Récit de la course : Triathlon d'Annecy 2005, par ironcyril

L'auteur : ironcyril

La course : Triathlon d'Annecy

Date : 10/7/2005

Lieu : Annecy (Haute-Savoie)

Affichage : 1774 vues

Distance : 55km

Objectif : Faire un temps

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Récit de course Tri CD Annecy

Arrivé samedi chez mon copain de toujours, nous entamons, Fafa et moi, la préparation du triathlon par une cueillette aux champignons (2 heures de marche dans la foret de Poisy et 1 cêpe de récolté !), puis par une visite dans les rues d'Annecy (histoire de croiser quelques touristes et triathlètes, qui ont pu apprécié au passage à quel point Fafa était affuté, et fin prêt pour sa course).

Le lendemain, jour de course, après une bonne nuit de sommeil nous préparons nos sacs et prenons à 10h30 la direction de la plage d'Annecy où se situe le parc à vélo. Le temps est avec nous, malgré la présence d'un petit vent (qui se fera sentir surtout dans la dernière partie du vélo). Pour sa 18e édition, l'organisation a l'air bien rodée, même s'il manque de bénévoles (cela s'est surtout senti sur le parcours vélo, un peu light en sécurité dans les sections ville).

Après les préparatifs dans le parc, 1,5km de marche pour se rendre dans l'air de départ de la natation. Le départ est donné dans l'eau sans encombre et les 430 participants s'élancent pour 1800m de natation. Je prends un bon départ et me retrouve suffisament à l'avant pour éviter les habituels empoignades d'un départ. Malheureusement, j'ai très peu de foncier au comtpeur en natation et au bout de 200m je commence à lutter avec moi-même : mon corps se déhanche et je sents que pas mal de nageurs me remontent. Je décide donc de me mettre de côté, quitte à ralonger un peu la distance. Ce n'est qu'au bout d'environ 1000m que je commence à trouver un petit rythme sympa qui me permet de me stabiliser : je commence à entrevoir l'arrivée. Nous passons sous un pont piéton où le public nous encourage en masse. Quelle ambience sympa. Nous longeons les berges avec les encouragements de la foule. Ca donne la patate et je mets un dernier coup d'accélérateur pour m'extirper de l'eau.

On court sur une centaine de metres pour retrouver le vélo, toujours avec beaucoup d'encouragements. Pas facile de repérer l'endroit où est parké la machine : c'est bon signe, car je vois beaucoup de vélos (il semble que mes années de natations ont laissé des bases suffisantes et comblent encore le maque d'entrainement !). Comme d'hab, je perds un temps fou à quitter ma combi, et reste bien 1' le temps de se changer.

Et c'est parti pour un parcours vélo à ralonge (43km) et surtout avec un bon dénivelé. Le parcours me rappelle le bon temps où j'ai franchi l'Isoard lors de l'Embrun-man en 2000.

Passés les 5 premiers km, je me fais super plaisir sur la plaque : je me surprends à remonter pas mal de concurrents (un Picard qui double les autoctones !). Arrive la montée au col de Leschaux : une grimpette pas si difficile où l'on trouve des portions à relances. La première moitié se monte sur le cintre sans trop de problème : la classe pour la photo officielle. L'arrivée est un peu plus corcée et des concurrents aux grosses cuisses me passent sur la fin et surtout dans les descentes : je me prends pour Yann Ullrich et manque à plusieurs reprises de me retrouver dans le fossé. Je pense que les gars de la région ont du bien rigoler en me doublant dans les virages, les doigts cramponnés sur les cocottes : j'ose même pas admirer le paysage (et pourtant la vue sur le lac à l'air magnifique). Bref, dernier raidar avant de rentrer sur Annecy : je relance et double à nouveau quelques gars (méfiez vous d'un Picard remis de ses émotions !). En longeant le lac, quelques faux plats et un vent de face compliquent la fin de course. J'ai les cuisses qui chauffent et je m'accroche pour rattrapper un gars avant l'arrivée au parc.

Cette fois transition impécable : je pose le vélo, le casque et enfile les runnings et casquette pour les 3 boucles du parcours. Je reparts sans retards et me laisse emporter par les encouragements des badauds. Mais où est Fafa ? Je le croiserai plus tard sur le parcours. Je me sents bien et on me dit que je suis dans le top 50. Cool : moi qui visait les 150. 1er tour pour se mettre en rythme et je stabilise le classement. 2eme tour plus dur : j'ai des points de côtés et je commence à me demander l'attitude à adopter. Je tiens le rythme et me force à expluser au maximum l'air des poumons. Je croise à 2 reprises Fafa et ca fait du bien de le voir mon pote. Les encouragements de papa (qui a fait le déplacement spécialement avec moi de Paris), ceux de mon beau-frère (en vacances dans la région avec sa famille), ceux de Sandra (cop's de Fafa), et les pensées de ma femme et mes bambins (qui n'ont pas pu se déplacer) me donnent le courage de repartir de plus belle. Je souffle comme une chaudière et retrouve dans les 3 derniers km toutes mes forces. Je remonte encore quelques concurrents et termine en 2h30, les bras tendus au ciel.

Dans l'air de détente je retrouve vite mes forces et décide de rejoindre Fafa pour l'encourager et finir avec lui son dernier tour. Juste un mot ou 2 pour l'encourager, mais pas plus : juste profiter de cette superbe course et de l'opportunité de partager avec lui ses derniers efforts. Il a l''air bien et va surtout exploser son temps de l'édition 2004. Bravo à toi Fafa.

Et merci de m'avoir invité sur cette belle course dans ta belle région. RDV en 2006 pour la prochaine édition et pour ta revanche !

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