Récit de la course : 24 heures d'Aulnat 2008, par BrunoHeubi

L'auteur : BrunoHeubi

La course : 24 heures d'Aulnat

Date : 8/11/2008

Lieu : Aulnat (Puy-de-Dôme)

Affichage : 1783 vues

Distance : 242.382km

Objectif : Se défoncer

23 commentaires

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24 heures d'Aulnat : mon entrée en Circadie

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La Transe Gaule a fait sauter des verrous.

Ceux qui vous empêchent d’aller plus loin, de continuer à avancer. Ceux qui me bloquaient pour tenter l’aventure du 24 heures

Je manquais de confiance pour me lancer sur cette épreuve. D’une part, car je savais que j’étais attendu et que les athlètes de haut niveau sur 100km capables de franchir le cap du double tour d’horloge étaient au nombre de … un !

D’autre part, car le fait de courir si longtemps ( curieux pour quelqu’un qui écrit un livre sur ce thème) me paraissait presque inaccessible ... pour moi.

24 heures non-stop, vous vous rendez compte ? Car bien entendu quand on vise au moins 230km pas question de faire de pauses.

D’ailleurs mon premier objectif était celui là : rester en piste tout au long de l’épreuve et avancer, avancer coûte que coûte.

Quand je suivais des compétitions de ce type et que j’allais me coucher en pensant que les coureurs, déjà en train de courir depuis des heures, allaient passer la nuit à le faire, ça me rendait admiratif. Et quand au lever, je prenais conscience qu’ils avaient donc couru tout la nuit et qu’ils continuaient à cavaler pour encore quelques tours de cadran, je n’arrivais pas à m’imaginer être capable de réaliser la même chose.

 

Mon état d’esprit avant ce premier 24h était donc un doux mélange de peur du vide et d’excitation à l’idée de me lancer dans cette aventure. Un peu comme quelqu’un qui s’apprête à sauter en parachute ou à l’élastique.

La nuit surtout me fascinait.

J’ignorais comment j’allais me nourrir et comment mon système digestif allait réagir.

Si les douleurs allaient me clouer net et m’empêcher de courir. Si, après toutes ces heures, l’inéluctable baisse de rythme serait importante ou même rédhibitoire.

Bref, pas mal d’interrogation. D’autant que depuis la Transe Gaule, mon entraînement a été réduit à la portion congrue. 2 semaines de récupération puis une reprise progressive avec des footings n’excédant pas 1h15 et des séances de 30/30 pour retrouver du rythme et rompre la monotonie des entraînements.

Au niveau spécifique, la vitesse que j’avais travaillé de Roscoff à Gruissan (11.5-12) m’a servi de base pour essayer de redescendre encore à 11-11.5 km/h. En effet, et c’est bien la seule partie de mon projet qui n’est pas floue, je sais quelle est la bonne stratégie pour se lancer sur 24 heures. J’ai même consacré  un chapitre entier de mon livre à cette épreuve. L’analyse des données qui sont nombreuses grâce aux caractéristiques en circuit et au recueil des temps permet d’en connaître énormément sur la bonne façon de s’y prendre.

J’ai donc programmé un départ à 11.5 maxi sachant que 11 est l’idéal mais je n’ai que rarement réussi à l’appliquer à l’entraînement. Ensuite le but est de tenir le plus longtemps possible à ce rythme. Je sais que les meilleurs au monde vont jusqu’à 14 voire même 16 heures. Je pensais que 8 heures serait largement accessible. En faire deux de plus me semblait vraiment possible. Arriver à la moitié aurait été l’idéal.

Ensuite, j’ignorais comment j’allais décliner et surtout comment j’allais négocier le cap des 15-18 heures où cela doit commencer à être dur alors que l’arrivée est encore si loin. Enfin, je me voyais bien relancer la machine dans les deux dernières heures.

A ce petit jeu, des chiffres me traversaient l’esprit. 8 heures à 11, 8 heures à 10, 8 heures à 9. Ca sonnait bien, c’était bien rond et le total aussi. En y réfléchissant bien, si j’ajoutais 2 heures à 11 ça me laissait même 6 heures à 9.

Tout cela semblait bien trop facile … sur le papier. Car le total donnait systématiquement des chiffres qui me donnaient le tournis et me voyaient trop beau.

