Récit de la course : 12 heures de Bures-sur-Yvette 2008, par linda

L'auteur : linda

La course : 12 heures de Bures-sur-Yvette

Date : 18/5/2008

Lieu : Bures Sur Yvette (Essonne)

Affichage : 1362 vues

Distance : 0km

Objectif : Terminer

6 commentaires

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Le récit

Mon 1er 12 heures à Bures s/Yvette 18/5/2008

Une boucle de 2km500 à répéter pendant 12heures de 5h à 17h

 

**AVERTISSEMENT : compte rendu très long**

 

RESULTAT : 12heures effectuées, 28 tours, soit : 74 km,

 

ma 3ème participation  "en découpage horaire"

- 2006 : objectif 6h de course : 52 km effectués

- 2007 : objectif 8h de course : 62 km effectués

- 2008 : objectif : courir les 12heures et dépasser les 62km de 2007

 

 PREFACE :

 

 Il n’y a pas si longtemps j’ai entendu dire par un « Maître Capello Belge » que, pour que son texte soit parfait, il fallait le relire en commençant par la fin, ainsi on distingue  mieux nos fautes d’orthographe.

Alors pour rendre mes 12 heures « parfaites » je vais commencer par la fin, ainsi je pourrai corriger toutes mes fautes techniques.

 

**Le retour à la maison**

 

C’est fini !! je ramasse mon sac de sport et je m’aperçois qu’il est collé au sol, Yoann, me dit « Laisse moi faire, tata ! » et il le soulève comme une plume !!

 

Je me dirige vers ma « tata-mobile », en essayant de ne pas marcher sur les œufs qui étaient posés au sol sur tout le chemin (sic !) Donc chaque pas posé au sol, sera calculé, métré et mes bras serviront, lorsque mes pieds rencontreront le trottoir, à faire bascule via le mur pour me soutenir.

J’aperçois la « tata-mobile », c’est drôle pendant mon absence de 12h, ils ont eu le temps de creuser une fosse de 100 mètre de profondeur pour nicher la voiture ?? Ils sont étranges dans c’te ville !!! 

Du coup, il me faut une personne debout dans le rôle du « Pilier droit » et une autre à l’intérieur pour me réceptionner.

Ouff, me voici enfin assise dans la « tata-mobile », Aude me dit : c’est ok, je peux démarrer ??

A l’approche de « tata-ville », je prie  « le dieu Thyssen » afin que l’ascenseur ne soit pas en panne !!

 

 

 

Nous descendons dans le parking et je récupère à nouveau mon sac dans le coffre, qui est, vraisemblablement à nouveau collé au fond du coffre, pour sortir de la voiture mon voisin a installé un palan où j’ai de suite envoyé mon lasso direct dans les poulies, et j’ai accroché la ficelle sur mon « mousquetaire » à ma taille, et hop, « un levé de corps d’athlète » d’un seul bloc orchestré par le chant des poulies qui grincent !!

 

Le dieu Thyssen m’a entendu ! l’Ascenseur selon la définition appropriée : « appareil permettant de transporter des personnes dans une cabine qui se déplace verticalement » juste ce qu’il me fallait !!!

 

Je rêve d’un bain chaud,  je m’approche pas à pas vers la salle de bain en évitant soigneusement les œufs posés par terre (mais c’est quoi, cette manie de poser des œufs partout ?)

Pendant que je fais couler l’eau du bain (position courbée durant 10’ pour atteindre le robinet), je me redresse tel, un i (sans le point) et je tente de me déshabiller en espérant que rien n’est resté collé sur ma peau, le plus dur à été de faire tomber le short le long de la jambe, puis finir la descente du short  sur le pied et le balancer façon « coup de pied du droit de Zizou » et direction « panier-corbeille » !

 

Puis, le soutiff (pff, vous les hommes vous savez pas !) Lorsque tu détaches les crochets du dos et que tu as l’immense sensation que tu étais enfermé 10 ans dans un corset des années 30, et là…tu détaches les ficelles !!!!

