Récit de la course : Duathlon International du Val-d'Aran 2008, par Papy

L'auteur : Papy

La course : Duathlon International du Val-d'Aran

Date : 20/7/2008

Lieu : Fos (Haute-Garonne)

Affichage : 3231 vues

Distance : 114km

Matos : Super organisation

Objectif : Se dépenser

1 commentaire

Partager :

Dommage, le cadre était si magnifique...

DUATHLON DU VAL D'ARAN 2008

Dommage, le cadre était si magnifique...

Préparatif au triathlon d'Embrun, nous sommes partis, la Tortue et moi même, nous essayer au Championnat de France du Duathlon longue Distance. Cadre magnifique, organisation quasi parfaite, nous allions, pour la dernière fois, numéroter nos abattis en vue de l'affrontement final du 15 Aout 2008.
(Photos Greens/X/Photo avenir + BONUS bas de page)

Photos Avenir, le site

 image

DUATHLON DU VAL D'ARAN 2008

Salutatouss,

La fatigue commence à se faire sentir après ces mois de préparation.
Certains, dont mon ostéopathe, trouve que je ne m'entraine pas assez par rapport aux courses que je fais et la difficulté qu'elles représentent.
Il n'empèche, ce week end du 19/20 juillet 2008, je suis enfin allé faire ce fameux Duathlon du Val d'Aran, la référence en France de ce type d'épreuve.
Je n'ai pas pris le trajet le plus direct pour me retrouver dans cette vallée pyrénéenne, car la Tortue doit faire seule le parcours en voiture et j'ai un direct Nantes de chez moi, en TGV. Même si cela ne le dérange pas (il l'a fait maintes fois de long parcours en voiture seul durant cette préparation d'Embrun) il est préférable d'être à 2 en voiture et me voilà entamant un semi tour de france, vélo en bandoulière !
Nous arrivons samedi après midi sur place papotant de tout et de rien à Fos, petit village, 272 habitants, au pied des pyrénées que je voyais plus grand.

Vue de Fos

Ma première constatation est que même si nous sommes au sud, au pied de paysages magnifiques, le tourisme y est très peu développé. J'avais déjà remarqué que même dans les pyrénées orientales, département touristique s'il en est, les balades autour de Font Romeu ou Andorre (hors artère commerciale ) étaient beaucoup moins usitées que dans les Alpes. Point d'embouteillage comme autour de Morzine, Chamonix, Briançon ou même plus bas, les gorges du Verdon. C'est peut être une caractéristique des Pyrénées ?

A la Mairie très peu de publicité pour des animations régionales. Il est d'ailleurs frappant, également, de noter que beaucoup de biens immobiliers sont à vendre, ne trouvant pas preneur. Le mémorial de l'introduction de l'ours n'est pas loin non plus, signe que le coin est quand même assez "sauvage". L'avantage est que c'est préservé de la bétonisation et les flancs de montagne sont magnifique ! C'est donc un endroit très calme, loin du bourdonnement "parisien", que nous allons faire ce duathlon.

Logo course

La Tortue est très confiante et me chambre un petit peu. Il est vrai que sa préparation se passe quasi sans ani-croche alors que pour ma part je suis assez fatigué. Quelques descriptions de cols alpins montre que la Tortue attend avec gourmandise le moment de se "taper" ce col de Mente (1ère cat.) J'ai en mémoire quelques vitesses de grimpette qui me laisse pantois. Nous allons chercher les dossards et testons déjà le sérieux de l'organisation.
Je n'ai pas mes tickets repas, malgré que j'ai coché sur ma demande. Pas de blabla, des actes, la responsable va chercher ma demande faisant foi et constate que mon neurone ne faisait pas une erreur. J'ai donc droit à mon repas ! Avec le dossard, un maximum de détail sur l'emplacement et la composition de chaque ravitaillement, les parcours et leur dénivelée, c'est parfait. Il est bien précisé que la route n'est pas fermé. Cela sera effectivement le cas, mais les bénévoles nombreux nous permettront de rouler en excellente sécurité. Je ne crois pas avoir vu un seul carrefour sans signaleur, ou alors l'exception qui confirme la règle.

C'est donc moi qui est un peu anxieux à cette heure car mon vélociste m'a remis ma cassette en place (je l'avais mal bricolé) et c'est la première fois que je pédale avec. Comme j'ai réglé mon dérailleur la veille j'aimerais faire un tour pour tester les changement de pignon. J'ai fait, jusqu'à présent, toute ma saison sur le 39x23, me faisant une belle musculation, en particulier lors de la Time Megève Mont Blanc. Nous allons voir si les nouvelles dentures (25-27) me permettront de décoller et de pouvoir répondre aux attaques dans les montagnes. Il est presque 21h et nous partons sur le début du parcours vélo pour tourner les jambes. Je change de manière épileptique mes vitesses, mais le réglage semble bon et la chaine pas usée. J'essaye aussi le réglage de mon prolongateur, qui fait un peu vieillot (dernier vestige d'Embrun 1995) mais diablement efficace en montagne.
Je suis content car tout semble au point... Jusqu'à quand ?

Après 4kms nous faisons demi tour et je tourne les jambes. Celles ci répondent bien et j'emmène mes roues aéro (3ème sortie avec) sans trop forcer sur les cuisses. Nous verrons demain à combien je passe la ou aujourd'hui je suis à 38kms/h debout sur les pédales. Je reviens sur l'aire d'arrivée lorsqu'en me retournant je n'aperçois pas la Tortue ?
A t elle crevée ? Non, mais je la vois revenir lentement en pédalant curieusement. Le sourcil sombre de l'animal indique qu'il ne vaut mieux pas la questionner tout de suite et attendre la fin du test. Rapidement j'apprend que l'axe de pédalier qui grinçait, fait des "clacs" aujourd'hui. Toute la sérénité affichée s'envole. Son vélociste, ne pouvant le réparer avant son départ, lui avait prédit une légère perte de puissance. Mais la, les "clacs" retentiraient aussi dans les jambes. Nous voyons une caravane Lapierre et espéront un stand mécano avec. Rien, tout est fermé pour l'instant. Nous verrons demain.
Nous attachons les vélo à la rambarde et nous nous couchons plus ou moins rassuré...

La nuit fut agitée...

En effet, au milieu de cette nuit un violent orage nous surprend. Le vent se met à souffler très fort, je commence à avoir des doutes sur mon départ. Nous sommes en montagne et pédaler sur route mouillée (à 70kms/h p.e.) c'est très dangereux.
Il n'y a qu'à ce rappeler la chute d'Ocana en 1971 dans ce col !

OCANA

Je sors de ma tente pour replanter des piquets, retendre la tente, en espérant qu'elle ne s'envole pas !
1 heure passe et le temps se calme. Je me rendors.
Bip-bip fait la montre, je sors et vois un grand beau temps ! J'ai presque un doute sur la pluie de cette nuit.
La tête de la Tortue me confirme que je n'ai pas révé, il n'a pas bien dormi non plus. Il est très anxieux pour son pédalier et la partie vélo ne s'annonce plus comme une partie de plaisir. Il fera plusieurs aller/retour à la caravane Lapierre sans succès, celle ci restant désespéremment fermée. Je mange juste 2 petits "chocos" que je laisse fondre dans la bouche, mes problèmes d'estomacs ne sont toujours pas résolus. Je bois beaucoup et fini la préparation de mes bidons. L'un de 0,7l avec 60gr d'hydrixir "melon" que nous avions dans le sac dossard et 0,5l avec 50gr de Caloreen.
Je viens de comprendre l'intérêt des bidons à vis ! Comme j'en suis à mon second duathlon pour 1 triathlon je n'avais point vu que la recharge d'eau pouvait se faire en roulant avec des bidons à vis. Je le note pour Embrun, bien qu'il y est des bidons à la volée.
Nous voilà au parc à vélo. Temps radieux, je note que les inscrit de la catégorie "blaireaux", sont regroupés. C'est bien, comme nous en sommes, nous serons à coté avec la Tortue. Le parc est superbe, avec d'excellent support vélo, de l'espace et de l'équité pour tout le monde, quel que soit sa place dans le parc. Une bouteille d'eau attend chaque participant à sa place, encore une attention sympathique et pertinente de l'organisateur !
La Tortue, ayant vainement attendu du coté de la caravane Lapierre, installera enfin son vélo "clac-clac" au parc, mais le sourire n'est pas encore revenu.
Le soleil, par contre est bien là, trop d'ailleurs à mon gout. Je m'hydrate bien, me passe la crème solaire et mouille la casquette Sézanne Triathlon.
A ce sujet cette casquette est faite pour sortir faire le Zaz, mais surement pas pour courir !!! Elle est très seyante MAIS ne tient absolument pas la tête malgré tout les serrages et desserages que j'ai pu réaliser. En course, au moindre coup de vent, c'est tête nue que l'on se retrouve ! J'ai également, en test pour Embrun, ma seconde tri-fonction. La première m'avait paru assez légère pour moi à Lusigny. La fermeture éclair sautant, j'ai eu droit à un échange. Je testerais donc encore sur 80kms, mais avec une configuration plus Embrunaise ! Il est à noté que je n'ai pas les flocages "Sézanne Triathlon" dessus et donc j'ai du interpeller les quelques champenois ne comprenant pas toujours mon attitude...

Je file dans le sas "blaireaux", qui est le seul avec de l'ombre. C'est tranquille. Les sas sont ouvert et je m'avance. Une minute de silence est faite pour les différents défunts proches de la course, je m'accroupis pour me cacher du soleil. Applaudissement...

Le départ est donné, en avant l'aventure...

CP1 profil

CP1, 12,5kms, 420D+

CP1

Cela part relativement vite et je me freine. Cela bouchonne un peu mais rapidement nous arrivons sur la nationale 125. Celle ci est bloquée le temps que passe le peloton groupé. Nous remontons vers l'Espagne et au poste frontière nous attaquons la grimpette, 300m D+ en 4kms... Sans que je le sollicite mon estomac se met de la partie.
J'ai des douleurs qui m'empèche de grimper vite. J'ai même, par instant, la sensation d'être très fatigué ! Etonnant, nous venons de démarrer.
Il est clair qu'avec de telles douleurs, je n'irais pas loin. Je me fais doubler par une ribambelle de coureuses et coureurs. Comme je n'ai pas le sentiment, malgré la douleur, de lambiner, je m'intime de patienter jusqu'au sommet puis de voir ou j'en suis. Nous croisons les premiers qui descendent, le demi tour n'est plus loin. Nous y voici, rond point, début de descente, cela va mieux lorsque j'aperçois devant moi, à 150m...