J’avais prévu de prendre garde à mon sommeil les derniers jours afin d’affronter au mieux cette nuit sans dormir. Hélas, le boulot lié au dernier impératifs du livre m’en a empêché. Pas le temps non plus de prévoir la logistique et de minutieusement, comme j’aime à le faire, prévoir les ravitaillements. Il faut dire que je n’ai aucune idée de ce que je vais manger et boire puisque j’ignore complètement comment je vais réagir tout au long de ces heures.

Bref, pas mal d’imprévus dont je dois m’accommoder mais qui ne sont pas dans mes habitudes de préparation.

 

Le matin de la course, le temps est splendide. Pas de vent (je déteste le vent !) et un soleil qui brille assez pour nous chauffer les muscles sans pour autant nous accabler.

Au coup de pistolet du stater, j’adopte le rythme qui me semble le plus naturel. Il me place en 10ème position environ, ce qui me rassure plutôt. L’an dernier Philippe Warembourg naviguait même plus loin.

Le 1er tour  bouclé en 6’37² (le circuit mesure 1194m) me donne une vitesse de 10.833 km/h. C’est parfait ! Je ne pensais pas être capable de me caler aussi facilement dans le tempo. Je suis agréablement surpris. Il n’y a plus qu’à rester sur ce rythme. Le tour suivant couru en 6’27² correspond à 11.1km/h, c’est presque trop beau.

Une fois encore, je crois vraiment que j’ai cette science du rythme. La semaine dernière, j’avais fait le lièvre pour Simon mon grand fils qui voulait passer sous les 40’ au 10km. Malgré un peloton dense de 2000 coureurs et une allure peu familière, j’étais passé en 3’58²8 au premier kilomètre, pour ensuite jouer avec cette barre des 4’ tout au long de la course.

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6’27², 6’25², 6’33², 6’28², 6’23², 6’30² …je ronronne à 11km/h avec une satisfaction non contenue à chaque tour.

Grâce au fichier de calcul du Papy, je suis renseigné à chaque fois des temps que je réalise. Il n’y a qu’à se laisser aller comme cela sans chercher autre chose que durer et s’économiser.

Lorsque Hervé (Bec), Willy (Rigault), Gilles (Barbansson) et Stéphane Collard (vainqueur de St Fons 2008) commencent à me prendre des tours, je dois mettre mon égo dans ma poche, me persuader que la course n’a pas commencé et que ma stratégie est la bonne. Ne pas céder à la panique…

Ma moyenne au bout d’une heure est d’environ 10.988. Sans commentaires. Mes suiveurs qui surveillent ma progression n’en reviennent pas et moi encore moins !

Le deuxième heure est bouclée à la moyenne totale de 10,998. Incroyable…

11,097 km/h à la troisième en moyenne cumulée. 11.1 km/h à la quatrième et à la cinquième.  11.088 à la sixième pour un total de 66.530km

Durant tout ce temps, je n’ai eu de cesse que de courir régulièrement, m’hydrater consciencieusement à chaque tour. Car le temps calme et ensoleillé est certes agréable mais pourrait entraîner sans qu’on s’en rende forcément compte des risques de déshydratation.

A ma grande surprise, je me suis contenté de boissons et de gels énergétiques utilisées avec succès sur la Transe Gaule dont je me suis attaché à varier les goûts et les saveurs. J’ai bien vu les autres commencer (très tôt) à manger mais de mon côté, l’appétit n’est pas là et je ne vais tout de même pas me forcer. J’ai pourtant conscience de peut être prendre un risque mais mon instinct me guide vers cette approche alimentaire.

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La nuit arrivant, les conditions de course vont alors changer. La fraîcheur espérée devrait se combiner à une relative douceur eut égard aux conditions de course de jour. Hélas, le vent se lève et se met à balayer le circuit avec une violence inattendue.

Heureusement l’éclairage parfait auquel nous aurons droit tout au long de la nuit rendra celle-ci moins pénible à supporter.

Les passages symboliques vont alors se succéder pour agrémenter les heures qui s’accumulent.

Les 100 km sont franchis en 9h10’05²

Les 10 heures à 10.877 km/h de moyenne.

Les 12 heures en 10.71 km/h pour un total de 128,500km.

La vitesse a donc commencé à décliner après environ 10 heures de course. Mais cette réduction se déroule de manière progressive et régulière ce qui est plutôt rassurant.

Jusqu’à la 16ème heure, je vais maintenir un moyenne autour de 10.2 km/h.

C’est plus que ce que je n’ai besoin pour une fin de course à l’économie.