 

Et puis, vient « l’introduction dans le bain », la 1ère jambe : fastoche, la 2ème : il faut les 2 bras pour prendre appuis sur les poignées et se soulever de tout son poids pour sauter gracieusement tel, un mammouth qui se jette à l’eau.

 

Ici une petite vidéo, volée chez les Frogus.. (merci)

http://www.frogus.net/p2/viewtopic.php?t=941

 

***de J+1 à J+2***

 

Quoi, j’ai couru 12 heures 2 jours avant ?? Très peu de courbature, je monte les escaliers gracieusement, je marche normalement, tout va bien. Mon abus d’arnica en granule CH 7, 9 et 5 un mois avant, ainsi que les consignes diététiques de Yoann et ses fameuses bouteilles magiques de 0.5cl préparées avec 2 cuillères de sirop+une cuillère de sel prises toutes les heures m’ont permis une récup digne de ce nom. Yoann, tu pourras noter ça dans ton rapport.

 

**Le dernier tour** :

 

Il ne me reste plus rien sauf un semblant de courage que je laisse entrevoir à mes « boosteurs » qui sont à mes côtés. Je puise dans ce dernier souffle de la 12ème heure, dans quelques minutes je vais devenir « Douzeuriène », un mot qui n’existe pas, pourtant il aurait toute sa place dans le lexique de la course à pied. Mettre un nom à un fait, serait donc lui donner une existence. Je tape la dernière accélération en sollicitant tous mes derniers muscles répondant encore présents.

 Je suis à fond, je surprends mes bras passer de l’avant à l’arrière sans préavis, je vole pour atteindre la dernière minute de cette 12ème heure, mais je m’aperçois en dernier recours que  Mister Calou, qui est à ma droite ne fait que marcher… et moi, je suis à fond ? Alors je marche ou je cours vers la libération de l’appel du 18 mai, tout est enfin « terminé », j’ai envie de pleurer non pas de joie, mais de satisfaction d’avoir terminé ce challenge auquel, je peux l’avouer maintenant, je n’y croyais pas, et ce, depuis le début du 1er tour.

 

Qui peut dire qu’il va courir 12h d’affilée lorsqu’il ne l’a jamais fait, qui peut dire qu’en prenant un départ à 5h du mat, qu’il va tenir jusque 17h ??

Hé bien la seule réponse ne peut se trouver que dans les faits. Et je pense que lorsqu’on s’impose un défit pareil, on s’impose de le terminer ça va avec cette folie de s’engager sur un défit inconnu.

Dans la tête je me battais sans cesse avec « tu ne vas pas y arriver » et « tu dois terminer » 2 contradictions, et si ces 2 idées opposées, justement ne faisaient pas le secret de la réussite ? un peu comme ci, il y avait bataille entre le bon et le mauvais. Ce qui, « in finé » donnait plus de chance d’aboutir du coté du meilleur, c'est-à-dire du « finisheur »

 

Bref, lorsqu’on se met une barre aussi haute, on se doit de la franchir. Et lorsqu’on est dans l’ambiance « Challenge » ne pas aboutir serait effacer le mot « objectif », ça fait moche de dire « je n’ai pas rempli mon objectif » même si en soi, ce n’est pas non plus la fin du monde. Probablement la fierté du sportif !

 

** mes pensées, sur la ligne d’arrivée**

 

Maman, tu aurais été fière de moi je t’entends : « Tu es folle ma fille ! »

 

Annie, ma sœur : tu m’as envoyé ce soleil, alors qu’ils avaient prévu de la pluie, ton sourire éternel me guide toujours vers la ligne d’arrivée.

 

Patrick : j’ai senti ton coup de pied au cul, comme tu sais les donner

 

Lolo, tu es partie si vite en mars 2008, je ressens ta force et ton courage, tu resteras pour toujours sur les lignes d’arrivées de tous les « kikou »

Papa de J2C : tu es toujours sur mon cœur, ce badge ne me quitte pas.

