Récit de la course : Raid 97.4 2008, par pascalpenot

L'auteur : pascalpenot

La course : Raid 97.4

Date : 26/4/2008

Lieu : Le Port (Réunion)

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Distance : 97.4km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

Cilaos...06h55 de course.... Arrivée à l'auberge du hameau, je vois Cédric mon soutien, prêt pour me donner mes poudres et bidons pour repartir illico. Je lui fais un signe de "pas bien"... Une chute dans la descente du Taïbit, une douleur au thorax, peut être une côte fêlée (le scanner diagnostiquera une fracture du sternum), une pointe inquiétante à chaque souffle en montée et, après mille perplexités, la sagesse de décider d’en rester là.

De toute façon l'envie comme le corps n’y était plus... Intriguée par cette douleur inconnue, la foulée se perdait à ne plus courir dans les faux plats montants des sentiers et à ralentir de prudence dans les descentes glissantes…. De plus, la FCmax du cardio, mon baromètre depuis le début de la course, dégringolait inlassablement vers un tempo proche d’une rando-course du dimanche….. La décision vint d’elle-même : A quoi bon finir une course que l'on courres pour "tester le bonhomme", valider une préparation des plus minutieuses pour l’UTMB à l’image des plus grands avec une blessure à traîner jusqu’à l’arrivée ?
Ma passion de l’Ultra qui m’amène depuis deux ans à toujours plus de professionnalisme en compétition fait que je ne suis plus maintenant un coureur qui courres les Ultra-trail (et uniquement ce format de courses là) avec d’abord le but de finir, mais avec un objectif "Temps". Fini la question de l’objectif de masse standard du "Vais-je arriver au bout ?"… Ma seule incertitude au départ se résume à "A quelle heure ?"

Dommage… Car depuis le départ du Port, la course s’était déroulée comme je l’espérais.
Je m’étais posté sur la ligne du départ juste derrière Zitte. Je voulais voir partir le 4eme du dernier grand raid et prendre sa trace pendant quelques mètres pour étudier un peu sa foulée. J’observai qu’elle était généreuse, les pieds tapant le sol sans être économe.
Bien que voulant prendre un départ assez rapide, je vis des coureurs me dépasser de toutes parts. Avec ma VMA de coureur moyen, je me retrouva après cent mètres de course rejeté de la cinq ou sixième place à la vingt ou vingt-cinquième ! Je jetai un premier coup d’œil au cardio. Il montait doucement sans atteindre encore la limite de 170 à ne pas dépasser, soit 95 pour cent de la FCmax.

Dès la bascule dans la rivière mon aisance technique dans les pierriers me fit prendre la tête d’un petit groupe de poursuivants composé de jeunes coureurs… Sachant courir comme sur des œufs dans la caillasse, je commençais à les distancer au train quand j’entendis une voix derrière moi : "Oté ! lo sentier lé la !". J’avais manqué le sentier marron de la cheminée qui montait à travers les broussailles pour rejoindre la route de Sans souci. Je pris le train du boug’ qui m’avait sauvé d’un égarement et qui semblait bien connaître cette partie là… Même si ça montait rude (le cardio à 172 !), je l’encourageai dès que la pente s’adoucissait à garder le rythme "alé mounwar, fô kourir là !"…En Ultra, on ne cherche pas à gagner du temps, on veut surtout ne pas en perdre.

Une fois sur la route, je sortis les bâtons. Le temps de les harnacher aux poignets, je me retrouva dans un groupe de 5 ou 6 coureurs qui revenaient de l’arrière. Il allait être un bon test pour vérifier l’efficacité de ces machins en course…. Sans accélérer, le cardio naviguant maintenant dans cette route en pente à plus ou moins 90 % de la FCmax, je me mis à courir en utilisant "mes quatre pattes". La preuve par l’image était flagrante, je déposais mes compères avec une facilité déconcertante et pour deux coureurs qui tentèrent de suivre mon train "mécanique", je les entendis d’abord souffler plus fort pour revenir et tenir le rythme, puis perdre du terrain à nouveau dans un lacet plus raide avant de peu à peu disparaître derrière moi. Aussi la montée de Sans souci fut une réelle partie de plaisir. Un plaisir, je dois l’avouer, un peu masochiste…. Je rattrapai un ou deux coureurs, restai à leurs hauteurs quelques instants pour les jauger puis je commençai à les distancer un peu. Je les laissais ensuite, pour ceux qui le voulaient, revenir sur moi une ou deux fois avant de les distancer une fois pour toutes dans un virage à forte pente en appuyant un peu plus sur mes bâtons. Arrivé à la fin de partie goudronnée, je fis même monter le cardio au-dessus de 170 quelques instants pour rattraper deux derniers coureurs afin de pouvoir entamer le sentier raccourci menant au chemin de terre montant vers la canalisation, en tête de troupeau.

Dans ce raccourci raide et boueux, les bâtons montrèrent une nouvelle fonctionnalité de leur usage. Ils furent d’agréables cale-pied anti-glisse. Je pouvais grâce à leurs appuis, en les plantant bien haut, monter à grands pas sans déraper. Une fois sur le chemin de terre, seul, sans personne derrière, je repris mon plaisir de masochiste sur encore 4 ou 5 coureurs avec la même efficacité.

Peu après 5h du matin (1h05 de course) j’arrivais sur le plat de la canalisation. Je rangeai mes bâtons dans une même main et démarra comme prévu dans ma stratégie de course, une séance de seuil…. d’une heure !
J’avais décidé que le cardio devait rester à l’exception du passage de la cascade au-dessus de 160 (soit 90% et plus) pendant cette partie là. Je repris encore un coureur puis un deuxième… Je crus longtemps que ce dernier me suivait en suceur de roue, jusqu’à me rendre compte, quand je lui posai une question qui resta sans réponse, "que je me suivais moi-même". Le halo de lumière frontale que je croyais être celui du coureur était celui de ma "abdominale" (éclairage d’un deuxième frontale en test pour l’UTMB) et le bruit que je croyais être celui de mon suiveur était celui de mon barda!… Il faut dire qu’entre le bruit de ma sacoche de ceinture qui tressautait, l’eau qui dansait dans les bidons et les tablettes de green magma et de protéines qui clapaient dans leur boites, je ressemblais à un vrai démarcheur créole faisant sa pub sur les sentiers! " Oté lo moun !!! Achèt tout’ mon zafèr !!!…. Grinnn magma, un euro! Malto, un euro ! Amino un eurôôôooo !! "

Je sortis de mes bêtises et revins sur la course en voyant pointer devant moi le dossard 71. Je l’avais repéré sur la ligne de départ : " P….. , Jean-Pierre Rivière ! Je suis en train d’avaler le deux fois troisième des éditions 2005, 2006! "
Je le dépassai lentement, en prenant soin de l’observer en coin. Etait il hors de forme? Une blessure ? Sa foulée semblait pourtant si légère et si facile…. On aurait dit qu’il se baladait :… " Peut être une tendinite ", me dis-je… Je le remerciai de s’être écarté et repris ma séance de seuil au cardio.

Un peu avant la fin de la canalisation, alors que le jour se levait, ce fut à mon tour de me faire reprendre, la première fois depuis la route de Sans souci. Croyant d’abord à un réveil tardif de Rivière, je vis passer un inconnu avec une casquette rouge.
Je le laissai passer et en profitai pour faire une première pause pipi et une première analyse de ma gestion de course. Les jambes étaient bonnes, j’étais d’une lucidité et d’une fraîcheur presque déconcertante et la stratégie de course de partir léger en eau (75cl sucré à 75g) avait été payante. Léger, j’avais pu courir comme je le voulais et à l’allure de FCmax que je souhaitais sans aucune lourdeur. Buvant peu les trois premiers quarts d’heure, j’avais pris un gel sur la canalisation pour optimiser mon alimentation liquide. Stratégie à retenir pour le départ à l'UTMB. Partir quasiment à vide jusqu'aux Houches!

Au niveau du captage, je pris un peu d’eau dans le barrage et attaquai avec les bâtons le pierrier montant vers l’îlet des orangers. Je revins assez vite sur "casquette rouge" qui, bon coureur sur plat ou en descente, se révéla apparemment piètre grimpeur… Mais, peu avant le pointage à l'îlet, je vis revenir au loin un bien meilleur grimpeur que moi. Rivière revenait au train, démontrant qu’il n’était pas aussi hors de forme que cela! Ou il descendait comme une chèvre, ce dont je doute d’un coureur vainqueur d'un semi-raid et quelques top 10 au Grand raid, ou plus sûrement, quelque chose (tendinite ou autre) le dérangeait dans sa foulée sur le plat ou en descente.

2h30 de course, Pointage à l’îlet des orangers… Etonné de voir la feuille de pointage aussi peu renseignée, j'y jette un œil plus tôt que prévu … Moi qui pensait naviguer vers la quinzième place, je suis septième à 26 minutes du premier. Je me dis, " c’est cool ! ".
Je remplis mon bidon vide d’eau mais avec une double dose de poudre. Je mélange le tout, partage sur deux bidons et parfait le vide en eau… Me voici avec un litre cinq de nourriture, de quoi m’alimenter comme il faut jusqu’à Marla. Je démarre la montée vers Roche plate à la poursuite de "casquette rouge" parti sans ravitailler, et laisse Rivière qui arrive maintenant au pointage et sors son camelbak pour un plein. Mon cardio peine à montée dans les hauteurs. Le corps répond avec moins d’aisance. Je sens la bascule et le passage du "mur du marathon" ou alors ai-je besoin de récupérer…. Le cardio à 161, je ventile comme si j’étais à 170. Néanmoins, j’absorbe très vite sans difficulté "casquette rouge" que je ne reverrai plus avant Cilaos (après mon abandon). Par contre, Rivière revient ! Dans la dernière montée menant à la brèche, il se cale sur ma foulée. Je lui demande s’il veut passer mais il refuse. Je sens qu’il me jauge et m’observe… Très vite, ne voulant pas subir sa pression et jouer son jeu, je m’écarte et me cale dans ses pieds. C’est maintenant à mon tour de le juger et de suivre sa foulée. C’est du costaud… Sans attaquer vraiment, il élève le tempo. Le cardio monte à 167 s’affolant parfois jusqu’à 172…. La brèche étant toute proche, je m’accroche, non pas pour lui mettre la pression, ni pour un hypothétique combat, mais pour l’admirer tout simplement. Rivière est un pur grimpeur et je reste rêveur devant sa souplesse et sa facilité de reprise dès que la pente s’adoucit. Je me dit qu’avec encore 3 ou 4 kilos de moins et du travail, c’est une légèreté et une efficacité qui semble à ma portée.
Dans la courte descente qui mène de la Brèche à Roche plate, je reste sur le cul ; Il n’avance plus ! Je le repasse aisément et le distance sans attaquer, avec une facilité surprenante !

 A roche plate, je pointe et jette un œil sur la feuille de pointage avant de détaler. Toujours septième, j’ai repris 6 minutes au premier! Je me dis qu’il y a quelque chose qui cloche... Je me sens pas si efficace que ça. Peu importe, je trace pour reprendre de l’avance sur Rivière. Mon souhait est de jouer au Yoyo avec lui dans les montagnes russes menant à Trois roches, de ne pas perdre trop de temps dans la montée du Taïbit et de lui recoller au train dans la descente vers Cilaos.

Mon souhait sera de courte durée… dès la première cote, il revient sur moi et il attaque. J’essaye de suivre sa foulée, mais tenir maintenant un pouls au-dessus de 165 devient plus difficile… Aussi, je n’insiste pas et adopte un rythme de croisière Grand raid. Nous en sommes à quasiment 4h d’effort et l’heure est à la récupe, au transit et à la méthode cyrano. Je prends mon rythme de métronome, capable de le tenir durant des heures avec une régularité "à la Olmo" (Avec une VMA bien plus basse, cela va de soi !).

J’oublie donc la course, Rivière et les classements intermédiaires et attaque "Ma course". Je consulte régulièrement le cardio en montée, travaille l’efficacité de mes bâtons et cherche à courir avec souplesse, économie et rentabilité. Je pense à la cadence de mes bras, à l’appui sur les dragonnes, les trois gorgées d’eau tous les quart d’heures et flatte mon mental à chaque raidillon en me motivant à voix haute : " Allez, bouge ton cul, nom d'une pipe…. T’y es mon gars, t’y es ! … Allez encore un lacet et t’es en haut !".

J’avale les Trois roches, prend un deuxième gel et avant l’éboulis de Marla, je croise Mathieu, un Dénivien venu faire le supporter de luxe. Je prends la pause, le temps d'une photo; heureux!


Dans l’attaque de l’éboulis un autre coureur est un devant moi et semble peiner…. Je reconnais son tee-shirt orange et sa moustache. C’est Dominique Eclapier, le dernier vainqueur de la 97.4 ! Ca commence vraiment à être rigolo cette course!
On arrive quasiment ensemble au pointage de Marla. Il ravitaille et repart aussitôt. Moi, je prends mon temps. Je sors un bidon de ma poche dorsale contenant une double dose de poudre alimentaire et reprends mes mélanges comme aux orangers.
Lorsque je repars, j’en suis à 04h50 de course soit une petite demi-heure d’avance sur mon timing le plus optimiste… Cela fait une estime de plus ou moins 6h40 à Cilaos, chrono encore irréel il y a quelques jours… Je savais que j'avais progressé depuis le dernier grand raid mais pas à ce point là.

Comme prévu, je reprends Eclapier dans la montée du Taïbit. Je reste un peu derrière lui pour souffler et l’observer…. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut suivre sur une course un vainqueur d’ultra et un type qui a une place de cinquième sur un grand raid! Il semble souffrir. En tout cas, il souffle fort et son corps semble trop lourd et le gêner à chaque montée de marche… Je me dis qu’il doit être dans un jour sans. Mais bon…assez traîné ! Je souffle plus fort et plus près de son oreille pour l’inviter à s’écarter mais, enfermé dans son chemin de croix, il semble ne pas m'entendre… Je force alors un peu le passage pour le passer par la gauche et enchaîne à grandes enjambées en affolant un peu le cardio pour le planter et attaquer son mental.

09h20 du matin et me voila au sommet du Taïbit. Cilaos baigne dans un temps couvert agréable mais un peu frais à cette altitude. Place à la descente. Je l’attaque prudemment. Ce n'est pas ma spécialité. J'ai certes une bonne technique qui me permet d'être efficace mais je manque de ce tempérament de casse-cou qui font les grands descendeurs. En avance sur mon planning, j'essaye de garder un bon tempo et de relancer dès que je peux tout en restant souple pour casser un minimum de fibres musculaires.
Au tiers de la descente, j’entends derrière le sol que l’on frappe… C’est le père Dom qui déboule en vrai cabri réunionnais… Je m’écarte pour ne pas le gêner et reste admiratif devant sa prise de risque totale : un vrai branque !!! Il prend juste le temps de me dire qu’il a des crampes avant de détaler.

Dans la descente je croise pas mal de monde… des randonneurs en ballade et quelques coureurs à l’entraînement. A l’un d’eux à qui je demande, "les premiers sont loin devant ?", Il me répond qu’ils sont à une demi heure. Sa réponse me satisfait. En gros, depuis l'îlet des orangers et le lever du jour, je fais jeu égal avec les cadors et rattrape les plus faibles d'entre eux. C'est cool!

* * *


Quelle heure était-il quand je me suis retrouvé à terre ? je ne sais plus… Je crois me rappeler que c’était une peu avant l’îlet des Trois Salazes et leur célèbre "tisane ascenseur". A quatre pattes par terre, J’inspire puis expire comme un bœuf à l’abattoir pour essayer de retrouver mon souffle. Des fortes brûlures me tiraillent au niveau des genoux, le droit surtout, et je regarde avec inquiétude ma main gauche qui bourdonne de fourmis… Elle est toute bleue !

J’entends une voix qui me demande si ça va et m’étonne à lui répondre machinalement : "Oui, ça va…tout va bien".
La chute me revient maintenant. Le pied n’a pas dérapé. Il a buté sur une racine ou une caillasse et tout le corps a plongé vers l'avant. A cette vitesse, le rattrapage genre triple saut était impossible. Je me souviens, alors que le visage allait frapper le sol, avoir donné un dernier coup de rein du coté gauche pour tenter une roulade et amortir la chute. Ca m'a peut-être sauvé d'un mal plus grand. Au lieu de tomber tête la première, je me suis écrasé légèrement de coté, sur le flanc gauche en m’écrasant la main, le thorax et le menton.
Toujours à quatre pattes par terre, je cherche mes lunettes et mes bâtons. Je me relève, fais un rapide état des lieux et entreprends de recourir tant que les muscles sont chauds…. Ça semble aller. J’ai les genoux en feu mais ça va… Je termine la descente du Taïbit en essayant de me re-concentrer sur ma gestion de course, de garder une foulée efficace et d'oublier ma chute… Il est clair, je l’ai échappé belle et que je me suis fais peur… Peut-être autant qu'il y a deux ans quand je me suis retrouvé accroché à une racine au-dessus du vide du cirque de Mafate sur le sentier reliant le gîte des chicots et le piton fougères.

Il doit être à peine plus de 10h quand j’arrive sur la route… Je m'accroupis, talons aux sols pour assouplir mes cuisses et surtout mes genoux encore endoloris… C’est en voulant resserrer ma ceinture qu’arrive le couac. La contracture des pectoraux me coupe le souffle et m'irradie le poitrail d'une douleur brûlante intenable. Il est maintenant clair qu’a l’intérieur "quelque chose" s’est abîmé. La douleur me rappelle celles de mes deux cotes cassées ces deux dernières années….
Cette douleur maintenant m'obnubile. La course disparaît peu à peu de mes pensées et le doute s’installe….
J’essaye de me changer les esprits en courant à nouveau sur la route, en me concentrant sur mon cardio et la rythmique du balancement de mes bras. Mais le doute ne part pas. Il est toujours là et prends encore plus de place quand je sens une pointe au thorax à chaque souffle dès que la route s'élève….
"Mais qu’est ce qui s’est abîmé, bordel ? Est-ce juste un hématome?… une coté fêlée?… Cassée?….
Et merde pascal ! Concentre toi…c’est du plat et tu marches !!!!"
Je reprends la foulée agacé par mon cardio qui ralentit encore pour passer sous les 130… La tête ne suit plus!
"Qu'est ce que je fais ? Je continue l'air de rien ou quoi ? Dangereux avec cette douleur sans diagnostic….Voir le toubib à Cilaos? C'est l'abandon assuré! Lever le pied et finir en rando-ballade?… Et Merde, est-ce que t’est venu pour ça ? terminer ? Non! T'es là pour voir ou t'en es pour l'UTMB, voir si t'es capable de tenir ton objectif : une place dans les 50 premiers du Mont blanc…. Tu es là QUE pour ça!… Alors décides toi, bordel!".

Cilaos...06h55 de course.... Arrivé à l'auberge du hameau, après mille perplexités, d'états d'âmes et de temps perdu, je pointe à Cilaos en disant au bénévoles que je ne repartirai pas. C’est fini pour moi.

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