Mes 10 heures à 11 me donnent un matelas de 10 heures à 9 si je fais 4 heures à 10.

Je sais donc que je m’assure une marge en accumulant les tours à plus de 10 km/h.

C’est l’esprit tout occupé à ces calculs que je gère ma progression. Chaque tour réalisé à plus de 10km/h est pour moi une victoire. C’est presque un jeu et le compteur se remet à zéro à chaque boucle effectuée.

 

Au niveau du classement, Hervé a ralenti puis laissé filer totalement la course. Willy s’est remis à la marche. Je n’ai plus devant moi que Gilles et Stéphane qui vont finir par céder eux aussi. Les départs rapides se paient très chers et plus que nulle part ailleurs. Je prends la tête entre la 12ème et la 13ème heure de course sans avoir rien changé à ma façon de courir. « Ca y est, tu as embrayé ! » me dira Gilles lorsque j’ai commencé à le doubler. Comme j’entraîne ce coureur plein d’avenir et au courage remarquable (faire du 100km et du 24 heures à ce niveau lorsque l’on est boucher-charcutier-traiteur, ce n’est pas un mince exploit) je n’ai pas su quoi répondre car je savais que non et que cela signifiait qu’il commençait une inexorable régression. Je n’ai pas voulu le décourager à cet instant. Ni lui faire remarquer que les 11.5 du début de course étaient loin des 10.5 que l’on avait prévu et travaillé à l’entraînement.

 

De 16 à 20 heures, j’entre dans une tranche que j’appréhende. Les heures  et la fatigue commencent à s’accumuler. La nuit est bien avancée, le sommeil gagne car à ces heures il est difficile même pour quelqu’un qui ne court pas de conserver sa vigilance. C’est aussi dans ces instants que sortent de la soirée qui se déroule à côté du circuit, des ombres enivrées parfois appuyées sur une ou deux âmes charitables.

 

Sur le plan diététique, j’ai opté pour des soupes de légumes et de la purée de pommes de terre protéinees suffisamment liquides pour pouvoir les avaler facilement. Au niveau boisson, ce sera du Roiboos (aussi appelé thé rouge) dont je fais tout au long de l’année une grande consommation quotidienne. Un peu tiède et accompagné de Maca c’est l’idéal en ce qui me concerne sur le plan gustatif et énergétique.

Lorsque le besoin de varier se fait sentir, j’alterne avec de l’eau gazeuse, du coca ou de l’eau plate à l’envie.

Pas de solides. Je n’en ai pas envie et je reste persuadé qu’ils sont une charge supplémentaire par l’énergie qu’ils demandent lors de leur digestion.

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Les 9.5 km/h de moyenne que j’arrive à maintenir durant ce laps de temps m’offrent un matelas qui me fait de plus en plus croire au 240km

« Chaque tour à 10 est un tour en réserve à 8 » me dis-je. « Chaque tour à 9.5 en est un à venir à 8.5 » C’est ainsi et avec cette philosophie un peu étroite, je le concède que je me motive pour continuer à courir quand tous les autres marchent ; qu’il faut les éviter en les doublant. Que je trouve la force de lutter contre le vent et le sommeil qui me prend instantanément lorsque je ferme les yeux pour m’asseoir sur la chaise préparée par Patricia au moment d’enlever ces maudits cailloux dans les chaussures.

D’ailleurs à ce sujet, comme sur la Transe Gaule, j’ai été épaulé de manière admirable. Que dis-je : exceptionnelle ! Pas une seule fois au cours des 203 tours que j’ai accompli j’ai été seul ou livré à moi-même. A chaque fois il y avait Patricia, Quentin, Lydie, Cassandra ou Frédéric.

Ils m’ont accompagné sur le circuit pendant des dizaines de tours me rendant la tâche plus facile lorsqu’il fallait lutter contre le vent ou se frayer un passage au milieu des marcheurs noctambules qui papotaient en groupe compact me bloquant bien involontairement le passage. Cette réussite est aussi la leur.

 

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La barre des 200km est franchie en 19h17 (pour une moyenne de 10.368 km/h) soit un deuxième 100km parcouru en 10h07. C’est plus qu’un matelas que j’ai à ma disposition. J’ai maintenant la conviction que les 240km ne peuvent m’échapper.

