Récit de la course : Le Grand Raid de la Réunion : Le Semi Raid 2009, par tamalou

L'auteur : tamalou

La course : Le Grand Raid de la Réunion : Le Semi Raid

Date : 23/10/2009

Lieu : Cilaos (Réunion)

Affichage : 2246 vues

Distance : 62.4km

Objectif : Pas d'objectif

8 commentaires

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Le récit

Semi raid de la Réunion .....77,7 kms, 4500m D+/-

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Pour la 1ère fois m'aligner sur la ligne de départ d'une course me fait peur, non pas pour sa distance ni même par le dénivelé qu'elle propose mais tout simplement parce que je sais que je ne suis pas prêt......

Ma dernière course remonte au mois de Juin pour le marathon du Mont Blanc et depuis mon entrainement ne c'est résumé qu'a quelques sorties durant l'été et rien d'autre mise a part quelques séances de natation, plus pour me donner bonne conscience qu'autre chose. Les entorses à répétition, l'envie et le plaisir qui ont disparus et une adaptation difficile sur l'île ont freiné ma préparation et c'est sans émotion que je vois arriver le départ de cette course. J'y vais, j'y vais pas.....longtemps je me suis posé cette question et c'est dans cet état d'esprit que le Mercredi 21 Octobre je me présente au Stade de la Redoute aussi appelé Stade de la Délivrance pour retirer mon dossard et mon tee-shirt.
En me dirigeant vers la sortie je vois une petite fille sangloter dans les bras de son père qui réclame elle aussi son tee-shirt. Devant sa peine, et celle de son père, je lui offre le mien. Sa joie non contenu me redonne un peu le sourire......

Vendredi 23, veille du départ, je vais au décathlon m'acheter un camel back (on m'a volé le mien avec tous mes papiers 3 semaines auparavant), quelques barres et une casquette que je ne trouverai pas pour ensuite filer au lagon me poser un peu et essayé de trouver un peu de sérénité, en vain. Cette sensation d'aller au carton ne me quitte pas et ne me quittera pas jusqu'au moment du départ. Je rentre chez ma sœur, chez qui je loge, pour manger des pâtes et la discussion que nous avons ne fait rien pour m'apaiser. Je vais me coucher tôt avec l'espoir de trouver un sommeil qui n'arrivera que très tard.....

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Samedi 24, 1h30 du matin, la sonnerie agressive de mon téléphone me réveil. Je « cours » directement sous la douche pour émerger, avale un bol de céréales qui ne passe pas et une tasse de café qui finit de me réveiller. J'enfile mes vêtements mécaniquement, vérifie rapidement que je n'ai rien oublié pour sauter dans le pick-up. Le temps de trajet est estimé à 1h30, empruntant la route aux 500 virages pour nous mener a Cilaos, ville départ du semi raid. Installé sur le siège passager, de la musique dans les oreilles, je suis dans mon monde. Beaucoup de choses défilent dans mon esprit durant ce voyage....des images, des visages et une foule de sentiments contradictoires....j'essai de me mettre dans la course mais je n'y arrive pas.

Il est 4h30 quand nous arrivons au stade, certains raideurs sont déjà là, la plupart ont passés la nuit ici. Je regarde autour de moi, me sentant complètement étranger a l'évènement qui ce profile et toujours ce sentiment tenace d'aller au carton. Pour moi l'objectif est simple, atteindre Dos d'âne, passage mythique du grand raid, et préserver mes chevilles le plus longtemps possible. En résumé 55 kms et près de 4000m de dénivelé. Vu l'absence total de sport du mois et demi qui vient de passer cela serait une belle performance.

 

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5h00, nous pénétrons dans le stade pour attendre le coup d'envoi. Peu de monde dans les tribunes, la température monte doucement ainsi que la lumière du jour. Tout le monde s'affaire et ce place sur la ligne de départ. Je choisis de partir dans les derniers.

6h00, un coup de feu claque et libère une horde sauvage. Je décide de trottiner tranquillement sur les 6 premiers kms. Ont empruntent une route qui serpente entre les montagnes et qui nous mènent au sentier du Taïbit.

