Récit de la course : Les Foulées de l'Inverse 2008, par Fimbur

L'auteur : Fimbur

La course : Les Foulées de l'Inverse

Date : 5/10/2008

Lieu : Simandres (Rhône)

Affichage : 2014 vues

Distance : 22km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Foulée de l'inverse - Etape 2

Foulées de l’inverse 2008 – Etape 2 

Petit déj, préparation, je me traine ce matin.

Allez départ, les jambes sont lourdes, pourtant la voiture n’est pas loin. Bon, au fait, c’est où Simandres ? Je connaissais St Symphorien d’Ozon et son semi, je découvre Simandres et son parc des Pachottes. Très chouette.

 

Hier j’avais le dossard n°1 pour ma 1ère course du week end. Aujourd’hui, j’ai le dossard n°2 pour ma 2ème… bon vous avez compris. C’est rigolo le hasard parfois.

 

Je ne sais pas trop si je m’échauffe correctement, il fait froid, je suis quand même un peu raide dans les cuisses. Briefing d’avant course, au lieu de 22km et D+470m, ce sera 23.8km et 570m, bon ben on va faire avec.

 

Je pars en fin de peloton (146 particpants), en dedans. Mon objectif en ce début de parcours, finir de chauffer les jambes, garder l’énergie pour le dénivelé. J’avais repéré sur la carte c’était assez plat pendant les 1ers km, que le dénivelé se fera durant le passage dans le bois. Alors tout doux.

 

En passant sous le petit tunnel, nous sommes au 6ème km, tiens c’est bizarre j’ai faim. Ça c’est une surprise si tôt après le départ. Bon ben une barre avalée et c’est reparti. Arrive le bois, et ça monte, un peu raide à mon goût pour une 1ère, mais quand faut y aller, faut y aller. Je décide marche rapide au lieu de trottiner. C’est bien la plus grosse différence par rapport à hier, tout au long de la course, les jambes répondent moins, moins d’énergie.

 

Les chemins dans ce bois sont très sympa, ça monte, descend, des feuilles, des cailloux, des couleurs, des senteurs. Ah tiens un coup de feu, bon y a aussi des chasseurs pas loin. On va essayer de ne pas se faire prendre pour du gibier. Petite discussion et entraide moral avec quelques coureurs, le temps passe plus vite.

 

Encore cette sensation de faim, après un gel ça passe mieux mais c’est sûr que je vais m’arrêter au ravito du 12ème. C’était pas prévu, mais je n’ai prévu que 2 barres, 2 gels, normalement largement suffisant pour moi sur cette distance. Enfin, ce ravito. Une bonne minute d’arrêt : 1 verre d’eau, de coca et quelques morceaux de barres de céréales.

 

Le dénivelé est quasi fini, je cherche à trouver mon rythme pour finir le mieux possible, pour courir le plus longtemps possible. Revienne alors mes «démons » lorsque je fatigue. Cette impression où les jambes raides n’avancent plus, où chaque mètre est toujours un peu plus long que le précédent, toujours pleins de motifs pour s’arrêter, pour marcher. Je résiste, j’analyse mon état. Je n’ai pas mal aux cuisses, je n’ai pas de vraie douleur handicapante, alors reste à faire taire la tête, et laisser la foulée revenir.

 

Et malgré la fatigue, viens le temps où je cours en étant bien, zen, je pourrais aller loin ainsi. L’équilibre précaire se fissure lorsqu’on m’annonce arrivée dans 3km. D’un coup la tête me dis que ça serait bien d’arriver, que ça semble long pour finir. Les encouragements des bénévoles sont un réconfort, le parc arrive et la ligne. C’est fini.

 

Un week end avec près de 46km, 1000m de D+, c’est bien moins que certains font en une fois, mais je suis heureux de ce petit défi réussi.

 

Fimbur

1 commentaire

Commentaire de Baobab posté le 28-10-2008 à 09:13:00

2 courses dans le week end ??? Ça sent la préparation pour un objectif mythique en moins de 8h !!! ; )
Bravo Fimbur ! et A bientôt

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