Cependant, je m’efforce d’éviter ce petit jeu qui consiste à trouver l’excuse, à chaque tour, d’avoir une bonne raison de s’arrêter. Certes les quelques mètres en marchant détendent bien les jambes mais la moyenne s’effondre tout de suite car ma vitesse de course avoisine les 9.5-10km/h. je ne sais pas pourquoi mais les tours à moins de 9 km/h blessent ma fierté et mon égo, malgré la marge que je me suis donné.

Le combat consiste donc maintenant pour moi à griller le ravitaillement le plus de tours possibles afin de rester en situation de course. Chaque fois c’est une petite victoire qui me permet d’entretenir une forme de motivation.

A cet instant, j’oublie le temps qu’il me reste pour ne plus viser que les 240km à atteindre le plus tôt possible. Plus question d’utiliser mon « matelas » pour courir à 8 ou 8.5. C’est drôle comme les stratégies évoluent en cours de route….

Au niveau ravitaillement justement c’est devenu un peu n’importe quoi dans ce sens où je ne structure plus rien. Souvent des boissons (alternances de chaudes sous forme de thé et de froides avec de l’eau plate ou gazeuse) encore des soupes ou de la purée protéinées semi-liquides mais toujours pas de solides.

Je balance entre inquiétude de tenir 24 heures à ce régime et l’instinct, l’envie qui me dictent de ne pas utiliser cette voie.

Un incident va pourtant me plonger dans le doute au milieu de la nuit. Au moment de m’arrêter au stand, une brutale envie de vomir me prend. Des spasmes qui me donnent l’impression que mon estomac va littéralement se retourner me clouent sur place. Rien ne sort si ce n’est un peu de bile après plusieurs violentes régurgitations. Cela dure quelques minutes et se reproduit 5 à 6 fois. Le retour à la normale se produit aussi soudainement que cela est apparu. Sans que je ne trouve une quelconque explication. A part celle de la fatigue liée à l’accumulation des heures d’effort, je ne vois pas …

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Je vais réussir à maintenir la pression jusqu’à 230km en me disant : « à partir de là tu t’amuses, tu savoures et tu prends ton temps »

C’est un espèce de compte à rebours que je mets en place jusqu’à cette marque symbolique. Et je parviens à maintenir un rythme autour des 9.5km/h qui augmente continuellement mon matelas. Un vrai coureur-Picsou !

Dès la barre des 230km atteinte, je décide de relâcher la pression et de mettre en application les promesses que je me suis fait. La vitesse tombe au dessous des 9 km/h mais peu importe, je sais que c’est dans la poche. Il y a tout d’abord, comme premier petit plaisir, le record de l’épreuve à battre (238.415km). puis les 240km.

Patricia est avec moi depuis plusieurs tours et le fait d’atteindre cela avec elle est un plaisir indescriptible. C’est merveilleux de pouvoir partager avec ceux qui vous ont tant donné.

Nous tombons dans les bras l’un de l’autre au moment de boucler le 201ème tour qui correspond précisément à cette marque symbolique des 240km.

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Je décide alors de marcher pour savourer ce moment. Pouvoir enfin marcher sans pression du chrono qui tourne, sans l’obligation de repartir au plus vite, sans cette pression de la vitesse au tour qui va chuter, un vrai luxe…

Les caméras de France 3 suivent mes premiers pas de « circadien à plus de 240 ». Voyant ma joie et ma décontraction, le journaliste ose une question. Puis une autre en constatant à quel point je suis volubile et bon client.

Les coureurs me doublent et me félicitent. Je peux enfin partager avec eux. Je discute avec certains qui marchent avec moi. Au bout de quelques minutes, le réflexe revient. « Et si je courrais ? » « Oui mais alors sans forcer juste pour le plaisir ». Et puis en fait, j’ai horreur de marcher !

Manu me passe comme un avion, je trottine tranquillement et finis par boucler un tour supplémentaire à 6.64km/h. Il reste encore ¼ d’heure. Je peux en refaire un autre tranquillou. Manu me double à nouveau et s’arrête cette fois. Je lui confie mon intention de terminer cet ultime révolution à pas de velours et de m’arrêter quelque soit le temps qu’il restera. Hors de question de repartir pour se retrouver perdu à l’extrémité de la boucle à attendre dans le froid que l’on pointe notre position et surtout de revenir à pied au point de départ. J’ai connu cette frustration lors de ma victoire à Séné et je ne veux pas revivre cela. Il décide de faire de même.

