Préambule

Cette année , je me suis également réveillé à 6h30 MAIS JE NE ME SUIS PAS FAIT AVOIR PAS LE PASSAGE A L'HEURE D'HIVER !
J'arrive sur place vers 8h30. Il fait environ 5°C, c'est un peu juste mais cela vaut mieux que 25°C ! Je récupère mon dossard (une petite soixantaine de pré-inscrits), la puce, un T-shirt. Je bois un fond de café seulement car le transit intestinal n'est pas au top ce matin. Hier soir, j'ai mangé des cuisses de grenouilles (que du muscles... et de la crème).

La course

A nouveau une pré-course car le départ n'est pas sur le site mais quelques centaines de mètres plus loin dans le village. Le départ est donné.
C'est parti pour très peu de bitume. Tout se passe sur des chemins de terre ou de sable, en sous-bois. Le terrain est relativement plat ou avec de long faux-plat. En fait, je ne regarde pas trop le paysage. Je suis parti sur un bon rythme. En tête de peloton au départ je recule bien vite pour me caler à mon niveau. Mon tendon d'Achille droit me rappellera brièvement sa présence dans les premiers kilomètres et puis se fera complètement oublié. Ce soucis semble devenir de l'histoire ancienne (ouf !). LA difficulté du parcours, une côte énorme vers le 6ème kilomètre environ 10 m de dénivelé me fera levé le pied (qui veut voyager loin ...). Je m'arrêterai quelques secondes au premier ravitaillement liquide afin de boire un gobelet d'eau froide sans m'étouffer, vers la 50ème minutes. Puis le rythme solitaire de la course s'installera. Les kilomètres ont distendu le peloton du départ; on ne se marche pas dessus. Afin de ne pas mollir, je collerai au train de quelques concurrents avant de les dépasser de quelques centaines de mètres. Mais vers la mi-course, regardant mon Forerunner, je décide de ralentir car il reste du chemin à faire. Le ravitaillement solide-liquide arrivera à point et me permettra de tenir le coup jusqu'au bout. C'est la seconde fois que je prends un gobelet de glucose sur course et je pense que cela est bénéfique; à méditer... Par contre, il m'a été difficile de relancer. Les 35" d'arrêt m'ont complètement ankylosés les muscles. Je m'arrêterai également au dernier ravitaillement liquide vers le 24ème kilomètre mais très peu de temps cette fois. Mon genou gauche, commencera à devenir douloureux mais je ferai avec. Je resterai solitaire quasiment jusqu'à la fin.
Un signaleur dit: "Il reste un petit 6 km", c'est fou ce que petite phrase peuvent faire du bien. Cela me motivera pour commencer à accélérer, enfin à ne pas faiblir en fait. Cela me permettra de maintenir le rythme, de doubler quelques concurrents et d'accélérer un peu dans les trois derniers kilomètres. Le son du haut-parleur de l'arrivée au loin en remettra un coup !

Bilan

Le temps était impeccable. Le terrain est relativement facile et agréable. La distance est raisonnable avec une bonne préparation. L'organisation est bien faite avec des ravitaillements bien placés.
De mon côté, j'avais préparer mes pieds cette semaine avec du NOK pour ne pas renouveler l'aventure de l'an passé.
Globalement, le parcours était beaucoup plus roulant cette année (plus sec et plus praticable).


Et puis, je maintiens quasiment la même vitesse que sur le semi de l'Indien il y a 15 jours avec une heure de course supplémentaire :-) .

Résultats

  • Distance : 33 km
  • Distance Garmin FR201: 31,99 km, par SportTracks: 31,96 km. J'ai eu quelques coupures GPS, en moyenne cela colle.
  • Temps "TOP CHRONO": 2h38'31"
  • Temps Garmin FR201: 2h38'30"

soit 12,5 km/h (79% de ma V.M.A.). Je me retrouve 65/123 au scratch et 24/43 en V1. Le vainqueur en 1h54'09" .