Récit de la course : Trail des Vendanges 2009, par pcm66

L'auteur : pcm66

La course : Trail des Vendanges

Date : 4/10/2009

Lieu : Collioure (Pyrénées-Orientales)

Affichage : 2180 vues

Distance : 32km

Objectif : Pas d'objectif

Partager :

Le récit

Le Trail des Vendanges de Collioure est ma deuxième et dernière course de préparation avant les Templiers. C’est la première édition de ce Trail (32km pour environ 1400m D+) et le parcours a l’air magnifique.

 

Lever matinal à 5h30 (ça aussi c’est une répétition pour les Templiers !). Départ à 6h15 avec un collègue du club pour 1h de route jusque Collioure. Arrivé là bas, il fait frais mais pas trop (13°C) et le ciel est limpide : on va se régaler. On salue les coureurs qu’on connaît et on retrouve un autre membre du club, le kikoureur Papychan66.

 

Nous ne sommes pas nombreux sur le 32 km (70 environ) mais il y a presque 150 coureurs engagés sur le 18 et les 2 départs sont simultanés. En parlant de départ, l’organisateur a l’idée sympa de faire un départ fictif qui permet aux coureurs de longer la baie de Collioure tranquillou tous ensemble pendant 3-4 minutes.

 

Pour moi, l’objectif est simple, faire de bonnes montées et ne prendre aucun risque en descente (comme d’hab quoi !) et pourquoi pas une place dans les 15 premiers. La forme est toujours bonne depuis la course précédente à Porté-Puymorens et les sensations à l’entrainement excellentes  (même si j’ai eu le bide un peu en vrac pendant quelques jours).

 

Le départ est donné et comme toujours ça part vite. On attaque de suite une montée étroite et ça bouchonne un peu mais je peux quand même bien monter car le rythme est bon.

Cette première montée sur 300 m de dénivelé est assez raide et je monte (souvent en marchant) dans un groupe où se trouve la 2ème féminine du 18 km. Je constate que Papychan66 a des fourmis dans les jambes puisqu’il me distance rapidement. Les vues sont très vite superbes sur la mer mais on sent déjà qu’il va faire chaud. Prudence donc même si je monte déjà à un bon rythme et que je me trouve aux environs de la 40ème place (deux courses confondues).

 

Après 3-4 minutes de descente technique à la queue-leu-leu, on attaque la deuxième partie de la montée (450m de dénivelé) vers la tour de la Madeloc. C’est raide au début puis ça devient « courable » et je commence mon habituelle remontée (7-8 places de gagnées jusqu’à la Tour). Le paysage est toujours aussi splendide et je commence à me rapprocher progressivement de mon copain papychan, ce qui me motive.

 

Juste après le passage à la Tour (650m d’altitude), on attaque une descente goudronnée mais assez pentue sur 1 km et mes cuisses m’expliquent très vite qu’il vaut mieux mettre le frein à main pour les économiser. Enfin, on récupère un monotrace d’abord en descente assez raide puis assez roulant jusqu’au 1er ravitaillement du Col de Vallauria (10ème km ; altitude 400m) qui est atteint en 1h10 environ. Là, les coureurs du 18 km (majoritaires) redescendent sur Collioure alors que nous, on attaque la boucle de milieu de course. Les bénévoles me disent que seulement 6 ou 7 coureurs du 32 sont passés (je me rendrai vite compte qu’ils en ont loupé un bon paquet !).

 

Le début de la boucle est en montée pas trop raide, ce qui me permet de courir tout le temps. Je rattrape Papychan, échange quelques mots, je me tape une barre de céréales et constate qu’il n’est pas très chaud pour me suivre. Je continue donc mon bonhomme de chemin, dépasse deux autres coureurs sur cette montée qui me convient très bien. On passe alors sous un tunnel de 100 m de long (avec une ouverture à mi-tunnel). Sans frontale, je ne vois que le bout du tunnel, je passe donc en marchant et je m’aide des mains pour ne pas me cogner (je ne me cognerai qu’une seule fois…). Après le Tunnel, le sentier devient plus technique et je me prends une bonne pelle en tapant une racine (tomber en montée : la honte…) : de bonnes griffes qui saignent beaucoup mais rien de cassé, c’est le principal. Le balisage devient alors plus irrégulier et il faut rester très vigilant pour ne pas s’égarer (ce sera d’ailleurs le cas tout au long de cette boucle intermédiaire). Je passe tout de même encore un concurrent (un habitué des courses du coin avec son bandeau catalan).

 

Après être passé près d’une baraque, je vois que la fin de la montée est assez raide sur un pré à découvert et je vois un groupe de 5 à environ 2 minutes devant. Je me sens très bien et je fonds assez rapidement sur eux en marchant vite. Il y en a juste un qui s’est détaché juste au sommet et que je ne verrai plus jusqu’à la fin (il a sacrément bien fini le bonhomme). Je doublerai les 4 autres dans la partie sur les crêtes (une demi-heure alternant plat, montée et descente entre 900 et 1000m d’altitude jusqu’au sommet du Pic de Salfort).

 

Il n’y alors plus que de la descente et du plat. Le début de la descente (entre 1000m et 600m) et très technique et comme d’habitude je me fais repasser par 2 des gars du groupe mais je ne m’en fais pas trop car je sais que je pourrai revenir sur les portions plus roulantes. C’est d’ailleurs ce que je fais sur les 5-10 minutes nous ramenant au ravitaillement (même endroit que le premier ravitaillement). Nous passons donc à 3 au ravito où on nous dit qu’il y en a une quinzaine devant (ce coup-ci ils sont moins loin du compte). Mes 2 acolytes me laissent passer et je fais le trou rapidement sur le quart d’heure de monotrace plat et roulant qui suit.

 

Après un bref passage de goudron, on attaque la dernière descente très technique qui est courte (5-10 minutes) mais dans laquelle je perds beaucoup de temps car je descends à 2 à l’heure et qu’un début de crampe m’oblige à marcher une trentaine de secondes pour boire, m’évitant ainsi une « fin de crampe ». Je me fais alors repasser par un de mes 2 poursuivants mais il ne me prend qu’une quarantaine de secondes et je reviens facilement sur lui et le dépasse dans les 3 derniers km de plat goudronné qui nous ramènent vers l’arrivée.

 

Je termine finalement 11ème sur 66 en 3h 39 min 40s.

 

Glandouille et discute en attendant les autres coureurs puis on se pose à une terrasse pour manger et boire un coup avant de rentrer pépère au bercail.

 

Bilan de la course : Parcours et météo magnifiques. Tous les types de terrain sont abordés. Une réussite pour une première. Seul bémol : le mauvais balisage de la boucle intermédiaire.

 

Bilan personnel : de très bonnes sensations. J’ai l’impression de progresser encore. Tous les voyants sont au vert à trois semaines des Templiers.

 

Prochaine course : les Templiers le 24 octobre.

Aucun commentaire

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran