Récit de la course : La Traversée du Vercors - Ski de fond 2004, par jjehl

L'auteur : jjehl

La course : La Traversée du Vercors - Ski de fond

Date : 8/2/2004

Lieu : Col De Rousset (Drôme)

Affichage : 1544 vues

Distance : 50km

Matos : Ski Fisher RCS Skate cut plus
Chaussure Salomon pilote
Batons Ski Go 50% carbone

Objectif : Faire un temps

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Le récit

5h30 du matin, mon reveil sonne. il n'y a que pour les courses de ski de fond que je me lève aussi tôt... Pour le Boulot je me lèbe rarement avant 8h ! Bon je m'habille assez chaudement (2 collants, 1 carline, 1 micro polaire et un t-shirt coupe vent.

Ensuite au petit déjeuner, j'ai toujours du mal à manger le matin, j'arrive seulement à prendre 1 petite tartine et un grand bol de cacao.

Je passe un coup de téléphone à Mathias (L'Boeuf), pour vérifier qu'il est debout et je vais préparer mon matos.

La veille j'ai farter mes Fischer RCS skate cut plus en LF7 (swix), il devrait faire assez froid.

L'boeuf arrive un peu en retard et nous partons pour le col du rousset.

Nous voilà arrivé, il fait bien froid, le temps que je me chausse (des salomons pilote, mes je crois que 90% des coureurs ont les mêmes chaussures...) et je ne sens plus mes doigts.

Pour le timing on est juste bon, le temps que Mathias défèque et on se positionne sur la ligne de départ.

Le départ est carrément en monté, environ 300 mètres de dénivellé et c'est assez raide. Je ne suis pas très entrainé, j'ai bien fait la foulée blanche et une semaine de ski à noël mais pas vraiment d'entrainement régulier, je pense partir à 80% pour ne pas me griller au départ.

C'est partie, au bout de quelques secondes je suis déjà au taquet, faut dire que le départ est très rapide. On était positionné à quelques mètres des premiers, fallait s'y attendre ça part vite...

Pour suivre le rythme je suis à 100%, et je me fait même un peu doubler, si j'avais un cardio il indiquerait probablement aux alentours des 190. De toute façon j'ai pas le choix, si je veux pas me faire marcher dessus il faut que j'avance et puis c un avantage de partir vite pour eviter les ralentissements et ne pas perdre de temps dans la première descente.

Je jettte un oeil de temps en temps pour ne pas perdre de vue mon équipier, tout va bien il suit juste derrière.

Quand la piste se rétrécie il y tout de même quelques ralentissement, mais rien de bien grave, la première descente n'est pas jonché de corps enchevétrés, je ne pense pas perdre de temps et puis ça me permet de récupérer un peu.

Je ne vois plus Mathias, je m'arrète un peu pour l'attendre et il arrive rapidement.

Aprés la montée on enchaine de belles descentes et la piste est légèrement valonnée. L'allure est toujours rapide. Faut dire que la neige est gelée et très glissante. On va faire un bon temps c presque certain.

On passe le premier ravito san même le regarder, de toute façon personnes ne s'arrète.

Ensuite arrive la seconde montée... Et là je commence à forcer pour garder l'allure, d'ailleur Mathias me distance un peu. Par contre sur le plat je suis bien et j'arrive à suivre sans trop forcer (la différence de technique peu être...)

Beaucoup de temps passe, c mathias qui suis le chrono moi je sais pas où on en est de toute façon on a pas le kilométrage d'indiqué.

Beaucoup de plaisir sur les parties valonnées et les descentes, la piste est superbe, la météo idéal qui du plaisir...

Puis viens la troisième montée... Et là c'est carrément dur, je m'accroche et j'y vais penard je sais qu'elle est assez longue. Mathias me distance de nouveau, je pense qu'il me prend quelques minutes, il a l'air tout reposé quand j'arrive en haut.

Je rescend maintenant nettement la fatigue, je mange une bard d'isostar dans la descente sans perdre ma position de shuss, c pas facile.

On arrive au dernier ravito à 18 km de l'arrivée, c le seul ravito où je prendrai quelque chose : un abricot sec.
J'englouti mon abricot sec et arrive la quatrième montée... Je donne tout ce qui me reste (et c pas grand chose, je fais des pauses pour prendre mon souffle). J'ai des crampes d'estomac qui me font bien mal, mais dans l'effort ça passe...

On doit être au alentour des 2h45, c pour moi un très bon temps même si la neige glisse bien, je suis motivé pour forcer jusqu'à la fin

Je ferai les derniers kilomètres en focalisant mon esprit sur l'arrivée et en essayant de pas trop me faire distancer par L'Boeuf . J'ai mal nul part mais je n'ai plus de jus, plus de force.

J'aurai tout de même des crampes aux 2 cuisses dans le sprint final.

Arrivée en 3h13 pour 50 kilomètres, j'ai explosée mon record de l'épreuve qui devait être aux alentours des 3h45.

J'ai tellement mal au ventre que je ne peux rien manger, snif. J'aurai mal encore pendant 2 heures aprés la course. Je pense que c'est l'isostar que j'ai bu qui m'a foutu ce mal au bide, j'ai déjà remarqué que lorsque je ne buvais que de l'isostar sur des courses longues j'avais le ventre explosé, c décidé pour ma prochaine course ce sera de l'eau plate.

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