La Tortue ? Je veux bien avoir eu l'impression de démarrer lentement, mais là, c'est soit que la Tortue ne veut faire que la CP1 et arreter avant le vélo soit... J'accélère pour rattrapper mon bonhomme et lorsque je suis à 20m de lui, je me vois sur la gauche, monter...

LA Tortue, partit prudemment comme il faut... Ouffff...
L'habit avait presque fait le moine. Clap des mains, je continue ma descente et remonte du monde malgré que je fasse des petits pas pour prévenir la casse musculaire.Nous réattaquons une bosse et rebelote, le ventre me fait mal ! Pfffffffff... Je me calme et me fait redoubler, c'est rageant.

D'ailleurs je suis le seul à ce niveau à marcher !

CP1 Papy---------------CP1 Papy---------------CP1 Papy---------------CP1 Papy

------------Ou suis je ? ------------------------ Me voilà... --------------- C'est vrai que cela monte dur ! ---------Faaacile la Tortue !


Le reste de la course se fera avec un passage dans Melles, très sympa avec ses tortueuses ruelles, et par une petite route en lacet, très bucolique. Et mon ventre ? Lorsque je descend, pas de soucis, je double et je n'ai pas mal, grrrrrrr...

Bois CP1

Le parcours fut magnifique, un plaisir de commencer par là

J'arrive à la transition que j'ai mimé le matin. La casquette saute, le casque est vite mis, les chaussures CAP sautent et j'en aurais 2 paires pour le prochain duathlon, les chaussures vélo passent avec un souci boucle à gauche qui me fait perdre quelques secondes, rien de grave. Je file à la sortie, je suis avec les bons cyclistes, et pas comme lors d'un triathlon 15' à 30' derrière... Je vais enfin me frotter à eux et voir si, comme à Sézanne, je perds beaucoup de temps...

Profil vélo

VELO, 85kms, 2185D+

La route est belle et le soleil, à ce moment là, est toujours avec nous.
Je me lance dans la légère descente et les jambes tournent bien. 40_45 kms/h, je me surprends car je ne force pas.
Il y a le col bientôt, il ne sert à rien d'attaquer maintenant.
Je suis bien content car contrairement à l'habitude, j'ai les jambes "nickel" et... Je remonte !!!
C'est même légèrement inquiétant que je fasse aux autres ce que d'habitude je subis. D'autant plus que, même si l'habit ne fait pas le moine, j'ai quelques cyclistes spécialistes autour de moi. Virage à droite dans Saint Béat et le col arrive vite.
Je suis compté 145ème au pied du col, c'est bien pour un Championnat de France ou nous ne sommes que 190 "blaireaux" sur 500 inscrits(3 catégories aux championnat de France, Elite, Master et groupes d'ages). J'y crois, surtout que l'estomac reste tranquille. Je suis dans la bosse et je vais enfin savoir si mon choix cassette/roue est payant.

Google Col de Menté

En effet, le Col de Mente n'est pas anodin.
Même s'il n'est classé QUE 1ère Catégorie au Tour de France, il est compact et monte régulièrement. Surement vers les 8/9 %...
Il n'a pas de répit, ou si peu, dans certains virages qu'il faut savoir négocier à l'extérieur. (Je viens de vérifier après écriture CR : versant ouest, de Saint-Béat (31), 9,3 km d'ascension à 9,1 %. [dénivelée : 849 m] )

Vélo Papy

Je suis tellement bien que je suis à 15kms/h et remonte comme un avion.
(Cela m'effraie un peu à postériori car 15kms/h dans >10% c'est louche...)
Tout en ayant l'impression de ne pas forcer, je tente de me raisonner. Je risque de me prendre un mur "bétonné" de 50cm d'épaisseur si je continue à ce rythme lorsque l'euphorie va tomber. Je réduis mon allure et fait quelques kms en compagnie de la 3ème féminine.

Contrairement à mes premières impressions, je ne me suis pas fait laché à ce moment là. Cela ne devient pas effectivement un peu plus dur. Si les poids légers (féminine comprise) me repassent, c'est qu'en fait je viens de faire tomber mon sportenine ! Les poches de ma tri-fonction m'avaient déjà ennuyé au Duathlon de Sézanne, rebelote ici, le Sporténine est rejeté.
Le temps que je fasse demi tour, que je laisse passer des coureurs pour avoir accès à mon tube, récupération et redémarrage, il y a plus d'une minute de passé ! Je tente de recoller, mais là, je me dis qu'un effort supplémentaire n'est peut être pas nécessaire !
(ouf, je redeviens humain à mon niveau !) Je tente de rester avec un petit groupe et laisse passer quelques avions. Je ne suis pas dans le rouge car dès que c'est Cliquez sur la Tortuedur, je passe en 39x27 et "mouline" à 10_11kms/h.


