Récit de la course : Marathon de Gâtine 2004, par alain

L'auteur : alain

La course : Marathon de Gâtine

Date : 31/10/2004

Lieu : Parthenay (Deux-Sèvres)

Affichage : 1573 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

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Marathon de Parthenay

Grâce en parti aux semelles Noène, je peux enfin repartir du bon pied et persévérer dans mon entraînement et rêver de nouveaux défis sur des distances plus longues.
En effet, j’avais une vieille douleur depuis 2000 qui me tirailler le genou gauche quand j’intensifiai mon entraînement ou que je rallongeai un peu trop les distances, donc je restai sur des distances jusqu’au semi marathon maximum ces 4 dernières années. Et là Zorro est arrivé avec sa superbe technologie : Les semelles amortissantes tels que NO2 ou son dernier né le modèle Atlas… PLUS DU TOUT DE BLÊME AU GENOU !!!
Objectif, un marathon avant la fin de l’année. A l’entrée de l’automne j’ai un bon foncier après les vacances d’été, il suffit de se bouger le cul en septembre octobre et là normalement c’est dans la poche.
Pourquoi Parthenay ? Et bien la course m’a l’air sympa d’après son site Internet et puis mes beaux parents n’habitent pas trop loin et puis lundi je pourrai me reposer.

Il est 5h du mat, Alain s’éveille, je me sens bien, je prends un bon petit déjeuner et à 6 h je prends la route pour arriver à 7h30. Je cherche un peu dans Parthenay la place du Drapeau
Car je ne connais pas la ville. Je retire mon dossard sans me faire bousculer puisque j’arrive dans les premiers. Ce marathon sera ma 201ème courses et mon 4ème marathons.

Comme me dis l'amis Fred : Combien je table pour Parthenay ?
Je tiens a vous présenter Fred qui est un coureur admirable il est des deux sèvres et qui est comme moi pilote d'essai chez Noène et va participer comme moi à ce marathon. Ce marathon n'a pas l'air très roulant, mais j'adore les difficultés : Je suis un peu maso. Cà m'est difficile de donner un chrono sur cette course, car jusqu'a présent je n'ai jamais pu vraiment préparer comme il faut un marathon, mon premier marathon je l'ai fais 8 jour après une bonne foulure en près de 4h ! Le 2ème avec un entraînement assez modeste pour le finir en 3h21' sur un parcours assez roulant à Aubigny et le 3ème en préparation de mon cent bornes à Belvès à l'allure 100 km. Actuellement, je dois reconnaître que je suis dans l'une de mes meilleure forme et j'ai bien préparer mon foncier, je pense que je peu tabler sur les 3h10' sur ce parcours bien qu'en ce moment je pense que les moins de 3h00 sur marathon se serait peut-être bon aujourd'hui sur un parcours roulant, Parthenay reste pour moi un marathon de surprise où tout peut m'arriver.

Il fait assez frais et j’hésite a mettre un tee-shirt sous mon maillot, je le mets quand même, je préfère avoir chaud que froid.
Je commence à m’échauffer un petit peu et a tourner autour des voitures, il commence a faire bon : je suis chaud, je me sent bien.

Il est 9 h c’est l’heure du départ, la course est composé d’une boucle à faire 2 fois empruntant les petites routes et chemins de campagne.
Le départ est donné, je me place dans le premier tiers et je pars cool, çà descend un peu et on aurait vite fait de s’emballer prit dans l’ambiance de la course. Je passe le premier kilo en 4’13 et les Kms se suivent sans se ressembler ou du moins mes temps de passage sont irréguliers comme le terrain, difficile de se donner un tempo par rapport à son chrono, alors j’y vais au feeling. Au 11ème km je passe un gars qui a l’air de vouloir m’accrocher, on fait un petit bout de chemin ensemble, mais hélas au 14ème je dois le laisser, car je dois changer l’eau de mon poisson (pipi), 56’’ pour faire, çà me donne un petit peu les boules mais le fabuleux paysages me calme vite les nerfs et je continue sur mon allure de croisière, j’ai des allures relativement rapide mais cette portion est très roulantes. Je commence a prendre des coureurs du relais la plupart.
Au passage du Semi, je passe en 1h33’57, en réattaquant la descente de la 2ème boucle, je remonte le gars d’avant mon pipi et qui n’a pas l’air dans son assiette. Je lui dis tout de même « bon courage », je continue sur mon allure habituelle et je me remets en question car je trouve que je remonte beaucoup trop de concurrents, suis-je en train de me laisser trop aller ? Je décide d’écouter que mes sensations car la plupart sont du semi relais et leurs allures me perturbent un petit peu.
On est déjà passe là tout à l’heure et pourtant on a toujours l’impression de découvrir un nouveau paysage. Je commence à me sentir bien, dans un état second comme si la course m’avait enivré de joie, aucune douleur, je me laisse aller et j’écoute le chant de mes pas sur le chemin de terre. Je suis seul et les coureurs que je remonte ne veulent pas m’accrocher. Au 30ème là où la plupart des coureurs commencent à rencontrer le fameux mur, je continue sur le même tempo. Là ou j’ai fait pipi au premier tour je remonte 2 gars qui on l’air de vouloir m’accompagner, j’insiste pas, heureux de rencontrer des hôtes aussi sympa de m’accueillir, on passe même le 34ème en 3’10 ! Les km défilent vites et avec une petite peine au cœur, je pense à ce marathon qui s’effrite mètre par mètre, un marathon qui s’effacera très vite, mais qui restera bien gravé dans mes pensés tellement les images sont belles. Au dernier ravito, mon compagnon de route commence à flancher, on lui dit de ne pas trop marcher et de repartir aussitôt, c’est le passage le plus dur !
On continue de plus belle, au 40ème, mes hôtes m’abandonnent, mes jambes commencent a peser un petit peu, je pense que je n’ai pas trop réduit mon allure, enfin si car çà monte quand même, pas beaucoup, mais sur une fin de marathon le dénivelé semble plus grand. 41ème, je souffre mais le bonheur l’emporte, Qu’est-ce que j’aimerai que le temps s’arrête là en plein extase d’un marathon.
L’arrivée est là plus que 200m, j’entends Fred me dire Bravo c’est super, çà va ? Et je confirme que çà baigne avec un grand sourire.
Je franchis la ligne en 3h11’, 10mm de mieux que mon meilleur temps, objectif réussit.

Et maintenant a table, on va mangé ! en regardant la remise des prix.

Notre très cher Fred. Rossignol du Team Noène : l’enfant du pays des Deux-Sèvres a réalisé une remarquable 3ème place en 2h50' derrière Bernard Brétaud (2h36') et Patrice Bruneteau (2h46'). On peut dire que c'est un coureur remarquable qui a su maîtriser son allure et rester régulier du départ à l'arrivée : passage en 1h25' au semi pour finir en 2h50' (bravo!).

Un grand merci a Noène qui grâce aux semelles, ma douleur au genou gauche a complètement disparu et je peux enfin rêver du "grand large" tel que marathons, 100 km, 24h et grands trails.
Super de faire la connaissance de coureurs du Team Noène sur les courses a travers la France, grâce a Noène je peux enfin mettre une tête sur Frédéric Rossignol !

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