Nous avançons donc de concert, par amitié. Et voilà que des voix autour susurrent : « le 1er et le 2ème … ils finissent ensemble, c’est chouette »

Tiens, j’y avais pas pensé. Je finis avec mon ami, pas avec le 2ème mais c’est vrai que c’est chouette !

Au passage du stand de ravitaillement, je prends spontanément la main de Manu. Rien n’est prémédité, tout se fait à l’instinct et nous franchissons en levant les bras la ligne de notre dernier tour.

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J’ai cette fois cette satisfaction de communier avec tout le monde : Stéphane l’organisateur-animateur au micro, les spectateurs massés à l’arrivée, mes proches.

Il reste encore 5 bonnes minutes au cours desquelles Manu et moi allons saluer, chacun de part et d’autre de la route, tous les coureurs qui passent.

Au coup de pistolet libérateur, c’est toute la tension de 24 heures d’effort qui retombe.

Stéphane salue ma victoire, me demande quelques mots au micro. Je ne sais plus très bien ce que j’ai dit mais quelques secondes après, une bouteille de champagne faisait « péter » son bouchon dans les rues d’Aulnat.

2008-aulnat-champagne.jpg

Je suis circadien.

J’ai couru (presque) 24 heures.

Je ne réalise pas très bien ce que ces mots signifient.

Et à l’heure où j’écris ces lignes pas vraiment encore, non plus…

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23 commentaires

Commentaire de philkikou posté le 26-11-2008 à 23:00:00

CHAPEAU MONSIEUR !!!

J'ai lu avec beaucoup de plaisir votre c.r. qui m'a tenu en haleine jusqu'à la marque des 240.
Pour moins ce mode des 24 heures est un mode d'extra-terrestres !!!

Commentaire de Pat'jambes posté le 26-11-2008 à 23:28:00

Bravo pour ce record battu (238 km) et cette barre symbolique dépassée (240 km)!

Très impressionnantes ces distances et durées de courses... Face à ça on se sent un tout petit kikou dans ses runnings ;-)

En tout cas merci pour partager ton expérience dans un CR plein de détails. Très intéressant.

Encore bravo!

Commentaire de canard49 posté le 27-11-2008 à 07:35:00

Je suis content d'avoir lu hier soir ton récit... J'ai passé une superbe nuit à rêver de cap, magnifique. Bien rédigé, intéressant et instructif enfin il y a tout et même une photo sympathique.
La cap semble facile quand on te lit et cela nous permet d'envisager l'impossible !!
Merci
Alexandre

Commentaire de @lex_38 posté le 27-11-2008 à 08:09:00

Chapeau bas pour cette perf'!
Et en plus un récit qui se lit tout seul!
L'aventure 24h me titille aussi... un jour...

Commentaire de CROCS-MAN posté le 27-11-2008 à 08:18:00

tout simplement bravo et merci pour ce partage d'expérience

Commentaire de L'Castor Junior posté le 27-11-2008 à 09:24:00

Bravo, une fois de plus, Bruno pour cette nouvelle expérience brillante au delà du marathon. Qu'il s'agisse de 100 km, 12 heures, 24 heures ou 1000 et quelque kilomètres, tu parviens toujours à gérer ta course avec sagesse et conformément aux plans fixés.
Ca paraît presque trop facile.
J'en serais en tout cas incapable...
Une chose m'interpelle dans ton récit : ces spasmes soudains et ces quelques vomissements de bile. J'ai, pour l'heure, la chance d'y échapper, mais j'ai vu Christine, à Arcueil 2006, être touchée du même mal, même si elle n'avait pas réellement réussi à reprendre le dessus.
Si tu parviens à en identifier la cause, fais-moi signe.

Commentaire de BENIBENI posté le 27-11-2008 à 10:03:00

Encore une fois, un résultat impréssionnant ! Bravo à toi Bruno et je suis stupefait par ta gestion si sereine de course. J'aimerais tant être aussi zen !

Commentaire de ALBANAIS posté le 27-11-2008 à 10:26:00

merci pour ce récit, et merci d'avoir été présent samedi matin pour nous encourager au départ du Marathon du Beaujolais
Bravo

Commentaire de _azerty posté le 27-11-2008 à 11:36:00

Dis donc Bruno ?

Tu ne serais pas devenu un peu cambrioleur ces derniers temps ? A force de faire sauter les verrous !!!

Raid28, transgaule,24 heures, ...