Etrangement les sensations ne sont pas mauvaises. Je déroule gentiment, sans forcer même s'il m'est impossible de courir dès que la route s'élève. Je profite des descentes pour chauffer ma vieille carcasse et marcher d'un pas décidé dans les montées. Les chevilles me chatouillent un peu mais j'ai l'habitude. Ce début de course me permet d'évacuer tout le stress et de m'apporter un peu de confiance.

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Nous sommes à 1256m d'altitude quand les choses sérieuses arrivent. Le sentier ce présente devant nous avec son cortège de bouchon et de file indienne. 1000 mètres à avaler sur près de 4kms en évitant de ce cramer. J'appréhende cette ascension mais bizarrement j'ai hâte d'y être, de savoir....Après un début prudent je me rends compte que les sensations sont bien là et je décide de donner un petit coup d'accélérateur. Je saute dans les pas de deux filles qui me doublent pour me caler sur leur cadence. Le sentier est très étroit et doubler ce révèle difficile. Jouer des coudes sans agressivité, couper a la corde dès que possible, remercier ceux qui ce garent pour vous laisser passer....je monte sur un bon rythme même si mes « lièvres » m'ont distancées. Je profite des moments ou je suis bloqué pour bien récupérer, m'alimenter et profiter du paysage. Il est presque 8h et il commence à faire chaud, très chaud......Je continu à doubler des concurrents et je me rends compte que je suis dans la course, dans ma course. Je me prends au jeu sans m'emballer et quand nous perçons les nuages au ¾ de la montée la vision éblouissante d'une mer de nuages nous stoppe tous dans notre élan. Je m'arrête quelques instants pour prendre une photo et repartir aussitôt. J'aperçois le Col du Taïbit, 200m plus haut, sous un soleil radieux et quand je le passe s'ouvre devant moi le terrible et mythique Cirque de Mafate. S'y engager signifie aucun secours possible hormis l'hélitreuillage. C'est le km 14 et une courte mais vertigineuse descente s'annonce.

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2200m d'altitude et un peu plus de 2h30 de course. Je fais une pause le temps de faire quelques étirements, d'admirer la vue et je me lance dans la pente. Je suis concentré comme jamais, mon regard est tendu vers le sol, prenant soin de bien poser mes pieds. La descente c'est mon point faible même si j'ai fait des progrès et mes dernières sorties m'ont rendu méfiant. Le terrain est accidenté, parsemé de pièges avec des « marches » à hauteur de hanches qui vous brisent les cuisses et le dos.....et cette chaleur, pfffff !
J'entame la descente doucement, me tenant en retrait de mon prédécesseur. Je veux la faire à mon rythme sans m'emballer, ce qui serait le meilleur moyen de me tordre les chevilles. Je prends ma cadence en ne levant pas une seule fois les yeux, je dois rester concentré. Cette descente est dure mais j'en vois le bout après 45mn et sans bobos. Le physique va, le moral aussi et je commence à envisager la ligne d'arrivée. Le replat qui suit nous emmène doucement à Marlat, 1er ravitaillement (km 15) ou je pointe à la 530ème position.

 

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J'avale 2 quartiers d'orange, boit un coca et prend 2 bananes que je glisse dans mon sac. Je cherche désespérément un bout de fromage, de soupe ou quelque chose de salé mais rien de tout ça. Pas grave, j'en prendrai au prochain ravito. Petite séance d'étirements et je repars, gonfler à bloc, pour le prochain check point situé 6 kms plus loin.

Cette partie est vraiment agréable, plein de relance sur des sentiers souples et ombragés. La végétation est dense, luxuriante et la fraicheur de l'endroit fait du bien aux organismes. Je trottine tranquillement et pour la 1ère fois depuis longtemps je prends plaisir à courir. J'en arrive même à oublier mes chevilles et à « galoper » dans les petites montées. J'enfile les kms comme des perles dans un collier tout en restant concentré. Nous arrivons à un pont suspendu qui provoque un petit embouteillage et c'est pour moi l'occasion de prendre de nouvelles photos et d'admirer le paysage. Un torrent identique à ceux que l'on traverse dans les Alpes, des montagnes moins hautes mais acérées comme des lames de rasoirs, une lumière et des couleurs vives.....l'espace d'un instant le sentiment d'être à la maison, en métropole.....je déconnecte complètement et ça me fait un bien fou.