A cet instant je me rappelle nos échanges avec la Tortue et ses passages dans les cols de la Luc Alphand à 11_12kms/h.
Voyant qu'avec 10_11 je suis loin d'être ridicule, je me fais une joie d'imaginer mon ami montant ses +85kgs en moulinant au nez et à la barbe de freluquets zigzagant sur la route.

 


Celle ci est belle, le soleil encore là, c'est une pure partie de plaisir dont je profite à ce moment là.

 

Sommet Menté

Le sommet arrive même un peu trop tôt. Pour la stratégie ravitaillement, je tape dans Caloreen à intervalle régulier pour la chaudière et tape dans le bidon d'hydrixir à presque tous les virages, dès que j'en ai envie, pour avoir des coups de fouets. Après, à chaque ravitos, Coca et le plus souvent possible, banane ! J'ai avec moi des barre céréales chocolatés pour le complément.
C'est donc 2 grands verres de Coca qui m'arrèteront au sommet ou je perds mon groupe.

Vue de St Beat poar le col de Menté

La vue sur St Béat est magnifique.

J'entame la descente et déception climatique, le soleil n'est pas présent de ce coté !
Les nuages prennent position alors que la mienne est à la 141ème place (toujours compté par les spectateurs).
Je n'ai rien perdu, j'ai même gagné quelques places depuis le bas du col. Je tente vainement de rattrapper mes prédécesseurs car même si le drafting est interdit, la motivation de rouler de concert est mieux que d'être seul au monde.
D'ailleurs, derrière, je n'ai personne. Cela descend très vite (>70kms/h) je suis debout sur les freins...
Trop d'ailleurs car ma roue avant (qu'il me faudra inspecter) commence couiner. J'ai un doute et ne suis plus trop en confiance. Lors d'un virage, presque à l'arrêt, des effluves de "brulé" me remonte aux narines... Houlaaaaa.... Faisons gaffe ! Ouille
Je lache donc mes "freins avant" dès l'entame des virages et tente de ne freiner que par quelques a-coup espérant qu'ils vont refroidir.
Je gamberge légèrement...
Je suis, quand même presque au contact vers la fin de la descente, j'ai la 3ème féminine devant moi, et commence à me batir des chateaux en Espagne (c'est pertinent, c'est à quelques encablures !)
En effet, j'ai des jambes de feu, je vais attaquer un parcours "champenois" dans cette vallée du Ger, si je n'explose pas au retour dans le col, et si je ne brule pas ma roue avant, je devrais faire une bonne place ! Cela fait quand même beaucoup de si...

****************** Petit interlude... ******************

Au moment ou j'écris ces lignes, je me demande quels étaient les % de ce fameux col 1ère catégorie. Recherche et puis... O surprise !!!! Sur les 9,300 kms, la pente moyenne est de... 9,10% !!!!
Sur plus de 1,5kms la pente est > 11% ! Très heureux de l'apprendre, et surtout de constater que mes développements sont adéquats !

Profil St béat menté

Je profiterais aussi de cet interlude pour signaler qu'au départ le matin j'avais 2026 kms de vélo depuis le 1er Janvier.


**************** Fin interlude... ****************


Revenons à notre chateau que je construis en Espagne, dont les fondations sont solidifiés par l'interlude, pour constater que je reviens bien dans cette vallée du Ger. C'est au moment ou je me crois "arrivé" que le doigt céleste va me donner un signe d'humilité !
J'entends le sifflement caractéristique de la crevaison...
Mi********rda !!!!!!! Tout d'abord je me suis demandé si mon pneu avant n'avait pas explosé sous la chaleur (un patin mal réglé p.e.), puis j'ai bien senti que c'était l'arrière.
Quand vous connaissez ma propension à réparer vite, vous vous doutez que les veaux, vaches et cochons se sont envolés aussi vite que des rêves à la sonnerie du réveil !
Je m'arrète et cherche si je suis loin d'un bénévole pour lui signifier mon abandon.
La ou je me trouve, le soleil ne doit pas souvent venir, pas de carrefour, je suis seul...
Enfin, non, pas si seul car les wagons de concurrents commencent à passer. Je grommele, soupire, je suis obligé de réparer.
A ce sujet, une anecdote pour que vous compreniez dans quel abime je me trouve. La semaine dernière, voulant tester mes nouvelles roues, je me suis fait un parcours "champenois" de 85kms pour >1500D+.
Je me suis bien amusé, emmenant le 39x21 dans presque tous les %, réservant le 23 pour les passages à 14% et plus...
Malheureusement au 72ème kms j'ai eu aussi le bruit si angoissant du "pschitt" de la crevaison. Sitôt arrété, je me bagarre avec mes pneus neuf pour les sortir, il se met à pleuvoir. Je sors ma chambre à air, pose ma roue dans les vignes et cherche le trou. Je ne vois rien, change la chambre et 20' après avoir crevé, j'arrive à remettre, enfin, ce satané pneu neuf, vraiment rigide ! Je sors ma minipompe (plus de grande pompe avec les cadres carbones comme avec les anciens aciers, ouiiiinnnnnn) et tente de gonfler. Impossible, 45' après avoir crevé, j'abandonne, en sueur et fait du stop pour rentrer. Avec la valve longue, je n'arrive pas à gonfler !!!
Pour le Val d'Aran j'ai changé ma minipompe, et l'ai testé. Elle a l'air de marcher, comme l'autre avec les valves normales. Mais j'ai quand même l'angoisse. Je me force quand même et je sors mon pneu puis ma chambre "relativement" vite (5', Arf...), je passe ma main dans le pneu pour sortir un silex, au cas ou, car le pneu n'a aucun trou, et nouvelle surprise, je sors un petit caillou de 5mm au moins !!!
J'avais logé celui ci dans le pneu lors du précédent changement dans les vignes. Quelle "burne" je fais.
Il y a des jours ou il faudrait mieux rester couché ! Je remet la nouvelle chambre et renouvelle mon combat pour remettre mon pneu. De plus en plus en sueur, malgré la fraicheur de ce début de col, je commence mes prières à sainte minipompe... J'enclenche et... Rien... Serait ce mal enfoncé ? Je pousse, pompe et... Toujours rien... Je me mets à genoux et prie... Certains cyclistes qui passent vite (à plus de 50 Kms/h à cet endroit AMHA) ont des gestes ou des paroles d'encouragement, c'est gentil, mais l'air ne veut pas rentrer dans la chambre. Je retire légèrement la pompe et enfin un peu d'air rentre.