  

**de 13h à 16h30**

 

J’ai déjà 8h de course dans les pattes et je continue cette bataille entre « j’peux plus » et « allez vas-y », puis, je repense à 2007, où justement j’avais terminé au bout de 8h, et là, ça me fait repartir vers une nouvelle sensation de courage qui me dicte que « tout ce que tu fais c’est du bonus » et ce courage a un nom, il s’appelle TOTO, il est déjà à mes côtés à allonger cette petite foulée que je lui impose. Il anticipe mes besoins, il m’annonce mon allure moyenne par tour, qui est environ à ce moment là à 8’20 le tour, ce qui m’apporte un côté rassurant, puisque je ne possède ni cardio, ni machin-mètre..juste  mon chrono que j’ai allumé au départ de la course…D’ailleurs je ne sais même pas quel  heure il est.. puisque,  forcément mon chrono m’annonce 8h (de course).. Si je veux connaître l’heure et l’age du facteur je suis obligée mentalement d’ajouter l’heure du départ au chiffre indiqué sur le chrono.

 

Une façon pour moi, d’éviter de savoir l’heure qu’il est, puisque forcément il est toujours beaucoup trop tôt. Et je préfère finalement la technique de Nenni qui est plus positive en calculant ainsi : « J’en suis à 12 moins 8 » Ainsi, il me vient par moment des petits sauts de joie (mais pas trop haut, hein !) lorsque je n’arrive plus à faire de soustraction et je me trompe en ma défaveur..(exemple : j’ai cru pendant longtemps qu’il était midi, alors qu’il était 14h !)

 

Donc je disais, au bout de 8h..je commence à sentir la grosse fatigue musculaire, et tout vient des genoux, je les sens « grincheux » et capricieux, ce qui m’oblige à convier d’autres parties de mon corps à intervenir pour répartir la charge de travail.

 

Ainsi j’utilise ma technique « d’une pierre- 2 coups » que j’ai testé lors de mes entraînements, je contracte très fort le haut de mes abdos en répartissant le poids du corps sur les quadriceps, de manière à amortir la foulée sur ces derniers, et, ainsi soulager un peu l’articulation des genoux.

Ce qui, dans la durée me permets d’alléger la douleur « genouillère », de travailler et de réveiller la tablette de chocolat qui dort en moi. (Car pour l’instant c’est pluss Nutella que tablette.)

Les tours s’enchaînent les uns après les autres, avec un nouvel air de fête, comme ci j’avais invité des amis à venir manger à la maison, mais sans besoin de mettre la table, ni faire la vaisselle.

Ainsi, ma copine Delphine débarque tout de orange vétue avec sa poussette qu’elle transforme virtuellement en poussette VTT, elle a apporté son bouquet de fleur : « son petit Mathéo », elle ne sort même pas la nappe, elle fonce tout de go gambader poussette aux mains faire un tour.

Maria, était aussi invité à cette fête, elle débarque avec sa famille, tous habillés pour l’occasion en costume de fête : des baskettes, une tenue pour courir, des vélos pour les enfants, une famille qui respire la santé, ils ont apporté un cadeau de taille !! leurs 2 enfants ont collé sur leur dos un mot et un dessin pour moi (j’en ai les larmes aux yeux !).

 

 ils m’accompagnent tous un sacré nombre de tour, le petit de 8 ans, se met lui aussi à courir, je suis vraiment emportée par toute cet engouement, j’en oublie toutes mes douleurs !!

Puis, au croisement d’un tour, j’ai l’honneur de « biser » notre Ric2 avec sont petit bout (son fils) dans la poussette.. qui venait de faire 2 tours en courant poussette au vent !!! Mesdames, je vous l’annonce : Ric2 est un beau goss !!!

 

JP2 et Rachel et sa petite Emma débarquent avec le sourire et la bonne humeur, mais surtout, avec des nounours en chocolat..que Maitre JP2 s’applique à me donner un nounours par tour que j’avale sous l’œil noir de Yoann.

