Récit de la course : Roc et Gravillons 2004, par hérisson

L'auteur : hérisson

La course : Roc et Gravillons

Date : 27/9/2004

Lieu : Ceyzeriat (Ain)

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Distance : 21km

Objectif : Pas d'objectif

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CR ROC ET GRAVILLLONS 2004

Trail du Revermont (Ceyzériat, Ain) Dimanche 26 septembre 2004, 21 kms et 650m de d+

Un petit trail à côté de Bourg-en-Bresse sur des chemins que je fréquente à l’entraînement, allez je m’y jette…
Depuis quelques semaines j’ai pas mal réduit l’entraînement en cap ( 2 sorties par semaine) pour, à la place, nager et pédaler ; je vais donc me tester sur ce trail de 21 km au dénivelé raisonnable pour voir l’incidence de cet entraînement…

Départ à 10 heures, c’est un peu tard à mon goût, mais cela présente l’avantage de laisser arriver les coureurs tranquillement pour un dimanche matin ; les marcheurs nous ont précédé d’une heure sur les mêmes circuits de 10 et 21 km ;

Un bon peloton que j’estime à environ 300 coureurs franchit l’arche gonflable sur le stade de Ceyzériat et après un tour de chauffe dans les chemins du bourg les choses sérieuses commencent : le sentier attaque droit dans le relief : très vite le cœur s’emballe (je n’ai pas de cardio) et m’oblige à marcher si je ne veux pas exploser…Je ne m’affole pas car je me connais et constate très souvent la même chose quelque soit la course : il me faut bien 6-7 kilomètres avant de trouver mon rythme : il est vrai que je néglige trop l’échauffement et me présente sur la ligne sans avoir fait monter suffisamment le coeur.

Dans ce chemin perpendiculaire au courbes de niveau peu de coureurs gardent un rythme de course et c’est bientôt une longue procession de marcheurs s’appuyant à qui mieux-mieux sur les cuisses ou usant des bras comme je m’emploie à le faire ; je remarque au passage que bien peu de concurrents utilisent leurs bras pour monter plus facilement. Les appuis ne sont pas très stables (terre grasse et cailloux) mais une fois passées les premières dizaines de mètres à fort pourcentage je trouve mon petit rythme et c’est tout surpris que je vois le panneau nous indiquant le franchissement de la première difficulté. A ma grande surprise je double Manu –c’est lui qui m’emmène et me fait découvrir à l’entraînement les sentiers du Revermont- . Je cours un moment à ses côtés et puis, au train, pars devant ; je connais son endurance et la régularité de son rythme et pense qu’il ne tardera pas à me repasser.

Nous retrouvons le bitume toujours en montant et je reconnais-là la petite route que j’ai gravis plusieurs fois cet été en vélo ; sur quelques km nous suivons la ligne de crête après le passage au pied du « magnifique » relais télé bien connu dans la région et surtout bien visible dans le paysage… Nous suivons la route goudronnée alors que, juste à côté, serpente dans les buis, un petit sentier offrant une vue magnifique sur la plaine de l’Ain ; les organisateurs ont du le trouver trop dangereux : il est vrai que certains passages sont un tout petit peu escarpés.

C’est ensuite une partie descendante dans des chemins creux bordés de noisetiers et de buis. Je tiens mon rythme même si je trouve que dans ces portions je n’ai pas assez de vitesse : c’est pourtant là que doit se récupérer ce que l’on perd en montée ; les coureurs sont maintenant très étirés, c’est donc seul que je descends sur le petit village de Ramasse.
Je me fais la réflexion que les organisateurs n’ont pas lésiné sur la rubalise : il y en a quasiment tous les cinq mètres à certains endroits accrochée aux arbustes, un peu trop à mon goût…Je pense à ceux qui vont devoir débaliser…

Ramasse est passé (km 14) avec son ravito à la sortie juste avant la deuxième difficulté du circuit : remonter ce que l’on vient de descendre pour se retrouver juste en dessous de la ligne de crêtes. Je m’oblige à courir, même si ce n’est pas bien vite, dans ce chemin à fort pourcentage . C’est dur et ma progression est vraiment lente. A la différence de tout à l’heure, cette fois ce sont les jambes qui accusent le coup ; le cœur lui ne semble pas à son maxi c’est ce qui me motive pour garder un rythme de course ; je double deux ou trois coureurs qui sont un peu à la peine comme moi mais au sommet regroupement général et la descente se fait à trois.

Je suis le dernier du groupe et en calquant mon rythme sur les précédents, je trouve que je descends pas trop mal. Il y de jolis passages en dévers : aïe, ça glisse sérieux là, gaffe ! Dans une épingle à cheveux, je fais même un tout droit ; le temps de me retourner et mes compagnons ont déjà 20 mètres d’avance que je comble dans une partie bien raide : je peux me lâcher quand je veux !

Des maisons : Ceyzériat… Au niveau des kilomètres je ne sais pas trop où j’en suis. Si le dernier ravito était au quatorzième il doit bien m’en rester deux ou trois ? Le bourg est traversé puis à nouveau des chemins de terre pour descendre jusqu’au fond d’un vallon. Petit pont de bois bien glissant et là, pour nous ramener vers le sommet des escaliers dits « escaliers de la cascade » : j’ai plus beaucoup de jus dans les jambes et m’aide beaucoup de la rampe pour gravir la cinquantaine ( ?) de marches : à vrai dire, j’ai plus gravi ces escaliers avec les bras qu’avec les jambes !

Dernière portion en bitume avant d’apercevoir le stade et le gymnase à côté. Avant de franchir l’arche, dans l’autre sens cette fois-ci, il faut s’affranchir d’un tour de terrain de foot : je retrouve dans ces derniers hectomètres de bonnes jambes et finis sur un bon rythme en 1h47, 39ème au scratch… (Manu finit 5 mn derrière, » pas assez de cuisses » dans les montées à ce qu’il m’a dit…)

J’ai apprécié le circuit que je connaissais en partie, la bonne organisation générale, le bon comportement des coureurs aux points de ravito (pas de gobelets jetés dans la nature sur des dizaines de mètres), l’arche de départ et d’arrivée avec un bon speaker qui ne parle pas pour ne rien dire …

J’ai moins aimé l’heure un peu tardive du départ, le « trop » de fléchage rubalise dans une course dite « nature », le prix un peu élevé de l’inscription (10 ou 12 euros) même si ce genre de tarifs est maintenant monnaie courante, des ravitos trop classiques : fruits secs, oranges, eau, coca …

Mon moins de cap ces derniers temps ne semble pas trop m’avoir handicapé : c’est sûr que je manque de vitesse surtout dans les parties les plus roulantes même si dans le final j’étais bien ; il faut que je m’oblige à faire des changements de rythme à l’entraînement…

Merci et bravo à ceux qui sont encore là…..

Hérisson

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