Je n'éclate pas de joie, car avec l'autre au bout d'une dizaine de poussée, tout sortait... Je pompe, compte, 8, 9, 10, 11, 12... 30, 40, 50...
Bon la je vais arréter de compter car je n'ai plus de bras. C'est bon l'air rentre, mais avec une minipompe, à chaque poussée, c'est un mini-volume d'air qui rentre. L'angoisse principale étant parti, je ne suis plus à quelques minutes près pour pomper un minimum et ne pas trop risquer d'éclater par pincement si le pneu est trop à plat.
Je suis moyennement satisfait de la pression mise, mais les courbatures arrivant, je décide que cela suffira et que je tenterais de ne pas me prendre pas un trou trop violemment. Arrive la folklorique remise en place de la roue, d'habitude si facile. Le pignon est bien en bas, je positionne idoinement et pourtant... La roue ne s'enclenche pas !!! Pffff...
Faut il que j'attende le camion balai pour que la lucidité me permette de voir où cela bloque ? Je démonte presque totalement le blocage rapide pour enfin réussir à enclencher la roue, que, bien entendu, je met de travers la première fois... Finalement, au bout du compte c'est, peu ou prou, 25' que je perds avec cela.(le compteur vélo me donnera presque 30', mais je ne l'ai pas déclenché dès le départ, juste avant le village d'Arlos) Je ne crois pas que la Tortue soit passé, pourtant vu la qualité du col, je pensais bien qu'il aurait remonté un paquet de concurrent, dont moi. Je repars assez fort, les 500m à 6% avant le pont de l'Oule passe inaperçu et je remonte comme un avion. Voyant beaucoup de concurrents se masser le dos ou garder les bras en haut des cocottes, je pense que la majorité du peloton m'a dépassé et que je suis avec les CAP qui ont un peu de mal en vélo.

Je continue ma remonté en sympathisant avec quelques concurrents apparemment loin de leurs objectifs. L'un a cause de crampes, l'autre à cause d'une CAP bien en deça des espérances, et cela me permet durant quelques kms d'avoir un compagnon qui roule à coté, voire me double en mettant une mine, me servant, quelques minutes, de point de mire.
J'ai vu peu de drafting. Sur les pentes du col de mente, celui ci est inopérant et si on veut respecter la règles des 7mx3m, il faudrait mettre souvent pied à terre. Dans les bosses intermédiaires, la répétition faisaient que les endroits propices étaient très court induisant par là peu de tricherie. Je continues ma stratégie Banane/Coca et Caloreen en support, gardant l'hydrixir pour le retour du col de Mente. Les petites bosses sont un régal pour moi, je remonte, même si dans la boucle retour, les féminines pour la 7/8ème place restent avec moi.


Elles sont d'ailleurs à la bagarre et c'est un plaisir de les voir, à tour de rôle, mettre une mine pour tenter de décrocher les autres, une course dans la course. Ce n'est d'ailleurs pas celle qui arrivera en tête au pied du col qui le sera au sommet.

