Récit de la course : Le Printemps d'Ozon Courir - 21.1 km 2008, par vial

L'auteur : vial

La course : Le Printemps d'Ozon Courir - 21.1 km

Date : 9/3/2008

Lieu : St Symphorien D'Ozon (Rhône)

Affichage : 2210 vues

Distance : 21km

Objectif : Faire un temps

3 commentaires

Partager :

Un échauffement par-dessus la jambe

Afin  d’éviter les problèmes de stationnement, deux  des trois collègues de la section course à pied ATSCAF (finances) et moi-même nous voilà tôt sur St Symphorien d’Ozon : bonne pioche car les élections combinées à la course ont rendu quasiment inaccessibles les parkings proches du départ. Ma connaissance des lieux me permet d’échapper au premier parking proposé à + de 600 m du départ pour nous poser à mi-distance. Deuxième bonne pioche en découvrant que mes trois collègues inscrits (trop) tardivement sous les couleurs ATSCAF ne sont pas pris en compte !.Un peu de stress , car ayant toujours les copies des dossiers inscrits par correspondance. Je récupère mon dossard sous les couleurs du club AFA FEYZIN et fonce à la voiture : beaucoup plus de stress en cherchant dans le « bordel » de la voiture le chéquier sésame indispensable pour rattraper le coup de l’inscription. Le trésorier de l’organisation sympa accepte cette solution de rechange. Pour moi les collègues ont réglé le problème. Nouveau stress lorsque j’accompagne mon 3ième collègue au retrait dossard : le dit dossard aurait été confié aux deux autres larrons partis depuis …Où ? quand? Après quelques explications le troisième est « chiffré ». En parlant chiffre je suis à 15 mn du départ : un échauffement par-dessus la jambe, avec maxi 3 km dans les pattes !

Retour sur la ligne : le 10 km est déjà loin et nous devance d’un quart d’heure. Je me place en deuxième ligne pour un départ prudent : proche des 4 mn au premier km. Un premier gros paquet part devant, pour la majorité des grosses pointures. Je laisse filer avec quelques gars qui reviennent à ma hauteur. Après un passage sous un pont premier chemin de terre et fin de la première petite bosse. Mon buff kikourou sur la tête, j’interpelle le photographe, le traitant de « fainéant » car confortablement  assis bien emmitouflé derrière son objectif. Tout faux ce n’est pas Badgone mais un concurrent PhotoGones : pas rancunier  car il me tirera 6 fois non la langue mais le portrait ! Peut-être car j’ai encore bel air sous mon buff, n’ayant pas encore attaqué l’autre Bel Air, du nom d’un petit col à franchir. Je mène le relais avec un autre coureur, car le paquet nous précédant file loin devant. Pas de groupe derrière nous et un peu de vent. On nous avertit Bel Air droit devant, c’est parti pour La Montée, un petit tour de grimpette sur un peu plus de 2 km. Des cyclos grimpent avec nous et sont admiratifs de la cadence. Tiens Gilbert PAILHES 4ième du club finances est aussi de la partie et me passe sans encombre car V2 plus costaud que moi. Au départ il m’a promis de ne pas tirer sur la mécanique car il termine sa prépa du marathon de Rome. Promesse non tenue car non sans m’avoir encourager à le suivre, il me plante dans la montée. Avec PUILLET et PAILHES devant moi j’ai déjà 2 PP V2 sur le podium ! Yaura-t-il une place pour moi ? Km 11 la sortie de la bosse est proche mais si les kilos (métriques) ne sont pas superflus, ils semblent parfois fantaisistes au vu de mon GPS.