Fais gaffe, tu es presque mûr pour aller faire le pître sur les sentiers des traileurs

Bravo
Domi

Commentaire de taz28 posté le 27-11-2008 à 11:55:00

Une corde supplémentaire à ton bel arc Bruno !!
Tu es impressionnant dans la réussite de tes défis...
Plus rien ne t'arrête, mais en plus, la joie que tu affiches avec Patricia est énorme !!

Continue de donner cet exemple à tous ....

Gros bisous monsieur le Circadien

Taz

Commentaire de toto38 posté le 27-11-2008 à 12:09:00

IMPRESSIONNANT Bruno!!!
Alors là! mais où vas-tu t'arrêter? il te reste quoi à tester???

Commentaire de peky posté le 27-11-2008 à 12:26:00

Bravo pour le résultat, le CR.

Commentaire de guirlande posté le 27-11-2008 à 13:09:00

Lire les exploits de Mr Heubi (je serai incapable de le tutoyer même si je sais des récits lus qu'il est un exemple de modestie) à Millau a contribué à faire de mois un (plus que modeste) cent bornard.
Ce cr j'en suis sûr fera de moi un circadien un jour avec comme objectif de faire aussi bien (à un chiffre près lol passer les 140 km hihihihi).
En tout cas chapeau et respects Mr Heubi...

Commentaire de jepipote posté le 27-11-2008 à 18:10:00

superbe aventure Monsieur Heubi.
je suis impressionné par tant de régularité.
félicitations.

Commentaire de alain posté le 27-11-2008 à 21:04:00

Alors là Chapeau bas pour cette première !
Vraiment impressionnant ! Une maitrise de grand circadien !

Un vrai plaisir de te lire, si ton livre est aussi passionnant je vais l'avaler en un rien de temps.

Mon 1er 24 pour mes 40 ans c'est à dire dans un peu plus d'un an. J'espère le géré aussi bien que toi.

Bonne récup.

Commentaire de Françoise 84 posté le 28-11-2008 à 18:11:00

Bravo pour cette magnifique gestion de course!!! J'en reste "baba"!!!

Commentaire de bluesboy posté le 28-11-2008 à 23:12:00

Bravo bruno pour ta science de la course à pied .
Continue à courir pour nous faire partager tes défits et contribuer à faire naitre des vocations de coureurs .J'ai fais mon premier 100 km un peu à cause de toi ,j'espère faire un 24 h grace à tes conseils et ce récit

Merci

Commentaire de LtBlueb posté le 28-11-2008 à 23:30:00

Bravo Bruno pour cette approche tout en sagesse lors de cette première expérience 24h... On est quelques uns à avoir attendu ce jour depuis un moment, et presque autant je pense à finalement ne pas avoir été surpris par ce score ! Ton talent ,au delà d'avoir su appliquer ton schéma de course à la lettre, est également dans l'observation , l'écoute dont tu as su faire preuve pendant ces années de conseil/coaching auprès de ceux que tu envoyais préparer le terrain :)))))

Un seul souhait en ce qui me concerne : te revoir en bleu-blanc-rouge très bientôt...

Amicalement

Commentaire de binoclard posté le 28-11-2008 à 23:36:00

Toutes mes félicitations.
En lisant ton cr, j'ai été tenu en haleine du début jusqu'à la fin, en espérant que tu puisses arrive à tenir ton objectif, les 240km.
Après cela, j'ai l'impression que la course à pieds est devenue une science exacte. c'est, juste, une histoire de chiffres et d'opérations.

Superbe course et bonne récup.

Amicalement


Commentaire de vinzz posté le 29-11-2008 à 20:27:00

Bravo pour ta performance, quel exploit ... Cela peut paraître complètement extraordinaire, la régularité, le sentiment de facilité que dégagé ton CR, mais ce doit être le résultat de centaines d'heures d'entrainement... Bravo

Commentaire de Aiaccinu posté le 30-11-2008 à 07:58:00

Géant !

Commentaire de gdraid posté le 30-11-2008 à 22:26:00

A te lire, Bruno, tout parait si simple et facile sur un 24 heures !

En réalité tu es un grand artiste de l'Ultra, avec la précision et l'efficacité d'un grand virtuose.

Merci pour ton soucis du partage de tes sensations, avec les lecteurs passionnés des courses phénoménales que tu maitrises si bien.

Bravo à tes assistants !
Leur travail d'équipe avec toi est admirable.
JC

Commentaire de CROCS-MAN posté le 05-10-2011 à 08:47:50

Un super récit Bruno, je cherchais quelques infos sur Aulnat. Merci

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