Quand tu es un peu habitué à courir, tu ne peux que halluciner par la 5^ème édition de la Francilienne. Bah, c’est des choses qui arrivent. Sous le coup, ce n’est pas très drôle, mais avec du recul, on en rigole car c’est ce qu’il y a de mieux à faire.

A l’origine, cette course était prévue pour le 15 juin. Puis, elle a été repoussé au 13 juillet pour finalement avoir lieu le 27 juillet. Tout compte fait, il aurait était préférable de l’annuler.

Bah, c’est aussi décevant que l’édition précédente, voire pire comme vous allez le contacter dans le déroulement de cette course qui n’en est pas une. L’organisateur est-il conscient de son manque de sérieux et son comportement irresponsable ?

Au réveil, j’étais gravement motivé et je m’étais conditionné pour souffrir vers la fin du parcours (ça grimpe). J’étais impatient de visiter les Arènes de Montmartre en privé. C’était trop beau pour être vrai la traversée de ces 4 arrondissement de Paris !
Juste avant le départ, le beau parcours sur le papier s’est transformé en un simple 4 fois le tour d’un paysage ennuyeux à mourir + 4 fois le tour d’un stade pour un total de 10,2 km (d’après l’organisateur). Un peu du grand n’importe quoi!
Finalement, le départ est donné à 11h dans le plus grand désordre (pas de coup de pistolet). Je me suis demandé ce que je faisais là. J’avoue que j’étais dégoûté.
Mais bon, j’étais là pour courir et je suis parti en tête avec 8 autres participants. Nous n’étions pas si nombreux que cela (presque une centaine).

A part l’absence d’organisation qui est justement le premier critère de qualité et de sérieux pour la réussite durable d’une telle course, j’ai bien apprécié l’humour particulier de l’organisateur qui a même remis une coupe à la dernière arrivée. Dans le sens inverse, la dernière devient la première et c’est quand même un exploit.