Récit de la course : Les Carque... Foulées - 10 km 2009, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Les Carque... Foulées - 10 km

Date : 21/3/2009

Lieu : Carquefou (Loire-Atlantique)

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Distance : 10km

Objectif : Pas d'objectif

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sur les terres de l'Ourson !

CR Carque…foulées 2009.

 

Un p’tit 10 km, juste pour faire une bonne séance de seuil et décalaminer le moteur à la sortie de l’hiver, voilà le but de ce 10 km de Carquefou (vous vous rappelez, les illustres inconnus qui avaient tapé Marseille l’an dernier en coupe de France, et que tout le monde a déjà oublié ! Illusion et tristesse de l’information des temps modernes où des anonymes sont élevés au rang de héros et retombent aussi vite dans un oubli abyssal !).

 

Il fait grand beau en ce 21 mars 2009, et me revoilà cette année encore à ces « Carque…foulées », qui est une course que j’aime beaucoup, d’abord parce que je l’ai faite plein de fois car le parcours en campagne (¼ chemin / ¾ route) est sympa et très varié (1 boucle de 2 km et deux boucles de 4 km), ensuite parce que j’y ai d’excellents souvenirs, notamment le premier et dernier 10 km couru à ce jour par mon épouse, et aussi mon record sur la distance qui date de l’an dernier : 44’31, et enfin parce que c’est la course du CAC, club célèbre du non moins emblématique Ourson !

 

Je prends mon dossard (j’ai trouvé très très moyen de faire…payer les épingles à nourrice ! si si, je vous assure, 25 cts les 2 épingles), je m’échauffe tranquillement car j’ai déjà les jambes réveillées par mon entrainement piscine du matin, je dépose ma veste à la voiture et je…loupe de départ qui a été donné avec un peu d’avance sur l’horaire initial (ou alors c’est ma montre qui avait du retard !?). Ca fait donc bien 20 secondes que le coup de feu a été donné quand je passe sous la banderole. Aucune importance, je ne suis pas venu là pour faire une place ou un chrono, mais je me retrouve complètement derrière le paquet qui est bien compact cette année et je suis pas mal bouchonné dans les allées étroites du magnifique parc du château de Maubreuil. J’essaie de faire un peu les bordures, et je prends mon mal en patience jusqu’à la sortie du bois, au bout de 800 m, où je prends mon rythme de croisière : objectif 22’30 au km 5 et ensuite j’avise selon les sensations.

 

On termine la première petite boucle et on tourne autour du château pour attaquer la première des deux grandes boucles. Je suis surpris de ne pas voir l’Ourson à son poste de signalisation habituel. Les hectomètres suivants, en légère descente, sont assez mauvais pour les chevilles et j’en averti un aveugle qui court avec son guide. Dans la longue ligne droite du km3, je m’abrite derrière un plus grand que moi, puis c’est moi qui prend le relais dans la partie en faux-plet qui ramène vers la zone de départ. Km 5 : 22’33, tout marche comme sur des roulettes, même pas essoufflé !

 

Je repasse devant les stands et j’attaque la deuxième boucle. Enfin, j’aperçois l’Ourson pour la première fois vers le km 7. Il est en train de faire le mariole avec les spectateurs et je lui tape sur le « sens interdit » portable car il ne m’a pas vu et pas reconnu dans ma super combinaison du Tri Club Nantais (qu’il nous est fortement recommandé de porter en compétition). Je ne suis pas dans le rouge du tout, aussi, je décide d’accélérer pour finir fort en passer sous les 45’. Le vent est favorable à cet endroit et l’écurie est proche. Hélas, je sens à ce moment là une pointe derrière la cuisse que je connais bien, c’est toujours cet ischio qui me lâche de façon récurrente depuis des années quand je tire un peu dessus. Je sais que ce n’est pas la peine de forcer car ça ne ferait qu’aggraver la petite lésion musculaire. Je suis même tenté d’abandonner, car en coupant par le bois, je suis à 400 m de l’arrivée. Mais, je me refuse d’abandonner et je finis tranquillement en roue libre en 45’29. Je suis un peu frustrer de ne pas avoir pu pousser la machine à fond et ma frustration va être augmentée par le speaker qui annonce le résultat du match Italie-France au moment où je passe la ligne: c’est malin, ça ! Moi qui l’avait enregistré, l’effet de surprise est foutue ! Je retrouve l’Ourson, on papote quelques minutes et je file car j’ai du jardinage à faire à la maison !

 

Ce soir, après glaçage, ma cuisse me tire pas mal. Je devais allez faire une CO à côté de Cholet demain avec aller/retour en vélo (150 km), mais je crois que c’est bien compromis ! Bof, on verra demain matin et puis sinon, un peu de repos ne me fera pas de mal…

 

En tout cas, la papate a lâchée, mais la forme semble être là. Comme l’an dernier, je sors de l’hiver beaucoup plus frais que les autres années grâce, je pense, à l’entrainement de triathlon.

 

 

Bien amicalement,

La tortue

    

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