Bel Air la délivrance et un nouveau passage ravito. Un tout « jeune » avion venu de la Haute Loire me passe au ravito, fait l’impasse, et passe l’autre de devant. Ah l’insolence de la jeunesse ! Maintenant le plus gros morceau est avalé, restent  de belles longueurs avec peu de relief, hormis la descente de Simandres. Le treizième kilomètre ne porte pas bonheur, car je n’arrive pas à accrocher quelques gars qui passent . Mais je suis encore sur le tempo de l’an passé, aux dires d’un concurrent qui m’indique qu’en 2007 nous étions ensemble à cet endroit sur le même chrono. Mais il semble en forme et je commence à gérer une légère douleur type sciatique, qui avait déjà pointé son bout du nez au 10 km de Tassin. Et bientôt s’ouvre devant nous la descente sur Simandres : une bonne longueur de beau bitume qui tape bien. Je ne peux dérouler car je gère et ne digère pas que mes voisins dévalent la pente, me laissant bien seul ! Plusieurs groupes de  spectateurs à la traversée du village nous encouragent, avec des enfants. Je réponds par un petit signe de la main afin de susciter des vocations : Y ‘a pas que les routiers qui sont sympa, les coureurs aussi ! les écarts se stabilisent, car certains commencent à piocher. Sauf mon ami Nono de Feyzin qui me chasse depuis la côte de Bel Air, rame quand ça grimpe et me « grignotte » dans les descentes. Au 17ième c’est plié et je vais tâcher de rester au contact. Mon but maintenir à l’arrière un gars de la « foulée forézienne » que je soupçonne V2 pour sauver la place en catégorie. Au final un autre s’intercalera, mais je suis déjà satisfait d’avoir passer plus avant quelques plus jeunes un peu à la dérive dans les courtes grimpettes par manque d’expérience. Le petit pont , le passage de la rue principale (où on ne fait pas l’unanimité des citoyens automobilistes pressés d’aller voter ?)  ligne droite, virage à gauche (prémice des résultats électoraux ?) et l’arrivée est là, faisant démarrer comme un lapin le gars devant moi. Je crois qu’il avait tout compris car son manque de vigilance lui aurait coûté une place ! 1h30 et 35ième corrigé sur résultat internet en 33ième et 1h29mn06s pour 21.300 km au Gps. Malheureusement pas de changement en catégorie : toujours 5ième V2H à 3 mn du 3ième V2 qui n’est autre que mon collègue Gilbert PAILHES. Sans rancune !

Retour difficile à la voiture, avec une belle sciatique qui s’installe sournoisement. Change et je fais l’effort d’aller à la remise, sans récup (Nonol’escargot doit sourire !). Le vent s’est levé, on se caille même si la soupe chaude de cresson est excellente.  L’organisation peine à lancer la remise du 10 km parti à 9h, car le 21 km continue d’arriver. La remise du 21 km commencera à 12 h passé, m’incitant à regagner sans tarder la voiture après une PPPP (Petite Pause Photo Podium) de mon club Feyzin 3ième  en nombre de coureurs. Bravo le club avec Farid premier homme sur le 21 km m’avouant modestement que « le favori manquait de forme », Céline première femme sur le 10km, une nouvelle arrivée pleine de promesse.

Mais où étaient les « kikourous » ? Se rattraperont-ils sur les Carbonis ?

Mais ce sera peut-être moi qui manquerait à l’appel, selon ce que décidera Dame SCIATIQUE !
 

 

3 commentaires

Commentaire de Jerome_I posté le 11-03-2008 à 10:13:00

Salut Michel,

beau résultat malgré la sciatique. Beau CR.

Jérome

Commentaire de Fimbur posté le 13-03-2008 à 11:56:00

Ben mince, on s'est pas vu.

Je croyais aussi être le seul Kikoureur.
T'étais loin loin devant moi,

A bientôt,
Fimbur

Commentaire de Davidou le minou posté le 13-03-2008 à 23:14:00

Salut Michel,

Je vois que tu cherches déjà les podiums dès le début de l'année : tu attaques super fort ! 1h30 les 21 km, superbe, je vois que le ski de fond porte ses fruits :-)

En tout cas, moi ça fait 2 compétitions de suite sans kikoureurs : le "run and skate" à Chamonix et le raid Magellan à La CLusaz. Et dimanche aux Glières, j'ai bien peur d'être encore le seul. Je te conseille d'ailleurs de lire mes récits, je pense que ces épreuves te plairaient beaucoup.

Bon courage aux Cabornis et portez bien haut l'image de Lolo :-D

David.

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran