Récit de la course : La Tassilunoise 2008, par vial

L'auteur : vial

La course : La Tassilunoise

Date : 2/3/2008

Lieu : Tassin La Demi Lune (Rhône)

Affichage : 1502 vues

Distance : 10km

Objectif : Pas d'objectif

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Pour décrasser les cannesTassin 2008

Un petit coup de fil à YANNC la veille car lui aussi inscrit sur Tassin. Histoire d’être en phase avec mon esprit « développement durable » et donc de co-voiturer. Histoire aussi de connaître les kikoureurs locaux. Au point de rendez vous rencontre avec Yannc et Sébastien, tous deux de l’AAL. La relève des jeunes, si j’en juges leur âge. Mais déjà l’expérience avec de grandes courses à leur actif : la valeur n’attend pas le nombre des années…..

Arrivée sur Tassin sans encombre et avec une bonne place de stationnement : capables de courir des heures, mais nous apprécions de n’être pas garé trop loin… Découverte du site pour cette toute jeune course, dans sa deuxième édition. En deux boucles, afin d’éviter les facéties des gendarmes version 2007, qui avaient lâchés les coureurs en lâchant les voitures au beau milieu de la course !!!! L’organisation a mûrie et toute expérience, aussi malheureuse soit elle est toujours positive. Déjà des équipements parfaits, un stade d’enfer et une arrivée royale comme les grands sur la piste d’athlétisme.

Nous voilà partis en reconnaissance, tant du parcours que d’autres coureurs venus de ma région natale le Roannais. Le CAR (club athlétique roannais) est bien étoffé -c’est un berceau du textile- avec 15 athlètes présents. Reconnaissance un peu brouillon dans un parcours à lisibilité réduite, mais avec une bonne visibilité détrônant l’image tenace d’une région à brouillard. Aujourd’hui il fait top météo. Un peu brouillon car la reconnaissance se fait vite à l’envers –on a loupé un épisode de ce circuit très tortueux- Dernières accél et nous voilà sur la ligne de départ. Une vague impression d’avoir entendu un coup de pistolet et l’autre vague s’élance : départ très –trop- rapide avec 3.33 au premier km, mais c’est toujours ça de pris à l’ennemi. Et l’ennemi ne s’arrête jamais, infatigable, puisqu’il s’agit du temps, du temps qui court, et nous qui courons après le temps !!! Qui court après qui ? , qui court après quoi ? Pour l’instant je cours, pour fixer le temps à 38 mn : voilà pour l’objectif. Nous sommes un bon petit paquet, dont de vieilles connaissances. Mais très vite mes jeunes connaissances du matin – Yann et Sébastien – se détachent et prennent les devants. Je joue un peu au yoyo avec un coureur de mon club de Feyzin, puis au 5ième km, le rythme s’accélère et je perds pied sur le petit groupe : ils ne sont pas loin, mais je les sens dèjà moins proches. Annoncé  50ième j’essaie d’éviter les retours pour garder cette place symbolique (je finriais 51  grrr car ce n'est pas ma boisson préférée!), tout en sachant que ma prépa manque de vitesse (4 courses de ski de fond longue distance et un semi sur St Priest ne m’ont pas vraiment préparé au rapide exercice qu’est le 10 km). Vers le 8ième nous nous trouvons dans une zone à relances : ça tournicote sans trop de côtes et sans point de côté. L’arrivée se fait sentir, dans les jambes aussi, petit encouragement à Yann qui me croise avec une bonne longueur d’avance. 500 m la ligne droite devant le stade, un coup de volant à gauche à l’annonce de mon nom dans la sono, un coup de turbo dans la cassure sur l’entrée du stade, virage à gauche et voilà le tapis rouge de la piste qui se déroule sous nos pieds. Un prudent coup d’œil à l’arrière pour assurer mes arrières –ça ne reviendra pas- un coup d’œil à l’avant pour prendre les devants –ça ne fera pas non plus-  On se délecte de ce petit confort offert à nos pieds et c’est l’arrivée : 37mn 55 et un copain venu me voir sur la ligne d’arrivée : une belle matinée quoi ! je retrouve Yann et Sébastien, contents de leur chrono, ainsi que beaucoup d’autres coureurs locaux. Ravito, je force un peu la main à YannC pour finaliser cette belle matinée par une petite récup. YannC est pressé car à moins d’une semaine d’un heureux événement (peut être un grade de plus à l’instant où j’écris ces lignes). Je glanerais auprès des coureurs du CAR une information qui me réjouit le cœur : mon village natal intérresserait beaucoup la fédé pour y organiser une grande épreuve (Europe, voir Mondiale) sur une circuit qui a acquis ces lettres de noblesse lors du championnat de France Montagne 2007. Mais la route est encore longue…. Tout comme notre retour sur Lyon, où aussi peu à l’aise qu’à la reconnaissance du circuit je cafouillerais un peu sur l’itinéraire le plus direct… Un grand merçi à Yannc pour le co-voiturage et mes excuses aussi pour l’avoir « un peu » retardé (je connais beaucoup de monde et suis un grand bavard :1m72…).

prochaine étape Ozon courir et son 21 km (dont son célèbre col de Bel air, où nous n'avons pas si bel air! )

 

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