Récit de la course : SaintéLyon 2022, par cabalex

L'auteur : cabalex

La course : SaintéLyon

Date : 3/12/2022

Lieu : St étienne (Loire)

Affichage : 711 vues

Distance : 44.6km

Matos : Hoka Torrent 2

Objectif : Faire un temps

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Saintélyon, une nuit magnétique

20 ans de Saintélyon, ça se fête ! Du premier relais en famille en passant par la Doyenne, la Saintéxpress ma course fétiche ou du bénévolat, je ne me lasse pas de participer à cet événement fédérateur. Qui plus est quand on a été biberonné par cette nuit à courir dehors, unique en son genre.

Une attraction qui fascine toujours autant de monde. Le plus marquant, c’est la foule. Exemple à Sainte Catherine, au départ de la Saintéxpress. En moins d’une heure, plus de 3500 personnes rejoignent en car le village des monts du lyonnais de quelques centaines d’habitants. Un tour de force et un miracle pour les organisateurs. Qu’importe si l’ambiance feutrée du départ ne ressemble pas à celle frissonnante de St Etienne. Le format maratron-trail 44 km ne correspond, d’auatnt que l’hiver s’est invité brusquement cette semaine et rendent les sentiers très humides. C’est l’occasion de partager un moment convivial avec quelques copains (Martial, Gerhard, Greg, Jean-Charles et Etienne), chacun à son niveau, ses espoirs. Plus tard avec son lot de sensations fortes, ses illusions, ses galères. J’étais prévenu par le « Padre »que l’ancien coureur cycliste Thomas Voeckler récemment converti au trail prendrait le départ : « prends sa roue et bat le au sprint ! » ça m’a fait bien rigoler. Mais dès que le train de la Saintexpress fut lancé, on fait moins le malin à se faufiler pour aborder le premier sentier au bout de 800 mètres ! La frontale nous guide dans les trajectoires sinueuses. Puis le bois d’arfeuille advient très vite. Fantomatique, humide et glissant. Puis c’est la montée du Rampeau, monotrace tout droit dans le pentu au milieu de la forêt. Exigeant mais en connaisseur, je gère bien en marchant. A Saint André la Côte, le brouillard s’invite. S’en m’en rendre compte, dans la purée de pois, c’est le bois des Marches « casse-pattes » que l’on traverse au ralenti et non pas la boucle du hameau du Surgeon, surprise ! On croit sortir des ténèbres à Saint-Genoux. La suite est plus facile. Une meilleure visibilité et de bonnes jambes.

HOLIDAY ON ICE SUR BOUE

Ma seule appréhension, c’est quelle surprise vais-je découvrir au chaque prochain sentier. Je manque de peu de me vautrer par terre dans la descente finale du bois Bouchat. Puis la lutte contre les éléments naturels, la pluie qui fouette le visage et les cuisses et refroidit le corps à mesure que l’on rejoint Soucieu. En avance sur mon tabelau de marche à mi-course, c’est bien engagé. Je déroule comme à l’entraînement. Mais voici la forêt de Champanel, une énième descente digne « h’holiday on ice sur boue. Une glissade, les fesses à terre, y parait que c’est bon pour la peau ! Pardon à toutes celles et ceux qui passeront derrière jusqu’au petit matin, le chemin a été bien labouré ! Les kilomètres défilent à allure régulière autour de 12 km à l’heure. Aux abords du ravito de Chaponost, sur un tracé en aller retour, je croise Greg qui n’est pas très loin devant. C’est une bonne référence. On est sur les bases de 4 heures de course. Les sentiers laissent place de plus en plus à du bitume. Cela tape bien sous les pieds avec nos pompes de trail. Mais gare à une énième glissade dans un chemin anodin où l’on prête moins d’attention. Les dernières difficultés, la montée des acqueducs et celle du parc aventures sont bien passées. 4h03’ au final sous l’arche d’arrivée à la Halle Tony Garnier, soit une moyenne horaires légèrement supérieure à celle de 2019 avec les mêmes conditions météo. Je retrouve Greg qui termine en costaud en 3h59’. Dans les 100 premiers, satisfaction partagée. Puis Gerhard me rejoint à la douche qui n’a pu continuer l’aventure après Soucieu, trahi par une contracture au mollet. Dommage pour lui, car la dernière sortie ensemble deux semaines auparavant était prometteuse. Enfin, au petit matin, revenu au bercail, j’irai encouragé Milliau et David au ravito de Soucieu. Engagés sur le 78km, un autre monde ! Une nuit de boue, dantesque, dans la pure tradition de la Saintélyon.

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