Profil retour

Nous revenons sur notre chemin aller et je tente d'apercevoir la Tortue. Heureusement point de carapacé, je pense, et j'espère, qu'il est dans la boucle à me courser. D'ailleurs je ne m'étonnerais pas de le voir débouler dans le col de Mente, versus Est. Je continue de me régaler dans les bossinettes du Val de Ger mais je suis pris d'un doute. Sur le plan le retour du col fait 16kms dont les 10 derniers assez ardus. Hors nous continuons à monter et descendre et le compteur indique plus de 53kms avec un sommet aux environs de 66. Soit mon compteur, qui a eu du retard à l'allumage est dézingué, soit je me suis trompé. Un panneaux m'indiquant le ravitaillement du 62ème kms à 5kms me rassure, je suis à 10kms du sommet, tout va bien. Une des filles est partie devant avec un coureur "no drafting-no doping" et je vois remonter à mon niveau celle qui avait été la plus sage jusqu'à présent. Dans les premiers lacets j'ai compris qu'elle arrivait dans son élément. La démonstration fut éclatante, j'ai bien du rester avec elle... Heu... 500m ? Pourtant lorsque je l'avais reprise 7kms avant, elle paraissait à bout. En fait elle attendait son heure. je ne l'ai reprise qu'à 3 ou 4 kms de l'arrivée en CAP. C'est la seule qui me doublera de la montée. Aucun cycliste ne m'a doublé et ce fut un plaisir de jongler entre les développement 21/24/27 suivant que je sois en danseuse ou assis... En plus les dépassés acceptent mieux les encouragements qu'en cyclosportives et lors des virages, les plaisanteries agrémentent la montée.

Vélo Tortue Je repense à la Tortue que je n'ai point vu et lorsque j'aperçois, quelques fois, les 10kms/h et que je remonte le peloton, je pense toujours que la celle ci doit se régaler.

Je ne savais pas encore à ce moment là, que les crampes avaient été présente.

Je recommence, comme à l'aller à me faire plaisir et reprendre rapidement les quelques coureurs devant moi lorsque... Boroumboroum Oyez !
Rebelote, mon sporténine retombe par terre... Je maudis ces poches de tri-fonction !!!
Comme à l'aller, encore, je perd plus d'une minute à reprendre par terre ce tube et à l'enfoncer dans les poches. Notez que cela ne m'a pas empéché de lutter toute la journée contre des débuts de crampes au mollet droit, puis aux mollets et quadriceps en CAP... J'ai bien écrit "début de crampe" et non "crampe". En effet, à chaque début de contraction, j'ai eu la chance d'avoir le reflexe adéquat qui m'empécha toute micro-déchirure. En dehors d'une fois dans une pente, cela n'a aucunement obéré ma performance !

C'est bien dommage que je sois loin au classement, je pense que j'aurais pu tester un retour avec de meilleurs cyclistes, quitte à exploser et rentrer tranquillou Remonté Est Col de Mentésur Fos. Je note aussi qu'à chaque léger coup de mou, une gorgée d'hydrixir me requinque aussitôt pour un bon kilomètre. Mais le bidon est presque vide !

Nous approchons du sommet, voyons 500m marqué au sol, 2 coups de pédales, un cycliste remonté m'annonce 200m, je lui répond qu'il vient d'y avoir marqué 500m sur la route, il me rétorque que je n'ai qu'à y aller le vérifier...
Je passe sur le 21, m'échappe du groupe et effectivement, le sommet est là, pan sur mon bec.
Quel plaisir de bien sentir son vélo. Je bois mon verre de coca, enfourne ma banane...

Le Coca commence à coincer sur le ventre, je n'ai aucun plaisir à le boire, il me faudra, peut être faire un peu attention la dessus. La descente est entamé avec une légère angoisse, du à l'échauffement de l'aller. Je freine moins de l'avant et tente d'autre tactiques de virage pour économiser les patins. Je n'ose pas trop relancer vu que le 70kms/h est rapidement atteint. Il faut se rappeler que c'est dans cette descente que Luis Ocana a perdu le tour de France sur chute. Je n'ai pas vu la plaque commémorative...

Nous voici à Boutz, il ne reste que quelques hectomètres de dénivellée à descendre, un seul cycliste m'a doublé, par contre j'en rattrape d'autres et dépasse les voitures plus empruntés que moi.
Saint Béat me voilà, je vais pouvoir comparer avec mon allure d'entrainement d'hier sur la portion ou j'avais tiré...
A combien j'étais dans le léger replat debout sur mes pédales hier ? 38kms/h !
Depuis Saint Béat la position aéro ne me lache pas et j'ai le plaisir de faire aux autres ce que les premiers m'avaient fait à Lusigny. Je double une dizaine de concurrents qui récupèrent de leur descente.
Je passe Arlos et me voici dans le léger replat ou hier j'ai été obligé de passer en danseuse. Je ne crois pas avoir de vent dans le dos, mais là je suis à 45kms/h et je n'ai pas à me mettre en danseuse car je dois tourner aux alentour de 100Tpm, c'est GRISANT !Viiiiite

L'entrée de Fos est devant moi, je continue de pédaler jusqu'au panneau puis relache mon effort. Les bénévoles présent me font comprendre que cela fait un moment qu'ils n'avaient pas vu un coureur arriver aussi vite car ils alertent les autres concurrents que j'arrive pour ne pas me géner.
Me voilà au parc à vélo, ravi de ma course, hors crevaison et remarque avec plaisir que tous les vélos ne sont pas rentrés.
Du moins, il y en a pas autant que lors des triathlon. Je fais le grand tour, fait un changement, "presque" ultra rapide, car le pied gauche regimbe à s'enlever puis à se chausser, rien de politique, je vous rassure ! Je suis prêt et file vers la sortie, MAIS... Ou est la sortie ?
Je crie ma question et aussitôt 3 bénévoles me l'indiquent à l'inverse de ma direction. C'est ce que l'on appelle de la réactivité, merci. Je file vers elle, j'ai de bonnes jambes pour l'instant, peut être vais je rattrapper un peu mon retard ? Je passe au stand et prends un Coca... Mauvaise pioche, celui ci me tombe littéralement sur l'estomac, pfffff....