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Après la traversé de ce pont, une longue remontée s'engage sous une chaleur accablante. Le soleil tape sur la roche volcanique et produit le même effet que dans un sauna. J'ai la tête qui cuit comme un œuf et mon « buff », déjà trempé de sueur est insupportable....c'est a ce moment que ma casquette commence à me manquer. Je grimpe en m'épongeant le front, je m'efforce de boire une gorgée toutes les 10 mn et j'atteins enfin le sommet de cette côte, bien content de trouver un peu d'ombre. Devant moi une clairière de 500m avec au bout une descente qui arrive a 3 Roches.

Je fais quelques pas histoire de récupérer quand tout à coup je sens mon pied se dérober sous mon poids accompagner de cette douleur si familière qui me transperce la cheville. Je m'écroule par terre en criant « non, pas maintenant ».....elle n'a pas craqué mais je sais que la course viens de ce terminer pour moi. Les gens s'arrêtent pour venir aux nouvelles et ce proposent de me strapper la cheville. Je reste un moment prostré par terre, en colère contre moi, contre ses foutues chevilles.....on est au km 19 et mon semi raid s'arrête là. Commence alors une autre course, celle de sortir de Mafate en limitant la casse.

 

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Hagard et toujours sonné par cette blessure, je mets un peu de temps à décider de la suite des évènements. Je décide, a tord, de continuer à 3 Roches pour rendre mon dossard et voir les possibilités de retour qui s'offrent a moi. Il n'y a qu'un kilomètre mais quel kilomètre. Une descente abrupte constellée de marches hautes. Je m'y engage laissant passer devant moi des grappes de raideurs, ceux la même que j'ai doublé dans le Taïbit. Ma cheville me lance, et chaque pas est un calvaire. Les mètres s'égrainent,lentement, la chaleur est suffocante, j'essai de tenir au moral, en vain. Je m'assieds sur un rocher et la tête dans les mains je m'effondre en pleurs......une foule de choses me viens a l'esprit dont je vous épargnerai les détails mais a cet instant un grand ras le bol me submerge. Un concurrent s'arrête, me dis « courage Fabrice » pour repartir sur sa lancée. Entendre mon nom me réconforte et me donne le courage de repartir. Pleurer m'a permis d'évacuer la déception, maintenant je ne craquerai plus. J'essai d'oublier ma cheville pour rejoindre le poste en contre bas en évitant de forcer sur ma cheville droite. Quand j'arrive à 3 Roches, une longue queue est formée a cause du pointage obligatoire. Je passe devant tout le monde pour rendre mon dossard, demander le chemin le plus court pour sortir de Mafate et prendre un peu de ravitaillement. Le commissaire m'indique une direction sans prendre la peine de me regarder ni même s'enquérir de l'état de ma cheville, le ravito a été dévalisé en salé et en sucré. Il ne reste que des quartiers d'oranges et quelques tranches de pain de mie. Cela fait 4h45 que je suis parti, je suis au km 20 et je me sens seul et complètement perdus.

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Je téléphone à ma sœur et mon beauf frère pour les prévenir, me disent de continuer jusqu'à Dos d'âne situé à 35 kms. Je leur dis que je ne pourrais pas et me répondent qu'ils ne pourront pas venir me chercher à Cilaos, et qu'il faut me débrouiller seul pour rentrer à la maison. Je raccroche un peu abasourdis mais pas plus étonné que cela. En fait ça me va bien comme ça.....

Il faut que je sorte du Cirque pour rejoindre Cilaos (20kms), de là faire du stop jusqu'au Tampon (40kms) le tout sur une jambe et demi. Pas le droit de craquer et surtout plus d'autres choix. Je me renseigne auprès d'un campeur pour connaître le chemin le plus court jusqu'au Col de Taïbit. Il m'indique la rivière des Galets pour rejoindre Marlat et récupérer le sentier que nous avons emprunté 4h auparavant.

Je me lance sur le chemin du retour, marchant dans le lit de la rivière pour atteindre le chemin qui monte jusqu'à Marlat. Des pierriers qui mettent ma cheville a rudes épreuves, d'ailleurs je ne la sens presque plus. 2h de marche sous un soleil de plomb, sans croiser personne, à faire attention de ne pas perdre le chemin très mal indiqué.....est ce la colère, l'obligation d'arriver où bien la fierté mais jamais je n'ai craqué sur ce retour. Bien évidemment j'ai eu des moments de moins bien mais je me suis accroché comme j'ai pu, notamment grâce aux SMS de Blanche, la seule personne qui m'en a envoyé durant cette journée.
J'arrive à Marlat où des bénévoles sur le départ me donnent du coca et du di-antalvic. Cela fait 2h30 que je suis repartis de 3 Roches et il me reste à gravir le Col du Taïbit, redescendre a Cilaos et espérer qu'une voiture me prenne en stop....j'évite de penser à toutes ces étapes pour me concentrer sur l'instant présent, le reste viendra bien assez tôt.

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La remontée ce fait dans la souffrance, je commence a avoir mal au dos, au genou gauche, avec lequel je compense, mes cuisses sont dures mais tiennent le coup et le moral tiens malgré la solitude. Les nuages font leurs apparitions, la température baisse et je commence à avoir froid. J'arrive au Col, exténué mais entier. Je me pose 5mn pour manger un bout et aborder la descente le plus calmement possible. Je commence a être vraiment fatigué et la perspective de faire du stop et de ne pas savoir à quelle heure j'arriverai commence à m'inquiéter. J'ai envie d'une douche chaude, de manger un repas chaud et de me coucher. Cela fait plus de 3h que j'ai abandonné quand la providence mets sur mon chemin un couple de randonneurs venus encourager les semis raideurs. Jacky et Sylvaine m'ont rejoins dans la descente et s'inquiètent de me voir si mal en point. Je leur explique ma situation et ils décident de m'accompagner jusqu'à la route de Cilaos. Nous faisons connaissance pendant toute la descente et me redonnent le moral. J'apprends que Sylvaine est une raideuse aguerris avec a son actif un grand raid bouclé en 35h et un semi en 7h. Ils n'arrêtent pas de blaguer et leur bonne humeur rejaillit sur mon moral. Ils me racontent leur île et me font une visite guidé de l'endroit que nous traversons. Les créoles ont cette facultés a être attachant, serviables et toujours souriants. Ces gens sont bons et pleins de petites attentions pour moi. Comme je suis content de les avoirs croisés, encore plus quand nous atteignons la route. Nous nous arrêtons pour nous faire un café et ils me proposent de me ramener à la maison. J'accepte volontiers, je n'ai pas la force de dire non et je dois dire que cela m'arrange, mais un peu embarrassé tout de même de leur imposer cela. Il balaye mes réticences d'un revers de main et m'expliquent que c'est la moindre des choses. Nous finirons le trajet par la route et arrivé a la voiture jacky m'offre une dodo, bière locale très prisé ici, pour me réhydrater......je la vide d'un trait en les remerciant mille fois.

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Il m'aura fallut 5h30 pour rejoindre Cilaos, et sur le chemin du retour je me suis endormis comme un bébé, exténué. Mes samaritains m'ont déposés devant la maison pour repartir sur Saint Denis à 90 kms de là. Je leur ai proposé de boire quelque chose mais ont déclinés mon offre gentiment. J'étais un peu déçu mais je comprends qu'eux aussi étaient pressés de rentrer chez eux.
En arrivant, la maison était vide et comme j'en avais rêvé depuis longtemps je me suis précipité sous la douche pour y rester un long moment et me coucher.
Le lendemain personne ne m'a demandé comment c'était passé ma journée, de savoir comment j'allais ni même comment j'avais fait pour revenir.....je crois que c'était mieux ainsi et de toute façon je n'aurai rien dis.....je préfère le garder pour moi et pour ceux qui peuvent comprendre.


