Récit de la course : 24 heures de dénivelée positive en Montagne de Val d'Isère 2004, par FURET

L'auteur : FURET

La course : 24 heures de dénivelée positive en Montagne de Val d'Isère

Date : 10/7/2004

Lieu : Val D'Isère (Savoie)

Affichage : 774 vues

Distance : 9.139km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

Une présentation rapide de la course :

- Une montée de 703 m à grimper le plus de fois possible dans 24 heures.
- La descente se fait par télésiège (10 à 12 min.) - le télésiège peut se fermer.
- Un ravitaillement en haut 2530 m et en bas 1830 m et un contrôle au milieu.
- Les bâtons sont indispensables ainsi que la polaire, veste type gore-tex, gants ...

Les +
- C'est un 24 h donc la plus passionnante des courses ! ! ! (à mon avis)
- L'organisation a de gros moyens et les met à notre disposition
- Un pointage individuel performant permettant d'éviter de perdre des coureurs
- A2 h du matin tout seul dans la forêt à plus de 2000 m ... c'est le top, les ombres de la lumière frontale qui vous rattrapent, les jeux de lumière, le silence, c'est une nuit qui laisse des souvenirs.
- Les douches sont chaudes et la salle de repos et bien chauffée

Les -
- Le froid et la fatigue et une petite bise paralysent très vite à cette altitude
- les gringalets taillés pour les 100 km plat (comme le furet) ne sont pas favorisés ! ! ! (je le savais ;-))) Mais quel "pied" de se retrouver en montagne sans faire les descentes !
- j'ai fait 5 ' de vidange gastrique (comme dit Didier) sur le télésiège. Ce n'est pas très rigolo car j'étais quand même un peu malade sur ce coup là. Entre le dossier et le siège, il y a un espace suffisant pour permettre d'évacuer le "trop plein". J'espère seulement que j'ai arrosé personne ;-)))

Je pensais que ce type de course était fait pour des "ouf" de la course ultra, c'est vrai ! mais pas tant que ça.
C'est une course difficile mais pas autant qu'un GR Réunion une Fort'iche, ou un UTMB ... Une course sans descente donc pas de blessure, pas de choc, pas de chute... Le lendemain, je n'ai aucune douleur dans les jambes. Seul un état général un peu faible mais "sans plus".... Ah si : les poignets H.S. à force de tirer sur les bâtons.

Une organisation qui a "les moyens" de ses ambitions, il ne leur reste plus qu'à trouver des coureurs pour pratiquer ce genre de "sport" et là, ce n'est pas gagner. Sachant qu'il faut trouver des coureurs à la fois pour "durer" 24 h et monter, monter, monter ... toujours monter !

C'est une course pour costaud de la montagne, des cuisses comme des jambons, des épaules comme des "pistons" pour aider les jambes, et un moral d'acier. Et là, je pense à Didier avec ses 17 montées, c'est un costaud de la montée à Val d'Isère, et Marmotte est prêt lui aussi pour l'UTMB car il termine très très bien et je pèse mes mots.. A ce sujet (Marmotte), je voudrais juste dire un petit mot :
- à 2 ou 3 heures du matin, entre 2 montées, notre Marmotte "nationale" s'est payée le luxe de griller une cigarette, enfumant l'espace réservé au ravito. BEURK ! Et je n'ai certainement pas tout vu, il a du en griller d'autre l'animal !
- question : à quel moment une Marmotte avance-t-elle le plus vite ? réponse : quand le dénivelé est le plus fort, même au début, ECOEURE le furet !

Le style de Corinne est très personnel, j'ai eu le temps de l'étudier, de le copier et de l'imiter pour savoir si c'était efficace pour moi ?! J'explique : Les 2 bâtons devant (au même niveau) et elle avance de 4 pas tout en poussant sur les bâtons. J'ai pas trouvé ça super mais c'est son style et pour elle ça fonctionne bien.

Des rencontres avec les ufo présents : Marmotte, Didierp, Le zèbre (en supporter et sans le micro) et c'est toujours aussi rassurant d'aller à une course sachant que l'on va retrouver des copains sympa et pratiquant la même passion. Et puis Corinne Favre, toujours aussi sympa, mais trop rapide pour nous ;-))) Elle bat le record de l'épreuve sans aucune difficulté en s'arrêtant quelques heures avant ! ! ! Je suis certain que si elle avait voulu, elle aurait gagner la course au "scratch".

J'attends les photos du zèbre, dont une, tout particulièrement où les ufo coureurs se retrouvent autour de Corinne! Et oui ! ! on le mérite bien ;-)))
Voilà : je fais 13 montées dont les 2 dernières en 2 heures chacune. Autrement dit, j'étais complètement vidé, plus aucune énergie. 2pas en avant et 1 en arrière ;-)) Je n'ai pas lutté contre le sommeil, pas de douleur sauf aux poignets ! 13 x 703 = 9139 mètres

C'est vraiment un truc à faire.

Bravo et merci à l'organisation, à tous les bénévoles qui ont eu très froid sur le parcours

furet_et_en_plus_ça_compte_pas_pour_la_yoyocourse ;-(((((((

http://coureurs.ultrafondus.com/coureurs/furet/
et
http://site.voila.fr/ultracourseapieds

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