Récit de la course : Off - Le Tour Queyras - Ubaye - Etape 1 2007, par serge

L'auteur : serge

La course : Off - Le Tour Queyras - Ubaye - Etape 1

Date : 19/7/2007

Lieu : Ceillac (Hautes-Alpes)

Affichage : 2519 vues

Distance : 35km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

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Ceillac - Fouillouse

Photos sur http://serge.courseapied.net/billet.php?idbillet=3880 

Après l’Oisans l’an passé, je pense au Queyras et j’en discute avec le Castor en février qui est partant pour s’occuper de la réservation des hébergements. Seul Michel, déjà inscrit au Tour du Beaufortin auquel il ne participera pas à cause d’un mariage, tous les partants de l’Oisans sont partants en 2007. Ceux joignent à nous :

  • La souris du zoo, qui sort d’une semaine de stage trail à Chamonix
  •  le Grand Géant Orange (plus grand que moi), coureur touche à tout (du 3000m steeple aux 8 jours), kikoureur et UFO
  • Jean-Luc, un triathlète copain de Nico
  • Benboulz, un autre copain de Nico pour les 2 dernières étapes

Lors d’un premier tour du Queyras en juin, j’en profite pour déposer un pot de 2kg de boisson énergétique au gîte du soir de la deuxième étape. Ainsi, je peux partir avec mon sac et mon ravitaillement habituel.

Je fais le trajet avec Nico. Regroupement au col du Lautaret et fin du trajet vers Ceillac. Arrivé trop tard, je renonce à un footing que j’avais prévu. Il m’aurait aidé je pense à être mieux le lendemain après une coupure la semaine précédente. Le lundi précédent, j’ai fait une montée de 1280m et mes cuisses ont encore des courbatures, un peu de vélo mardi avec l’impression que cela a empiré les courbatures et donc rien mercredi.

Jeudi matin, 7h45, le groupe de 7 est prêt et l’on décolle du Gite des Balladins (1640m) pour 200m de plat sur bitume avant la première montée en foret. Il fait beau et c’est le temps annoncé pour les 4 jours. Ayant fait la moitié du parcours en sens inverse l’an passé, et la première descente il y a un mois, il ne devrait pas y avoir de problèmes d’orientation. C’est pourquoi, je suis circonspect quand très vite on prend un sentier plat et alors que je me souviens d’une descente prononcée. Comme je suis les marques d’un GR, je me dis qu’ils nous font passer par un autre sentier. Cela ne va pas fort ce matin, la tête qui tourne, le cœur haut, les jambes qui ne peuvent pas accélérer. Aucun arrête jusqu’au belvédère de la Mourrière où j’arrive avec très peu d’avance. Photos, chamois ou bouquetins.

Après un arrêt besoin naturel, je repars après tout le monde pour une traversée puis une descente vers la bergerie d’Andrevez où je retrouve le groupe. Rude montée qui suit. Tiens, il manque Jean-Luc. Nous l’attendons et finissons la montée vers le Pic d’Escreins (2734m). Encore devant mais toujours avec de mauvaises sensations. La suite du parcours est en vue : le refuge de Basse-Rua en fond de vallée et le vallon du col de Serenne de l’autre coté. Tour le monde a l’air d’aller.

Nico suit des points oranges à la descente, ce qui nous évite de retourner à un col par le chemin de montée. On descends sur une trace sur la crête d’Agnès et l’on récupère plus bas le GR qui fait des lacets. Jean-Luc descendant lentement, j’en profite pour traîner derrière, vu mes sensations moyennes. Sur le bas de la descente, cela va mieux et les jambes ont envie d’accélérer.

Pause boissons au refuge de Basse-Rua (1780m). Je suis pas loin d’avoir bu mes 2,25l de boisson énergétique. Je fais le plein pour pouvoir tenir la seconde partie de l’étape où l’on ne devrait pas trouver d’eau. Nous repartons en marchant vers le col de Serenne. Si je me sens mieux que ce matin, je ferais l’ascension du sommet nord de la Mortice, 500m de D+ en plus depuis le col de Serenne. Nico prend ma roue et l’on monte ensemble ce col, d’abords pentu puis en faux plat dans un large vallon. Je relance bien en courant sur les portions plates ou presque. Très courte pause au col. Personne en vue alors l’on continue sur la gauche vers le lac des neuf couleurs, à 5’. On passe ce petit lac et monte sur un sentier bien raide qui serpente dans les cailloux. Je me fais un peu de souci pour tout à l’heure quand il faudra redescendre par là. On quitte le sentier marqué de points de couleurs qui va vers le sommet sud de la Mortice pour traverser hors sentier une zone de lapiaz facile et rejoindre un collet sur la crête entre les deux sommets. Un sentier nous mène au sommet à 3186m, nouveau record d’altitude à pied pour moi. Nico coince un peu sur la fin.

Photos et l’on repart assez vite pour ne pas faire trop attendre le reste du groupe. La descente passe pas si mal. Je vois le groupe qui repart du lac quand on attaque la pente qui le domine. Il n’y a personne au col mais l’on ne pars pas en chasse mais faisons une pause. J’enlève un caillou qui malgré mes guêtres à réussi à s’infiltrer dans une chaussure et fait un besoin naturel. Je prends un rythme soutenu sur la première partie de la descente, sur un terrain herbeux facile. Plus bas, Nico me distance dans les cailloux. On rattrape les derniers et seul le castor arrivera avec quelques secondes d’avance sur nous. Descente rapide donc que j’espère ne pas payer demain.

Nous sommes sur la route qui longe l’Ubaye et mène à Maljasset. Nous la descendons sur quelques centaines de mètres (1602m) et tournons pour la route vers Fouillouse. Je continue en courant jusqu’au célèbre et impressionnant pont du Chatelet. Je continue de courir sous le tunnel qui suit et jusqu’au départ du sentier, emprunté par le GR5. J’avais le souvenir d’un sentier raide au début puis plus roulant alors je convainc Jean-Luc de passer par là plutôt que par la route. En fait, cela monte raide longtemps et plus haut que le village. Ayant retrouvé mes jambes, cela m’est égal et je me permets même quelques fantaisies comme courir dans du très raide (pas longtemps quand même). Je continue la montée plus lentement pour une arrivée groupée. Sur la fin roulante, je file pour prendre les arrivants en photos. Jean-Luc a du mal sinon, tout le monde va bien.

Bière pour les gens normaux, fin de mon Maxim pour moi. Douche, sieste, repas. Nous somme que deux avec Mathias à savoir que l’on arrivera pas à dormir si tôt alors nous ne sommes pas assez pour se faire un tarot, donc l’on discute jusqu’à la tombée de la nuit. Ayant très peu dormi la nuit passée, j’espère que cela va s’améliorer.

Après un départ difficile, j’ai retrouvé mes jambes sur la fin. Aucune douleur avant la très longue étape de demain.

4 commentaires

Commentaire de Mustang posté le 26-07-2007 à 07:51:00

Au vu des photos du Grand Géant Orange, une bien belle ballade!

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 26-07-2007 à 09:04:00

Oui, sacrée balade, on attend la suite !

Commentaire de Souris posté le 26-07-2007 à 09:23:00

Merci Serge pour ce 1ier épisode, la suite, la suite, la suite...
Bises

Commentaire de sylvain61 posté le 26-07-2007 à 17:17:00

la suite !!! la suite !!!

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