Récit de la course : Marathon du Mont-Blanc 2009, par kikidrome

L'auteur : kikidrome

La course : Marathon du Mont-Blanc

Date : 28/6/2009

Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)

Affichage : 3685 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Terminer

18 commentaires

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6h45 de bonheur

Tout a commencé par la lecture du récit du Marathon du Mont Blanc 2008 de Yayoun. Des photos à couper le souffle…Un récit plein d’émotion… Je me suis mise à rêver. Mais aller faire cette épreuve en solitaire, se préparer seule, cela me semblait impossible. Et puis lors d’une réunion de bureau pré assemblée générale, un de nos coachs propose « le marathon du Mont Blanc »… Alors là, je n’en reviens pas. Je n’osais pas proposer cette course comme sortie club car je pensais que personne n’aurait envie de le faire. Et bien, je me trompais… C’est vrai que ce week-end à Chamonix a tout pour plaire : le cadre, merveilleux, du Mont Blanc. Plusieurs courses (10, 23, 42 et course enfant). Le bureau valide et le choix est entériné.

Il reste quand même en ce qui me concerne un gros doute : suis-je capable de faire ce marathon ?

D’abord, je me lance avec mes copines de club et mon mari sur un marathon « plat » avec le marathon du Beaujolais nouveau fin novembre dans une ambiance conviviale, juste pour voir si je tiens la distance. Examen de passage réussi. Un message à Martine Volay du Team Quechua qui m’a accompagnée sur le marathon pour lui demander si à son avis, je peux me lancer dans l’aventure du Mont Blanc : la réponse est positive. Le soir même, je m’inscris. J’ai le dossard 214 !

Un hiver un peu chaotique (déchirure du mollet début décembre puis opération des sinus fin janvier) et je le sens mal ce marathon… Pourtant, début mars, lorsque je peux enfin recommencer à courir, j’ai une motivation débordante… Je me lance dans la préparation physique et mentale car je sais que ce deuxième point va être important, le jour « J » mais aussi pendant les entraînements. En avril, je m’entraîne comme je ne l’ai encore jamais fait. J’enquille les séances, je me sens bien. Début mai, je sens un peu de fatigue et le doute m’envahit : est-ce que j’en fais trop ? La montée ‘Die-Col de Rousset’ me rassure sur ce point là, physiquement, tout va bien. C’est mentalement que je commence à flancher, des trucs à la con incontrôlables  m’envahissent et c’est grâce à mon médecin et ses conseils (faire de la sophrologie) que je me sors de ce guêpier… C’est aussi grâce à cet objectif de marathon que je tiens le coup et que je parviens à garder la tête hors de l’eau… Le sport m’a déjà sortie de mauvaises passes, je lui dois encore beaucoup sur ce coup là.

 

Le départ pour Cham se fait en voiture avec mon meilleur supporter, à savoir mon mari, mes 2 filles et ma cops du club de triathlon Fabienne qui s’est décidé au dernier moment et qui va faire le 10km. Les copains du club sont partis en bus un peu plus tôt que nous (c’était la fête de l’école…). Arrivée à Chamonix de nuit, on distingue quand même le blanc des glaciers…

 

Réveil matinal, petit dej et direction le centre sportif pour récupérer le dossard et inscrire ma fille pour le mini cross. Ensuite, direction le stade de départ pour voir les concurrents du 10 km et applaudir les arrivées des copains du club dont Fabienne et notre président de club qui termine 1er V4.  C’est ensuite la course enfants avec une chute pour ma Romane et une fin de course en pleurs… Elle est habituée aux courses avec peu de participants. Là, ils étaient plus de 110 ! Pas grave, elle gagne une belle médaille et je lui explique que tous les enfants ont du mérite et que la joie de courir ne se mesure pas au classement.

 

Direction le téléphérique pour monter à Plampraz et accueillir les concurrents du Cross. Cet endroit est magique. Çà fait un an que j’y pense et çà y est, nous y sommes… On ne peut rêver mieux pour une arrivée de course. Une belle grimpette finale, on passe sous l’arche et on a le Mont Blanc en face de soi.

Les copains et copines de club arrivent les uns après les autres. Tous les concurrents ont leur prénom écrit sur le dossard et on encourage tout  le monde.

Quelle ambiance ! Certains grimacent sur les derniers mètres mais les sourires reviennent vite avec la médaille autour du cou ! J'aperçois une casquette Kikourou et je reconnais Eric, je l'appelle

Dommage, nous ne nous reverrons pas !

Je rencontre Rapace et Rapacette puis un David normand... rencontres éphémères mais sympathiques...

 

Tout le monde a terminé dans les délais et voilà, ils nous mettent la pression ! Treize finishers sur treize partants aujourd’hui, il faut que demain on fasse aussi du 100% ! Sur le le 10 km, notre président de club fait le podium V4, quelle forme !

 

Pasta party à l’UCPA samedi soir, l’ambiance est excellente dans le groupe. J’ai deux supporters qui arrivent de Thonon : Sylvie et Dédé, amis de longue date sont venus exprès pour m’encourager et voir la course. Souvenirs… Dédé était directeur d’une colo aux Bossons en 83 et moi animatrice : à cette époque, pas si lointaine, le glacier des Bossons descendait beaucoup, beaucoup plus bas…

 

Une nuit encore courte et avec peu de sommeil… çà ronfle fort dans la chambre. Je me balade dans les couloirs en attendant impatiemment l’heure du petit déjeuner… Au lever du jour, le Mont-Blanc offre un paysage de rêve. Je serai toujours émerveillée par ce massif.

 

Au petit-dej, Tonton Michel (un copain du club) nous raconte qu’il a réveillé toute sa chambrée à 1 heure du matin car il croyait qu’il était 5 heures… Nous sommes donc nombreux à ne pas avoir passé une très bonne nuit.

 

Traditionnelles photos de groupe avant le départ, l’excitation est palpable. Pour certains, la question est de savoir quel chrono ils vont faire, pour d’autres comme moi, la question est « vais-je arriver au bout ? ».

 

Une minute de silence nous rassemble en mémoire des 3 morts du raid du Mercantour. Karine Ruby est également présente dans de nombreuses pensées, ainsi que Séverine.

 

Nous sommes prêts à partir sur la place de l’église. Tous les copains et copines du club qui ont fait le cross hier sont là. On les repère vite grâce aux nouvelles tenues jaune fluo.

 

C’est parti ! On traverse Chamonix pour aller en direction d’Argentière. Je prends un rythme régulier et pas trop rapide : je suis un diesel. Je lève la tête pour voir le Mont-Blanc, je ne me lasse pas de ce spectacle permanent. J’ai en tête une phrase d’Hémérodrome rencontré au départ : si tu as mal, lève la tête… J’y penserai si j’ai un coup de moins bien. Pour le moment tout va bien.

 

J’ai prévu d’arriver à 9 heures à Vallorcine et il est cette heure là quand je passe le Col des Montets où mes amis Dédé et Sylvie sont venus m’encourager. C’est super et çà booste bien ! Un peu plus loin, c’est Nono et Bertrand qui sont là pour encourager le papa de Bertrand.

 

Premier ravito à Vallorcine vers 9h10. Bon, je n’ai que 10 mn de retard sur ma prévision, les sensations sont bonnes, on a déjà fait 18 km. Nous sommes au pied du Pic des Posettes : 1000 m de dénivelé nous attendent sur 6 km. Je retrouve PhildeVal qui dégaine son appareil photo sans arrêt. J’ai bien hésité à prendre le mien mais comme je sais que si je l’ai, je m’arrête sans arrêt, je l’ai confié à Patrice. Aujourd’hui, il faut que je reste concentrée sur la course si je veux terminer. Phil me dit qu’on est sur des bases de 7 heures. Je suis super étonnée. Il me montre le papa de Bertrand et me dit que l’an dernier, il a mis environ 7 heures.

Du coup, dans ma petite tête, çà fait « tilt » … Moi qui ai parié de me teindre en blonde si je faisais moins de 8 heures, je suis dans les temps pour faire 7 heures… Et bien, allons-y pour 7 heures…

 

Ca grimpe sec sur les premiers mètres de l’ascension au col des Posettes.

La première partie est en sous-bois sur une monotrace et c’est ce tronçon là qui me laissera le moins bon souvenir. Difficile de doubler et je n’aime pas courir à un rythme qui n’est pas le mien, je fatigue… Je discute avec un jurassien qui me conseille le Trail des Reculées… puis j’abandonne PhildeVal qu aujourd’hui prend le temps de faire des photos.

On arrive sur une piste de ski et à partir de là, plus de doute : je vais terminer !

je tourne la tête à droite, j’aperçois le barrage d’Emosson où je suis allée randonnée il y a plus de 10 ans avec ma maman. Souvenirs…

On arrive au Col des Posettes, le panorama est grandiose. Le Mont-Blanc nous offre un spectacle fabuleux… On voit le glacier du Tour, le glacier du Trient, le glacier des Bossons, l’aiguille Verte, les Drus, les Grands Jorasses, etc… Tout le massif du Mont-Blanc s’offre à nous. De l’autre côté, ce sont les Aiguilles Rouges, magnifiques également. Petit ravito au col, je bois 3 verres d’eau et je continue. Je repense aux consignes de Martine « ne traîne pas aux ravitos ! ». J’aperçois un copain et une copine du club que je suis un moment, puis je les dépasse.  On marche, on court au milieu des rhododendrons, c’est merveilleux.

Un autre copain est en vue mais il fait la grimace, il est envahit par les crampes… Pas de bol…

 

Arrivée au sommet des Posettes, je regarde encore le Mont-Blanc. Je pense à mon père qui adorait ce massif. Il aurait été fier de moi aujourd’hui.

 

La descente se passe mieux que je le pensais. J’ai les muscles un peu tétanisés en arrivant en bas mais çà va, pas de bobo, juste quelques petites douleurs pour me rappeler que je n’ai plus 20 ans…

 

Point de contrôle à Tré le Champs, tout va bien, je suis largement dans les temps. Sauf grosse défaillance, je l’aurai ma médaille.

 

La montée à la Flégère est agréable car nous sommes en forêt et çà monte régulièrement. Je double, je me fais doubler… Le rythme est bon. Tout va bien. Et puis devant moi, au bord de la piste, je vois un copain de club assis en train de boire. Gros coup de pompe pour lui, fringale. Je lui dis que nous sommes près de la Flégère, il faut qu’il continue jusqu’au ravito. Il m’avouera, amusé, qu’il a eu les boules de me voir passer car sur toutes les courses, il est toujours loin devant moi. Hé hé… Du coup, çà le motive et il repart.

 

A la Flégère, on aperçoit la ligne d’arrivée qui est à environ 4 km si mes souvenirs sont bons.

Cette portion là sera mon meilleur souvenir sportif… Des randonneurs guettent les prénoms sur les dossards et nous encouragent. Que du bonheur je vous dis !

 

A environ 1,5 km de l’arrivée, alors que je suis en train de courir, j’entends « Kiiiiiiiiikiiiiiiiiiiiiiii ! » Je lève la tête et je vois un groupe de mon club en jaune qui m’appelle. J’agite ma casquette kikourou pour leur signaler que c’est bien moi et là, j’entends une clameur s’élever ! Et là, je suis submergée d’émotion. Même que en écrivant ces lignes, je sens l’émotion qui revient. Je n’ai jamais vécu un truc pareil en course. Quand j’arrive près d’eux, je sens les larmes qui montent et du coup, je suis incapable de parler. Si je fais sortir un mot de ma bouche, c’est certain, je fonds en larmes. Alors, je reste concentrée et j’écoute, je savoure tout ce que j’entends. Les encouragements de mon mari qui court à mes côtés et essaie de faire des photos, Carinne et Fabienne qui m’accompagnent et semblent aussi heureuses que moi de me voir arriver.

 

Hé oui, ce qui est absolument fou dans ce week-end, c’est que nous partageons tous quelque chose de très fort. La course à pieds est depuis deux jours un sport collectif !

Que d’émotions… Le dernier coup de cul est redoutable mais j’aurais voulu qu’il soit plus long… je n’oublierai jamais les cris et les sourires de Patrice (mon mari), de mes filles, des copines, des copains et même des spectateurs anonymes qui nous ont encouragés tout le long du parcours. Je franchis la ligne, la médaille arrive… whaou, 6h45… Je n’en reviens pas !