Rachel me fait spontanément un massage merveilleux aux genoux, moi qui croyais qu’ un massage ne pouvait s’apprécier  que par des grandes mains velues et douce d’un beau Ken-Masseur en maillot léopard  (je parle pour moi).

Il s’avère que les prochains tours je remercie la générosité de Rachel qui m’a rendu mes genoux moins « grinceux » (comprendre le bruit d’une vis rouillée)

 

Les Maîtres de la fête arrivent aussi tels, des feux d’artifice de jour : Les Calou’s, avec un goût de déjà vu, puisqu’ils étaient déjà venus m’encourager en 2007 !! On ne change jamais une équipe qui gagne, à ce qui parait !!

 

Puis arrive 15h  le moment tant attendu, puisque ma nièce Vanessa et Aude ma fille me rejoignent, je n’attendais que ce moment, car il m’indiquait une chose : « il ne me reste plus que 2h » Et en même temps, leur bonne humeur, me boostait, elles ont fait quelques tours, courageuses, Vanéssa qui s’était couché à 6h du mat et Aude en pleine révision du BAC

 

**de 6h à 11h30 **

 

Déjà une heure de course, le brouillard est toujours là et je n’arrête pas de « balancer » à qui veut l’entendre, que « le brouillard est rapporteur de soleil », et ma logique me donnera raison, puisque déjà le soleil pointe son nez au bout de 4h de course..

 

Je commence  à avoir chaud, je « débache » une couche : j’enlève mon gilet manche longue, et j’ôte mon corsaire pour laisser place au short court bronzage visible. Au bout de 6h et sur les conseils de Delphine, je change de chaussette sèche de l’archi duchesse, en appliquant une couche de plus de Nok.

 

J’entame 2 ou 3 tours avec le grand L’AB, qui avait bloqué son allure à 10-11 km/h, au prix d’1/4 H le tour, on est tous les 2 encore frais et pouvons aisément papoter Eglise, paroisse, cloches, chaussettes sèches…Puis je reprends mon allure de 20 à 22’+5’de marche le tour, en pestant discrètement sur L’AB, me disant qu’à son allure à lui, je vais certainement le payer plus tard.

Et finalement, il n’en est rien, puisqu’au contraire, il m’a fait gagner du temps et de la distance et certainement un tour, puisque par la suite, je vais nettement ralentir et passer à casi 25’le tour + 5’ de marche.

Je vais « rouler » casi toute seule dans cette tranche horaire, en ne quittant pas mon objectif de la tête, je suis bien dans mes jambes, et chaque tour, mon neveu Yoann me donne la becquée avec ses préparations dosées en fonction de mes dépenses caloriques et mon état de forme que je lui expose à chacun de mes tours.

 

Je ne vais pas cesser, à chaque tour me demander où est passé l’AB,  car au bout de 3h ou 4h de course je l’ai vu blessé du genou, j’ai bien tenté un massage, mais ça n’a visiblement pas suffit à calmer sa douleur.

 

J’avoue être un peu inquiète, d’autant que je ne le croise plus, j’imagine même le retrouver derrière un buisson étalé, attendant un potentiel bouche à bouche pour le réanimer, chui un peu gênée, j’ai pas pris ma brosse à dents !! Mais je suis prète à envoyer Le Grand Robert pour le sauver.. Et c’est drôle, quelque minute après ma pensée.. je le vois réapparaître, toujours dans la course. Ouffff, le Grand Robert est sauvé !!!!

 

Et puis, chemin faisant, tour à tour, j’étais de plus en plus rassurée de le savoir encore en course, comme ci il était obligatoire qu’il aille comme moi, jusqu’au bout, je ne pouvais envisager qu’il stoppe avant la cloche finale. (un AB ne sors jamais de son Eglise avant la sortie des cloches)

  

Au bout de 5h, en comparaison de l’année dernière je constate que cette année je suis moins fatiguée et moins saturée voir même en  forme.. Je mets ça sur le compte du bon calcul de Yoann avec ses mélanges de bouteilles de 0.50 cl (sirop+sel) qui me faisait boire tous les 2 tours + du jambon toutes les 4h.. Il m’explique que le jambon favorise la reconstitution du muscle.