Et non...

Pourquoi ais je notifié que j'aurais 2 paires de chaussures à mon prochain duathlon ?
Tout simplement parce que lorsque vous enlevez la première paire vous pouvez la jeter sans penser à la préparer pour le retour. De plus, dans le cas présent, prendre des trails pour la première partie aurait été judicieux .

Notez

Je me souviendrais longtemps de ce super parcours vélo...

Profil CP2

CP2, 10kms, 220D+

Garonne à Fos

C'est 2 A/R de 5kms avec 220m D+ ou un petit chouchou indiquera aux organisateurs si nous sommes au premier ou second tour. Nous longerons la Garonne un bon moment avant de nous élever.

L'occasion pour un CAP comme moi de faire la différence ?

Face avantAvant de m'étendre sur cette arrivée inopportune de Coca dans mon estomac de "chochotte", je reviendrais sur ma nouvelle tri-fonction. Si j'avais des doutes pour la porter à Embrun, c'est fini, plus de doutes, je ne la porterais pas. Pourtant c'est une super combinaison, parmi les plus coté du marché. Elle est seyante, je peux y accrocher les dossard sans la "ruiner", est très confortable pour courir.
Les amis du Sézanne Triathlon ont même du faire Klagenfurt avec (3,8/180/42)...
Mais sur moi, c'est une calamité. En effet, je fini la compétition avec quelques brulures assez mal placée. J'ai d'ailleurs été géné dès les premières pentes Régulièrement, lorsque je grimpe, je me remet en "bec de selle".
A ce moment là la combinaison accroche un peu la selle. Je ne vois que cette explication pour la gène occasionné. Mais sur 14 heures d'effort dont 8h de vélo, je finirais en sang...Rajouté avec les soucis de poche arrière, il me faudra la réserver aux courses courtes ! Comme elle n'est pas floqué "Sézanne Triathlon" c'est un moindre mal que je cours avec un autre vêtement. J'ai récupéré un t-shirt technique blanc du club pour la CAP.

Revenons à la CAP2... Je suis sorti du parc à vélo, je suis frais, les jambes impeccables et... Je bois un Coca ! Non !!!
J'avais bien senti déjà au sommet du Menté que le Coca devenait trop important dans mes boissons. Mais j'ai bu par automatisme. J'attaque la sortie du parc et quasi instantanément tout devient lourd ! Est ce la fin de l'euphorie du à mon arrivée en vélo ou le Coca. Je ne sais pas. Il est évident, quand même, que j'ai un coup de moins bien car une marche de 1m est à monter et mon estomac me fait flageoler les jambes. Je me raisonne et tente de me persuader que sur 2/3 kms je ne dois chercher qu'à ne pas perdre de place avant de lacher mes chevaux.
Le long de la Garonne je respecte ce mot d'ordre, mais lorsque je croise des coureurs du peloton d'avant ma crevaison, je grommele et tente d'accélérer. Je vais vite être calmé car une bossinette d'une quarantaine de D+ m'attend... J'y marcherais et perdrais quelques places.
Pas grave dans la légère descente suivante je reprend tout le monde et salue les bénévoles de la boucle. J'arrive au ravito et ne prend qu'un verre d'eau.
Bien vu le premier retour vers l'arrivée se passe bien, j'ai enclenché, refait coucou aux bénévoles de la boucle. L'estomac se calme, je suis content. Cela me permet dans la descente vers la Garonne de me refaire quelques places et d'avoir en point de mire la Lourdaise grimpeuse de col.

Je continue sur ma lancé voit apparaitre ma Tortue. Enfin... Il parait grognon, mais j'espère que c'est la concentration qui veut cela. Il est devant la féminine du Club de Metz, c'est déjà bien, mais son vélo n'a pas du être extraordinaire. La fin de la première boucle se fait un peu à l'arraché, me faisant doubler par un jeune voisin de tente, au sprint, finissant sa course. Voisin derrière moi avant ma crevaison (et un petit tour de couteau dans la plaie...)

J'arrive au demi tour-stand ravitaillement et je prend... Du Coca !!! Quel andouille !!! Grrrr Me revoilà avec les mêmes symptomes qu'au départ.
Jambes flageolantes et casse patte infranchissable...
C'est a ce moment là que j'arrive au niveau de ma "grimpeuse de col" à qui je fais mes plus vifs compliments car des femmes qui m'ont laché en bosse comme cela, il n'y en a pas des tonnes. (Vivi dans ma jeunesse j'ai pédalé avec d'excellente filles de niveau national, et même actuellement, Magaly Le Floch', qui espère aller à Pékin, ne me lache pas aussi facilement)

Avec la lourdaise ;-)

