Récit de la course : VTTticime - Sportif - 25 km 2009, par thunder

L'auteur : thunder

La course : VTTticime - Sportif - 25 km

Date : 26/7/2009

Lieu : Les Carroz D'Araches (Haute-Savoie)

Affichage : 1317 vues

Distance : 25km

Objectif : Pas d'objectif

3 commentaires

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Le récit

VTTTicime

La VTTticime kesako ?


Il s’agit d’un WE de vélo au Carroz d’Arache. Pour ceux qui l’ignorent la station est très impliquée dans le cyclisme. Elle a même pendant 2 années soutenu une team de cyclisme féminin.
Cette année 16ème édition, des randos (5 parcours dont un encadré pour les jeunes), et pleins d’autres manifestations (une descente, un contre la montre en cote avec un départ en masse (gné) qui part de la Balme (cad le rond point dans la vallée de l’Arves) jusqu’au Carroz, une course à l’américaine VTT (course en relai à deux). Il y a aussi différentes démo de vélo. Bref gros WE de vélo au carroz et y’en a pour tous les gouts.


Le choix


3 éléments ont motivé mon choix pour me lever ce dimance 26 juillet à 5h30 plutôt que de faire la larve sous la couette :
- Le xterra de Samoëns m’a fait comprendre que j’ai d’énormes progrès à faire en VTT

- Faudrait qu’en même que je fasse un peu de sport
- « des ravitaillements largement fournis en produits savoyards »
- et bien sur l’opportunité de découvrir des coins sympa et de faire les bosses en remontés mécaniques. Là ça fait 4 arguments

La prépa :

Hum hum, j’ai un peu renforcé mes bras et depuis Sameons j’ai fait une rando course avec ma douce, un footing et une sortie VTT de 10km. Bref j’ai parfaitement récupéré du Xterra, c’est décidé à partir de maintenant je refais le métier ou j'essaye.

L’avant course


La veille au soir vérification du vélo, ça à l’air d’aller depuis la dernière fois y a pas eu d’usure.

Dimanche matin 5h30 le réveil sonne, pfffff trop dur couché à minuit j’opte pour me lever à 6h30. Petit déj correct mais sans excès car aux Carroz on remet ça. Le temps de se préparer et charger la voiture, il est déjà 7h45.
Direction les Carroz et la belle montée aménagée pour le tour. Pfff des grands malades ces gars. Sur la route pas mal de personnes montent et bizarrement y’a pas mal de portes vélos ou de vélo dans le coffre.

Arrivée au Carroz, je me gare assez rapidement car c’est déjà bien rempli. Juste que je suis assez loin du retrait des dossards et du départ. Mais ça je le sais pas encore.
C’est partie pour une petite partie de marche en direction de la salle. Je discute avec un parisien ! Encore un ? mais c’est à chaque course.


Dans la salle, bonne organisation au retrait des dossards, inscription sur place, et un stand pour chaque parcours plus un stand pour les t-shirts, listing et parcours affichés bref 16eme édition c’est rodé. Je découvre ma vague, celle de 10h chouette deuxième vague comme ça y’aura au moins du monde pour me montrer le chemin.

Récupération expresse du dossard et du tshirt, encore une fois pas de pub donc pas de papier gaspillé. Joli t-shirt avec le logo de la manifestation, et aussi du sponsor principal Les Carroz.

Vu mon départ tardif j’ai le temps de faire un deuxième petit déj. Un des partenaires est une boulangerie du village, du coup c’est pain de campagne aux raisins à volonté. Mais une pensée pour un rital me pousse quand même vers les croissants.

Retour à la voiture pour la rapprocher et préparation du pilote et de son engin.

Finalement à 9h25 je vais voir le brief de la vague d’avant et aussi le départ. J’en profite pour faire réajuster mes freins par un loueur qui fera ça gracieusement. Tout doucement je commence à m’échauffer et j’ai l’air pas en si mauvaise forme.
Petite interview pour le Dauph, puis briefing. Parcours un peu modifié pour raison d’autorisation donc on va faire un peu de goudrons. Routes non fermées donc prudence. Bref ça va le faire.

Le speaker nous chauffe et je suis assez concentré donc je gueule avec modération. Pas trop mal placé sur la ligne ça m’évitera de me faire coincer par les randonneurs mais je laisse quelques mecs qui ont l’air pas mauvais juste devant. Bref un placement qui aurait fait plaisir à mon coach et je suis dedans. D’ailleurs j’ai une pensée pour lui ce matin, car même si je glandouille je n’oublie pas ce qu’il m’a appris et j’ai hâte de refaire le métier.

5-4-3-2-1 ha ben non on le refait

5-4-3-2-1

La rando (ben oui on a des plaques mais c’est pas une course)


Donc départ je clipse et me faufile. Départ que j’avais vaguement repéré avec un séparateur sous la forme d’une jardinière que je contourne. On fait le tour d’une place et on attaque le D+ pff déjà et déjà le cœur qui bat.
Je lève la tête personne devant ? Je tourne la tête, personne dans la roue.
Gné je me suis pas déjà perdu ?
Bon ça monte pour arriver à ce télécabine et je me souviens de la manière dont j’étais scotché à Samoens dans cette longue montée goudronnée et là ça va un poil mieux. (Je le savais que venir frais ça allait mieux passer).

Arrivé devant le télécabine je saute du vélo pour monter les escaliers. Un sympathique helvète me signale qu’il faut faire le tour du bâtiment sur le vélo et qu’on monte plus haut. Arf boulette et adieu première place.
On charge nos vélos dans la cabine et chacun dans sa cabine. Zou c’est parti pour 600 m de D+ en quelques minutes. Mine de rien sous le verre avec le soleil, on chauffe, du coup je profite de la pause pour m’hydrater.
Sortie des cabines je retrouve mon suisse, je perds mon compteur qui se dérègle, bref c’est le bordel. Tant bien que mal je repars.
Une belle piste à 4X4 descendante pour se chauffer et déjà je vois le gazier me mettre un vent. Les photographes nous attendent dans une épingle et déjà là mon non niveau technique me trahis.

 

 pas rassuré l'animal en début de rando http://www.jingoo.com/photo-zoom/

Bon c’est pas grave ça continue à descendre sauf que ça devient de moins en moins carrossable et je saute bien vite du vélo. Comme dirait Manu espèce de trouillotte. Enfin ça me fait presque pas rire car si toutes les descentes se font à pied, je suis pas arrivé.

Je me fais passer par un autre gars car j’hésite sur un passage de dalle, mais progressivement je lache les freins sur les pistes. Et tout doucement le plaisir vient. C’est quand même génial de pas pédaler pour avancer. Et puis mon compteur étant en grève pas de soucis de se faire des frayeurs en voyant la vitesse. Dans un virage, un mec se fout une belle boite mais s’en sort sans soucis.

Après on attaque la première session thalasso. En plus ça bouchonne un peu bref que du bonheur. L’avantage de remonter sur les autres cyclistes c’est de voir si la flaque est profonde ou pas.


Quelques petits coups de cul de 5 à 10 m de déniv et on arrive au plateau d’Agy. Chouette j’ai fait ma sortie vendredi sur le même chemin. Je peux bien envoyer et j’améliore ma technique de pompage pour gagner un peu sur les bosses du chemin. En plus je remonte pas mal de monde donc ça donne envie de rouler fort.


Arrivé au ravito, j’ai la banane en pensant à ce qui nous attend. Posage du vélo, j’ai les bras bien lourds d’avoir amorti sur la descente et les doigts crispés d’avoir freiné. A ce moment j’ai une pensée pour le kéké qui lui aussi freine trop.

Petite déception sur la ravito pas de produits Savoyard mais un ravito classique mais bien garni. Un pitch, quelques abricots et un verre d’eau et c’est reparti.

Maintenant c’est découverte du plateau. Pas trop de déniv et du coup faut faire tourner les jambes, j’en chie un peu mais ça permet de rouler.
On bascule en direction de Morillon. Dans chaque chalet les proprio ont un t-shirt de la course et quelques épouses offrent des vues qu’un lutin n’aurait pu que louer.
De mon coté j’essaye de mon concentrer sur mon pilotage pour essayer de rouler propre. J’ai bien dit essayer.

Je remonte sur une miss qui fait la rando avec son chéri, elle moins à l’aise négocie une descente pas très roulante au ralenti. Du coup à freiner, je perds le contrôle et prend l’option aller s’écraser dans le mur. Là on voit les progrès je fais dans le crash propre. Pas un bout de peau, pas d’impact sur le vélo
. Plus bas un gars est pris en charge par les secouristes, ça sent la clavicule.
Mine de rien la largeur des chemins empruntés permet un accès partout aux secours soit en quad soit en 4X4.

La miss devant m’offre une admirable cascade, le vélo par d’un coté et elle saute de sa monture fait un 360 et se retrouve face à la pente. Le jour où j’arrive à me boiter avec une telle classe.


2ème section thalasso et là encore c’est bien gras. Je découvre un nouvel inconvénient au freelace, rapide pour les transitions, mais aussi efficace pour perdre ses chaussures dans la boue. Dire que j’avais un vélo blanc et des chaussettes blanches, enfin j’avais.

Avantage de cette section c’est qu’on a un petit bout de D+ et tout le monde pousse porte tire, enfin se fait chi… Je rencontre le râleur officiel de la course. Les descentes sont trop dures, c’est chiant, y’a de la boue c’est vraiment pénible. Il attend avec impatience les montées.

En haut de la bosse, petite pause technique pour passer en verre blanc et zou direction Morillon.
Petit franchissement d’un tronc qui barre tout le chemin et en passant mon vélo de l’autre coté je bascule autour du tronc. P.. ça m’énnerve c’est toujours sur les portages que je me casse la gueule.

On repasse dans la descente et je me fais plaisir
Je descend pas trop mal et je me fais passer par un mec avec un gros tout mou qui lui sait négocier les virages.


Nous voilà à Morillon et on va attaquer un gros morceau de D+ … en télésiège.

800m de D+ et là ça monte tranquille. Le siége prend même une pause. Enfin ça permet de faire bronzette et de ravitailler et hydrater le pilote. J’en profite pour me rincer l’œil sur les magnifiques paysages de haute Savoie. Toutes les chaînes autour de Sixt sont dégagées et y’a pas à tortiller c’est magnifique.
Fin du voyage en télésiège et un truc m’obsède : trouver un sapin. C’était long le voyage en télésiège.


Je retrouve mon raleur et je le lui dit que ça va être content car on va monter. Je trouve mon sapin et manque de me casser la gueule dans un fossé. Pff dire qu’à une époque je faisais du trail.

 Retour sur mon raleur « saleté de montée, pff c’est vraiment chiant, pfff » Ben je croyais que tu aimais quand ça monte. Enfin assis sur la selle, je passe en moulinant tranquillement et je reviens sur 2 mecs avec des beaux enduros. Des fois un semi rigide c’est pas qu’un inconvénient.

 On attaque la descente vers le lac Airon encore de la piste 4X4 et ça roule bien, enfin les 2 enduristes me dépose dans la descente, fanaison totale, l’année prochaine je reviens avec un tout mou genre http://www.vario-bikes.com/index.php?option=com_content&view=article&id=48&Itemid=78 nan mais ho.


Bon le ravito du lac Aron un grand moment de bonheur pour le gourmand que je suis, toutes sortes de saucissons, de la tome, plein de jambon. Du blanc, du rosé, du rouge et sinon il y a aussi du jus de fruit et de l’eau ainsi qu’un ravito plus classique. On note aussi la présence d’un 4X4 du service course, pour l’instant j’ai rien cassé et y’a plus qu’à rentrer sur les Carroz. Les moniteurs vélo présentent le coin aux gamins et expliquent la raison du lac. Et oui guide en rando en plus des gros mollets il en faut dans la tête 

La bonne ambiance du ravito ne doit pas faire oublier que je suis attendu cet aprem à la maison donc on quitte ce lieu très accueillant pour aller se faire une petite descente sur piste 4X4.

Puis c’est la 3ème section thalasso, c’est bref mais suffisant pour ralentir la descente.
Petite section de route puis piste de ski, arf ça tabasse punaise mais c’est dingue je suis secoué et je gère, un père de famille et son fils me passe alors que je suis secoué.

On arrive sur le parking et qu’est ce que je vois, j’avais bloqué ma fourche.
Le boulet.
 

Section de 2,5km sur la route, ça déroule mais j’ai beau mettre tout à gauche et mouliner j’arrive pas à aller plus vite. Je reviens néanmoins sur un mec qui m’aura donné bien du mal à le reprendre. Dans le virage qui suit, je sors un chouillat large et admire la voie d’en face et le 4X4 qui monte. Petit instant émotion et quand il faut sortir de la route je souffle un peu.

Encore une descente de ski et je teste la position sur le pneu. Je psychotte à l’idée de faire un otb, car je suis à l’extrémité opposée du point de pivot, ce qui veut dire faire un beau vol.


Finalement on remord le bitume et je me sens soulagé, maintenant on roule dans les Carroz, les routes sont ouvertes donc prudence, la municipale nous oriente et sécurise les carrefours. Ils font du bon boulot.
Quand y’en a plus y’en a encore. Un champ au milieu des Carroz permet au traceur de nous faire emprunter un bout de parcours typé cross country voir cyclo cross
On retourne sur la route, tient une descente de fossé, je suis tellement à l’aise que là je passe sur le vélo. Dire que 2 heures avant je l’aurais fait à pied.
Petit bout de route et on passe l’arche d’arrivée
.

L’après course


Quoi c’est déjà finit ?
Je retrouve mon helvète et on est tous les deux du même avis. L’année prochaine on fait le plus long.
Encore un ravito bien copieux, petit saut sur le salon du vélo où y’ a pas grand chose, puis lavage du vélo et retour à Cluses
C’était une belle matinée. Vivement l'année prochaine que je remette ça avec ma douce


3 commentaires

Commentaire de le_kéké posté le 28-07-2009 à 09:38:00

Cool je vois que tu y prends goût.
Mais quand même, quesque c'est que cette rando VTT où les montées se font en télésiège ???
C'est du grand n'importe quoi.
En tout cas ça devait être chouette cette virée aux Carroz, la station j'ai passé tant de temps dans mes jeunes années (nostalgie)
Avec cet entrainement on te vera peut être sur un des 2 raids où seront les PPs cet automne (raid souloise et orient'alpin ??, un vrai truc d'homme ça te changera)
Et puis c'est vrai que les freins chauffent mais ça ne m'empêche pas de prendre des belles boites comme samedi, le genou est bien amoché maintenant.

Commentaire de Mustang posté le 28-07-2009 à 21:29:00

eh Mathieu, pas une petite photo de tous ces exploits!! enfin, tu sais joliment les décrire!!!

Commentaire de Matov posté le 29-07-2009 à 14:56:00

Du vin au ravito? Mais c'est quoi cette course? Tout le monde se ramasse déjà comme pas possible, alors ils pensent qu'avec un p'tit canon ça va aller mieux?? :)
Nan mais sérieux, ça a l'air délirant comme course. Bravo à toi pour avoir bravé les dangers et embuches de cette épreuve. Ca me donne envie de tenter le coup.

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