J’avoue qu’au bout de 5 h de course, la solitude me pèse, et je dois prendre sur moi, pour ne pas parler et rire toute seule. J’évite de  penser à l’effort que je fourni, il me faut absolument quelque chose pour faire diversion, alors, je plane, je m’évade en m’inventant des personnages et des ressemblances aux personnes qui passent devant moi. Ainsi, j’ai croisé la « tour de pise », j’ai vu « Popèye », « un Mupett égaré du Mupett show », « une souris », un Ken-étoile-filante, « un Ben I hill courbé devant un corps bien fait »….

 

**Le départ 5h10’**

 

  Hébergée pour courte nuit chez ma nièce Séverine qui fabrique des pâtes aussi belles que ces bijoux (http://www.remundia.com/remundia/index.php?/pages/bienvenue_fr.html)

 

 J’ai entré dans mon téléphone - réveil à 03 : 00, celui-ci m’a répondu « horaire impossible, veuillez rentrer une autre heure » Alors j’ai compté les tours de Bures dans ma tête, ce qui m’a bien amené jusque 3h du mat’ pour me lever. (sans avoir dormi !)

 

Au volant de ma TATA-MOBIL, je débarque dans un brouillard à couper au couteau, en essayant de trouver une place le plus près possible car j’ai du lourd dans mon coffre…c’est alors que « rien ne va plus », on ne peut pas se garer là, et une voiture me gène pour reculer.. et j’avoue que, reculer sur 500m en plein brouillard, à 5h du mat ça me semble mission impossible, pour moi, pauvre femme au volant !! Je fini par négocier un déchargement sur place et filer faire un bon et vrai demi-tour.

 

Ça m’a donc coûté un retard du départ du peloton de 10’… mais ce n’était pas grâve puisque justement l’avantage de cette course, c’est que l’on peut arriver à tout moment.

 

Je fonce à la table d’inscription la tête un peu endormie, et là on me demande

-  plus de 42 ?? 

- Heu, bah, non pas tout à fait, mais oui bientôt, m’enfin, drôle de question, demander l’âge d’une femme comme ça, à 5h du mat…

- Oh mais non, je vous demandais si vous faisiez + de 42km !!!

 

Oufff, j’ai failli démarrer avec une « vexation » dans ma tête !!

 

J’entame ce 1er tour, dans le brouillard le plus complet, avec ma lampe frontale (Merci Delphine), je me perds au détour d’un petit virage, comme un chat, probablement  ma façon à moi de marquer le territoire !! Mais comme il est impossible de se perdre, je reviens vite sur la bonne direction.

C’est alors qu’une main se porte sur mon épaule et dit « Les chaussettes de l’Archi Duchesse… » et là, je reconnais par cette phrase notre chèr l’AB que je m’imaginais avec une grande barbe grisonnante, de taille moyenne, et le ventre qui pousse… Il n’en est rien, je suis presque déçue de voir un l’AB « beau goss » et djeun’s !!

 

Puis le charmant 100 bonard Danl60, qui vient me « biser » et échanger des combines pour durer plus longtemps et en même temps « mettre le paquet », il était venu pour courir 3h et m’a prise en photo, sa présence m’a fait du bien.

 

**Séquence remerciement**

 

Les présents sur place : Yoann, Vanessa, Aude, Séverine, Toto, Delphine, Mathéo, Les Calou’s : Pascale et Didier, Ric2 et son mini moi, Maria, Thierry, Caroline, Raphaël, Rachel, Emma, JP2, Danl60, l’Ab, Totoche, l’incroyable papa du Castor avec qui j’ai papoté quelques instants,  et tous les bénévoles qui ont été exceptionnels sur toute la ligne en déployant une énergie incroyable.