Le bilan de cette journée pour le moins éprouvante peut ce résumé par ces quelques chiffres. 10h30 d'efforts pour 37 kms et pas loin de 2800m de dénivelé +/- dont la moitié sur une jambe et demi, la rencontre de deux personnes que je ne reverrai jamais mais que je n'oublierai pas et ce sentiment d'avoir réussis quelque chose malgré mon abandon. Je me suis sortis les trippes pour m'en sortir et malgré la période chaotique que je traverse actuellement je ne me suis pas effondré. C'est une petite victoire sur moi-même et j'en suis fier.
Dernièrement j'ai pensé sérieusement arrêter le trail....plus d'envie ni de plaisir et surtout marre de me faire des entorses. Aujourd'hui je sais que j'aime ça et que je veux continuer a en faire. La montagne est un magnifique terrain de jeu ou je me sens libre et vivant. Je me donne un peu de temps pour récupérer et soigner ces chevilles et quand le moment sera venu je repartirai arpenter les chemins.....rien que pour ça je suis content d'avoir pris le départ.

Merci à mes 2 samaritains et à Blanche.....j'y serais arrivé sans eux mais pas aussi facilement.....

A bientôt.....

Fabrice.

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8 commentaires

Commentaire de maï74 posté le 31-10-2009 à 09:22:00

Récit poignant de ton périple, avec puis sans le dossard... ça me rappelle le mien... Courage à toi pour la suite, remets bien tes chevilles en état pour ensuite te refaire plaisir sur les sentiers réunionnais, c'est si beau !..
RV pour le semi 2010 ?...

Commentaire de philtraverses posté le 31-10-2009 à 12:21:00

récit poignant. C'aurait pu être aussi le mien. J'ai connu l'entorse, grave, avec rupture d'un ligament, mais ai pu continuer jusqu'au bout quand même, tant bien que mal. je trouve courageux de raconter cet échec qui tout bien réfléchi n'en est pas un car tu as sans doute beaucoup appris de cette expérience . Je suis sur que tu recommenceras et que tu iras au bout

Commentaire de LUDOVANE posté le 31-10-2009 à 22:08:00

l'échec digéré, on en ressort plus fort, après ça rien ne sera insurmontable. J ai connu ce moment de solitude en 2004 dans mafate et suis revenu plus fort dans la tête en 2005. Je t en souhaite autant de tout coeur.

Commentaire de claude41 posté le 31-10-2009 à 23:04:00

Quel courage! Tes qualités mentales te permettront de réussir, l'avenir t'appartient. Fais du renforcement musculaire autour de cette cheville récalcitrante, et tu pourras dire "j'ai survécu"

Commentaire de taz28 posté le 01-11-2009 à 10:15:00

Terrible aventure que la tienne Fabrice !!!
On souffre avec toi, mentalement, physiquement, quel courage d'avoir tenu ainsi seul...

Merci pour ton récit superbe, malgré ta douleur...

Taz

Commentaire de Sprolls posté le 05-11-2009 à 09:56:00

Tu as vécu une des hantises de tout traileur, à un endroit si peu accessible. Bravo pour ta volonté, ton courage et ton moral !

Commentaire de samontetro posté le 06-11-2009 à 10:14:00

En lisant ton récit je me suis dit machinalement "Il a survécu". Une cheville t'a lachée, tu n'étais pas physiquement prêt, mais tu as un mental impressionnant qui t'emmènera au bout des trail les plus fous. Alors non ne renonce pas et peaufine ces deux points faibles car tu as l'âme d'un grand coureur!

Commentaire de blanche posté le 21-11-2009 à 01:56:00

le mental fabrice tu l'as dans la course...... sert t en pour le reste......... je decouvres un peu tard ce recit sur kikourou..... tu recouriras....

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