrouve mon amour un petit 1/4 d'heure après l'arrivée, avec des affaires propres, c'est cool.Les filles arrivent ensuite. 1h49 et 1h50. Je suis très très fier d'elles. C'est une très bonne performance, un peu en dessous des objectifs, mais le plaisir d'être à l'arrivée est là. Lulu me montre son chrono, 1h30. J'ai le sentiement d'être arrivé depuis plusieurs minutes, 5, 6 peut être...
L'après midi, on regarde les résultats sur le net, je fais 1:27:30 moins bien qu'il y a deux ans, un peu déçu mais beaucoup moins à la ramasse. Le mal de jambes durera 2 jours après la course.
Les enseignements : Partir doucement pour une fin de parcours agréable, pas faire pipi dans les toilettes mobiles au départ, prendre une montre chrono car sans référence de temps sinon c'est galère.
Bien pour l'organisation même si 23 euros, je trouve ça un peu cher, pas vous ?

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