Le long de la Garonne est long comme un jour sans pain. Lorsque j'arrive sur la bosse je vois avec plaisir que mes prédéceseurs marchent aussi. Mais je suis littéralement scotché sur la pente. Je tire sur les bras et je vois passer un avion rouge, "Jean_Phi" sur les fesses, blaireau comme moi, dans le même tour. Je viens de perdre une place ?
Ah non, c'est fini... Je m'accroche à lui et dans la descente repasse devant. Il est encouragé par ses supporter et nous nous motivons mutuellement. Nous croisons un voisin coureur du CNP(Cercle des Nageurs de Paris), encore un qui m'a doublé à la crevaison...
Je rere-salue les bénévoles de la boucle et après une politesse dans un virage glissant, je repasse devant avant le ravito. L'estomac fait "burp" et je prend de l'eau, un peu à boire et beaucoup dans le dos. Je relance, mais j'ai toujours "Jean-Phi" sur le dos... J'ai une bouffée de puissance en rerere-saluant les bénévoles de la boucle, mais la légère bosse a raison de mon envie. Je choisi de marcher là ou tous court, mon "Jean-Phi" aussi, dont je félicite la foulée. Replat avant la dernière grosse descente, je me décontracte et lance la cavalcade. Je double tout le peloton devant moi dont "Jean-Phi" un peu éberlué, et je tente de garder ce rythme sur les 2 kms qui reste. Le coureur de la CNP est en point de mire, je m'y concentre car j'ai l'impression d'avoir 1 ou 2 coureurs à mes trousses. Je garde mon rythme et si je me fais doubler, c'est qu'ils sont plus fort que moi.

Cela devient long, j'ai un petit blues et je déconnecte vu qu'il n'y a que le rythme à tenir le long de la Garonne. Cela me permet de faire un premier point sur cette belle journée. Je me repasse quelques images qui resteront dans ma mémoire et cela me tire un sourire. Je me reconnecte pour voir que le Coureur de la CNP n'est plus loin et que je ne me suis pas fait doubler. Un coup de collier, je suis dans la foulée de mon prédécesseur, petit coup d'oeil derrière et... Personne ? Ou sont-ils passés ? Je ne vois même pas le point rouge au loin du "Jean-Phi" ? (Pas de Jean-Phi, non plus dans les classements)Moi, arf...Moi, arf...

 

Cela ne m'empèche pas de mettre une dernière mine ou sur 150m je prend 12" de plus au coureur de la CNP... Je passe la ligne et toute la résistance nerveuse tombe.
Mon nuage vient de crever, je suis naze. J'ai mes temps de course et la ralerie peut commencer. Les classements sont dans la catégorie OPEN, CAD les 190 "Blaireaux"... Je fini 43ème, mouaifff, mais surtout il est marqué 5ème dans ma catégorie ! Le premier de ma catégorie ? Il est à 20'59" devant moi !!!
Pour couronner le tout et faire plaisir à mon ami Blueb', dans le classement final je suis 4ème, ma place préférée Ouinnn, alors les quolibets, c'est à la sortie, SVP !

Merci...

Nous avons quand même une belle médaille !

Mais comme me la sussuré la Tortue, nous étions pressé, j'ai donc fait exprès pour ne pas nous retarder à la remise des prix !
Quelle classe ! (On ne rigole pas !)

Ceci écrit, j'ai refait le classement scratch et de ma place de 140 lors de la crevaison, je perds encore quelques place en finissant plus loin... Et le plus amusant est que si j'avais fait 15'/25' de moins en vélo, j'aurais eu toutes les peines du monde à garder ma place en CAP, ma spécialité !
Autre point... Je double Marion Clignet dans la grimpée initiale en CAP, je crois me tromper de dossard jusqu'à hier tellement celle ci paraissait à la dérive. Je fais le classement et me rend compte qu'effectivement elle met presque 4' de plus que moi lors de la CAP1. Elle m'a doublé en vélo lorsque j'ai crevé, MAIS... Ce qui est notable est que sa CAP2 s'est faites à 4'13" alors que moi j'étais à 4'18" !!! (Elle a mis 3h25' en vélo...) Quelle différence par rapport à CAP1 !!! Elle a très très bien géré sa CAP1, perdant un peu de temps, pour avoir encore un peu de jus et finir gagner son titre à l'arraché ! Du grand art...

Je vous mets le classement global que j'ai refait ici, sachant que les autres sont sur le site <http://www.liscriado.com/>

Voilà, il ne me reste plus qu'à fermer ma boite à souvenir ou ce duathlon, par son somptueux cadre et son organisation impeccable, tiendra une place à part. Y reviendrais je ? Il est sur que l'envie de dire oui est très très grande tellement c'est une grande épreuve, mais c'est loinnnnnnnnnnnnn le Val d'Aran...

L'Papy_ki_conseille_à_tous_s'il_le_peuvent_de_faire_cette_superbe_course_au_moins_une_fois_dans_leur_vie!!!!

__________

Bonus vidéo en bas de page...

VoisinVoisinVoisin
Voisin

Un coureur qui vient cool, chaque année !

 

 

La grimpée versant Ouest, à l'aller,

 

puis versant Est, au retour, du col du Menté!!!

 

Episodes de la vie du Col de Menté, dont le chute d'Ocana.

 

Running3

1 commentaire

Commentaire de akunamatata posté le 27-07-2008 à 22:49:00

bravo
c'est du sérieux tout cela

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran