Récit de la course : Hivernal Retord Trail 2022, par Gibus

L'auteur : Gibus

La course : Hivernal Retord Trail

Date : 12/3/2022

Lieu : Hotonnes (Ain)

Affichage : 438 vues

Distance : 29km

Objectif : Pas d'objectif

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Au crêt du Nû, il fait froid, il fait noir.

Au crêt du Nû, il fait froid, il fait noir.


Les plans d'Hotonnes est un endroit de ski.

Remontées mécaniques et pistes nordiques de fond.

Bel endroit donc aussi pour la course à pied.

 

Ainsi naît un trail d'hiver à l'image de celui de décembre à la Praille, autre lieu de ski de fond.

Un trente bornes, un 20, les crêtes de Retord, un 10 et un 5 vont faire la joie des coureurs nature du coin.

 

Je récupère mon dossard in extremis car j'avais oublié mon certificat de vaccination Covid.

Demain ce papier sera inutile, pas trop tôt.

 

Au départ des 2 grandes distances, je retrouve Fabienne.

La neige est présente sur le site, ça va être du gâteau là-haut.

 

18h00 départ.

Un petit tour des lieus et on tape dans la montée.

Le parcours est bien tassé et nous progressons dans les traces de pas pour gravir dans la neige.

 

Fabienne, avec ses bâtons, est plus loin derrière.

Je me retourne plusieurs fois mais elle ne suit pas.

 

Avec Philippe Tissot Guerraz, nous taillons la bavette et doucettement, après la croix des Terments, nous arrivons au sommet au crêt du Nû.

 

Nous passons Philippe Piroud qui se ravitaille.

 

La nuit tombe et le parcours est plaisant.

Nous descendons dans la neige par une sente entre les arbres.

 

L'obscurité est bien là et à la lumière des frontales, nous arrivons à la Ferme du Retord.

Séparation du 30 et du 20, ravitaillement.

Je m'arrête pour pisser et me magne pour rejoindre le groupe dont Mélanie.

 

Avec Philippe, nous cheminons difficilement sur le plateau.

La neige est super molle et en plus il fait froid.

J'en ai ma claque et me dit qu'il y a encore la moitié à faire.

Cela va être dur mentalement.

 

Je vois les autres qui visent aussi où mettre les pieds et s'enfoncent jusqu'au dessus du genou dans la poudreuse.

Nous sommes éparpillés et seules les lumières indiquent la présence de vie mais aussi l'itinéraire à suivre.

 

Nous passons la grange à Lucien.

Après ces deux kilomètres, nous pouvons avancer plus facilement.

 

Passé la Charmette, la descente va réveiller tous ces inuits.

Les 580m de D+ sont faits.

En grandes enjambées, je suis de loin Philippe qui a la caisse.

 

Nous entendons la musique et au loin les lasers éclairent le ciel.

Ca sent l'écurie.

 

Nous sommes près des pistes de fond et au loin le stade de biathlon.

Nous arrivons à côté de celles-ci.

Quel spectacle : tous les pas de tir sont éclairés.

Il est 21h00 et la nuit est merveilleuse.

 

Philippe m'a mis une trentaine de secondes.

Fabienne arrive trois minutes plus tard.

Laurent Ardito, le père de l'orga, me demande si cela s'est bien passé, oui cool.

 

Dans la salle les sourires sont sur tous les visages.

Mélanie en a fini aussi.

Nous faisons le plein de nos carcasses entamées.

 

Encore une belle épreuve de nuit dans la neige.

Vraiment de la balle ce genre de truc.

 

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