 

Les présents par la pensée : Mon frère Philippe, toute ma grande famille, Nenni pour son texto et son mail rempli de précieux conseils, Les molo’s qui m’ont téléphoné plus de fois que mon banquier dans une année, Zouzou à qui j’ai bien pensé et qui n’était pas présente, Brinouille, Wimm qui aurait dû être là (absence excusée), Big Tonio, Philippe Roza, Malik, Rachid, Maxou, Christian 60, Laurent (kikou), Mielou, raztaboule, Maître Ku, MikaB, Le Sanglier, L’castor, Cécile, Valérie, Lucie, Guylaine, et le namour pour sa patience et sa tolérance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6 commentaires

Commentaire de taz28 posté le 23-05-2008 à 19:22:00

UN PUR REGAL !!!!!

Je viens de dévorer ton récit Linda !!! Quel bonheur !!!!!
J'ai adoré cette façon de débuter par la fin avec cet humour irrésistible !!!
Pas besoin de photos, la lecture suffit pour le plaisir, mais promis, si tu ajoutes des photos, je me jetterai dessus....

J'aurais adoré (on en avait parlé..) être là pour t'accompagner quelques tours sur ce 12 h, mais j'étais dans le Nord durant tout le week end....

Bravo à toi pour cette performance, merci pour ce récit unique, j'ai vraiment hâte de te rencontrer très vite....

Taz

Commentaire de linda posté le 23-05-2008 à 19:29:00

coucou taz !!!

Quelle plaisir de te lire!! c'est mon 1er cr sur kikou!!! j'ai un peu transpiré!!

Mais ça y est, tu peux revenir, j'ai réussi à mettre des photos!!!

J'ai pensé à toi, et je t'ai cherché des yeux, mais je me suis douté que tu ne pouvais pas venir.

Partie remise sur une autre course

bises et merci

Commentaire de MARC78 posté le 24-05-2008 à 15:35:00

Un mot: ADMIRATION !!!

A la fois pour la performance et pour cet excellent récit "hors du commun" !!!

Bravo pour ce formidable 12h que j'ai eu la chance de faire en 2007 !!!

Bonne récupération !!

Commentaire de runner14 posté le 24-05-2008 à 19:23:00

SALUT lINDA!D'abord superbe approche que ton CR très bien détaillé et ton épreuve bien gérée et que tu connais par coeur !Ton implication à l'effort n'est pas un vain mot puisque ta force t'a amenée à la belle troisième place de cette épreuve ,tu peux en être fière tu as fais ce que tu devais faire vaincre
la fatigue des tours et le mur des 12h ,un grand Bravo ,et l'Ultrafond c'est aussi le partage et le plaisir de courir entre amis(es)!

Commentaire de linda posté le 27-05-2008 à 13:08:00

Merci Marc78 et runner, je suis heureuse qu'à travers mon récit je vous ai donné un peu de bonne humeur et de curiosité, aussi!
Je me suis "éclaté" à transcrire sur papier tous mes sentiments du moment.
Il faut dire que 12h de pensées, y'a de la marge!!mon cr je l'ai "fabriqué" pendant ces 12h, en essayant de ne rien négliger.
Et j'ai quand même oublié de parler, des athlète "non voyant" tout de jaune vétus..j'ai adoré cette solidarité qui se dégageait de ce groupe.

Merci encore.

A bientôt pour un autre cr?

Linda

Commentaire de Delphine posté le 27-05-2008 à 14:13:00

Coucou,

Un CR hors du commun d'une nana hors du commun. Ca c'est tout Linda :o)
Encore bravo pour cette "petite" balade rondement menée, avec le sourire et tout et tout...

L'an prochain j'essaierai de:
- ne pas être proche d'un marathon
- ne pas être blessée
- ne pas avoir accouchée 2 mois avant
pour pouvoir t'acompagner plus longuement que 5 tours (et encore: on était en décalé!)

Bisous

Delphine

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