Récupération du sac (organisation tip-top), ravitaillement (bière à volonté, même pour les supporters), et je reviens encourager les copains et copines. Stephanos arrive avec Séverine, heureuse de terminer largement en dessous des 8 heures aussi !

Cathy arrive aussi, elle qui doutait de sa préparation et de sa forme. Quel sourire !

 

Arrivent le copain qui avait les crampes, il a terminé dans la douleur, c’était son premier marathon ! Pierre (Coeurange) lui aussi a été handicapé par les crampes (il ne savait pas que le vin blanc n’est pas l’ami des Trailers !) et il arrive en grimaçant un peu.  Et puis Jérôme boucle son premier marathon. Pour un premier, il avait placé la barre haute !

 

Bon, il faut redescendre… On prend le télécabine. Arrivés à Chamonix, Patrice part avec mes filles pour récupérer la voiture et l’emmener  près de l’UCPA. Je décide de rentrer à pieds. Sur le chemin, je discute avec un coureur, on a tous les 2 le même rêve : participer aux Templiers… On se sépare en se souhaitant une bonne récup et je continue mon chemin, sac vestiaire sur l’épaule et médaille autour du cou. Et puis, au bout d’un moment, je regarde à droite, à gauche, je suis perdue… Difficile vraiment de redescendre de Plampraz…

 

Aujourd’hui, j’ai encore un peu la tête là-haut…

 

Je remercie les organisateurs qui sont vraiment au top, les bénévoles également qui ont été au petits soin pour tous les coureurs et qui nous ont encouragés tout au long du parcours. Les randonneurs ont été aussi d’une aide précieuse car on se sentait parfois porté par les encouragements (vraiment, l’idée des prénoms sur le dossards est excellente). Je remercie Martine qui m’a donné la confiance nécessaire pour m’engager sur cette épreuve. Je remercie les copains du Club qui ont organisé cette sortie, les entraîneurs qui nous ont super bien préparés. Merci à Kiki le coach du triathlon car le triathlon de Romans dans une eau à 13°C a certainement contribué à me forger le mental. Merci à tous les supporters du club. Et puis que dire de mon mari qui a supporté mes absences et qui s’est parfois privé de vélo pour me laisser faire les sorties longues ou les courses de préparation. Merci aussi à mes parents qui  m’ont donné le goût de l’effort et la passion de la montagne. Et merci à PhildeVal pour les photos !

 

 

Désolée, j’ai fait long… mais vous comprendrez qu’avec cette course, j’ai franchi un palier que je n’espérais pas atteindre il y a encore quelques mois.

18 commentaires

Commentaire de millénium posté le 18-07-2009 à 07:46:00

Je ne sais que dire...tellement ça me fait plaisir de lire ce superbe CR.....
Bravo miss , vraiment chapeau pour ta course , ton courage , ton moral...et le sourire !
bisous

Commentaire de martinev posté le 18-07-2009 à 08:41:00

Bravo pour cette course superbement gérée Je savais que tu arriverais au bout. Tu as un mental de vainqueur. Cel

Commentaire de martinev posté le 18-07-2009 à 08:46:00

oups, fausse manoeuvre, j'avais pas fini...

Cela fait plaisir de te voir raconter cette course avant tant de bonheur, c'est comme cela que je vois la course à pied : vivre intensément chaque moment.

Ton rêve ce sont les templiers, je peux te dire que tu es prêtes mentalement. J'espère que ce jour là tu repenseras à ce que je t'ai dit. Quand tu as un moment de doute, que tu te dis pourquoi je suis là, dis toi que beaucoup aimeraient être à ta place. Depuis le décès de Séverine, elle est mon leitmotiv quand j'ai des moments difficiles.

BRAVO CHAMPIONNE

Commentaire de Laurent1501 posté le 18-07-2009 à 11:39:00

Bravo pour ton parcours et ton récit, je me souviens de tes encouragements à l'arrivée, effectivement ils s'entendaient de loin, il y avait tout un groupe de ton club un peu plus bas que l'arrivée et je me revois lever la tête à chaque fois qu'ils t'appelaient ! tu as fais une course superbe et sur des courses comme celle là on gagne toujours en mental, tu peux t'inscrire aux Templiers je suis sur que ty iras au bout...!
Encore Bravo

Commentaire de CROCS-MAN posté le 18-07-2009 à 12:53:00

BRAVO KIKI, super récit. Merci.

Commentaire de bigpeuf posté le 18-07-2009 à 14:30:00

clap clap, on se leve pour kiki !!!
bisous
le BIG

Commentaire de DamienES26 posté le 18-07-2009 à 17:26:00

Beau CR pour une belle course, ça donne vraiment envie...pis quel chrono mazette!!! BRAVO.

pas encore vue en blonde, j'dis, j'dis rien!!!
bizzz

Commentaire de phildeval posté le 18-07-2009 à 18:33:00

Tu as été à l'image de ton maillot...lumineuse !
A bientôt
Bises

Commentaire de taz28 posté le 19-07-2009 à 20:55:00

Merci Christine pour cette tranche de bonheur !! A te lire, cela me donne le regret de n'avoir pas été là pour t'encourager, cela devait être un pur plaisir !!
Bravo à toi pour ce récit, ces photos et ta superbe course !!!

Taz

Commentaire de bluesboy posté le 19-07-2009 à 22:09:00

Bravo Kiki pour ce récit et cette belle course faite au courage ,belle progression depuis le marathon du Beaujolais

Je n'ai pas encore eu la force de m'attaquer au marathon du Mt Blanc,mais ce récit m'y encourage peut étre l'an prochain

Moi aussi en bon jurassien je te conseille le trail des reculées (voir récit et photos)

Bonne récup

Commentaire de yayoun posté le 20-07-2009 à 09:21:00

Bravo Kiki...Ravie de t'avoir donné envie de faire ce marathon que tu as vécu magnifiquement, intensément et que tu sais nous restituer avec une émotion et une beauté qui donne envie de le refaire ;-)

Commentaire de Crapahut 26 posté le 20-07-2009 à 14:40:00

Bravo pour ta perf, ton récit et les superbes photos. je suis ravie que tu aies retrouvé et la forme et le mental ( la dernière fois que l'on s'est vues, tu étais blessée au mollet je crois). Tu nous donnes une leçon sur le plaisir de courir et le dépassement de soi. Encore toutes mes félicitations et à bientôt j'espère pour un prochain CR tout aussi revigorant.
Crapahut 26

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 20-07-2009 à 16:53:00

La Mouette m'avait dit que c'était cette épreuve qui avait fait de lui ultérieurement un coureur d'ultra. Je veux bien le croire, quelle superbe épreuve ! Bravo Kiki !

Commentaire de Séverine07 posté le 20-07-2009 à 21:25:00

Bravo kiki pour ta course et merci beaucoup pour ton cr, qui m'a fait revivre la course. Un week-end inoubliable, riche en émotion.

Commentaire de Françoise 84 posté le 21-07-2009 à 16:30:00

Super, Kki, essai transformé!!! Merci pour ce bien sympathique récit qui nous fait partager toutes tes émotions!! Pour la "blonditude", tu es sûre??!!!

Commentaire de coeurange posté le 23-07-2009 à 16:12:00

bravo Kiki pour ce recit de joie de bonheur de souffrance d'espoir, tout coureur ne peut que ce reconnaitre dans cette belle histoire. bravo encore plus grand pour ton parcours à toi dans cette avanture.
et merci de nous le faire partager.
merci
Pierre

Commentaire de blanche posté le 15-08-2009 à 05:01:00

bravo , belle course, je ne suis arrivé quelques minutes apres toi.
tu m'as un peu fait revivre ma course.......

Commentaire de coco38 posté le 22-08-2009 à 11:50:00

Bravo, belle course et magnifique CR. Beaucoup d'émotions comme c'est souvent le cas sur un gros objectif mais amplifié par le contexte ; sortie club, présence de la famille, ...
On se pose plein de question puis finalement on y arrive !
J'ai ressenti la même chose sur la 6000D.
FELICITATIONS

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