Récit de la course : Trail de la Cotière 2021, par Gibus

L'auteur : Gibus

La course : Trail de la Cotière

Date : 23/10/2021

Lieu : Beynost (Ain)

Affichage : 833 vues

Distance : 22km

Objectif : Pas d'objectif

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Mi figue mi raisin

Mi figue mi raisin


Le trail de Beynost moitié jour moitié nuit.


Oui départ à moitié entre 18h00 et 19h00 donc à 18h30.

Cela part pour les deux distances en même temps.

Les moitiés fainéants et les moitiés gourmands, comme le dit mon ami Cédric M.

Les 19 et les 12 kilomètres reformés font un tout de 257 coureurs.

 

Ce trail de la côtière a bien lieu aujourd'hui et non pas demain mais les côtes sont bien là.

 


Je suis avec Alizée et Fabienne au départ. La moitié de cette dernière, Claude, nous tire le portrait au bout de quelques mètres.


Nous sortons du complexe du mas du Roux.

Je n'ai vu ni Robert Herbin, ni Ed Sheeran, encore moins Audrey Fleurot et Nicole Kidman.

    

Sur la route mi figue mi raisin sur l'état de ma forme, je lâche Fabienne.

 

Nous passons sous les deux viaducs, mi trail, mi autoroute.

Nous montons puis redescendons pour bis répétita repasser sous les deux ponts.

Bon, la tête, ça passe.

 

Tranquilles, nous arrivons après trois bons kilos, pas de chaque côté, au départ de la boucle à faire puis à refaire ou à se défaire.

 

Plus loin, nous quittons l'asphalte et filons dans une belle pente à escaliers.

Tantôt le pied gauche, tantôt le pied droit, l'effort n'est pas qu'à moitié et je suis un bipède.

 

La frontale collée au front est encore éteinte, pas comme mon cerveau.

Toute à l'heure cela sera l'inverse.

 

Nous remontons de nouveau. Certains marchent d'autres ne courent pas.

Les frontales se sont allumées, l'affront de la nuit est préparé.

 

Nous sommes sur le plateau, il commence à se faire tard.

Le froid est là, un semblant d'effroi nous donne ni chaud ni froid.

 

Entre chien et loup cela s'appelle, la bergerie n'est pas loin.

Le moto cross à gauche nous indique bientôt la descente finale.

 

Maxime et un autre me double.

Au ravito, il taille à gauche finissant leur œuvre.

Ils m'ont mis un tour, dingue.

 

Pas mal de coureurs sont sur le 12 et taillent aussi à gauche.

Je me mets sur mon 31 et file à droite sur le 19, fier.

 

Le deuxième tour va être tout à fait différent du premier.

Pourtant identique, mais la nuit tous les coureurs sont gris.

Pratiquement tout le monde va préférer cette deuxième répétition by night.

 

Ils m'entrainent au bout de la nuit, les démons de minuit.

M'entraine jusqu' à l'insomnie, bon faut pas s'égarer et rester concentrer sur l'objectif.

 

La route, les marches, facile, la remontée, cool.

Le haut, le plateau un peu moins bien car

le vent s'est levé sur une étrange idée

je crois que j'ai rêvé

que ce soir je courrais.

 

Un gars me passe et me dit qu'est ce qu'on fout là.

Un superbe lune au loin nous ramène dans notre état second.

Nous avançons émerveillé par cette nuit étoilée.

 

Fabienne me passe avant la descente.

Je ne suis pas bien. Tamalou, Bobola.

Je me sens vide et me laisse aller dans l'obscurité.

 

En bas c'est une autre histoire.

Les crampes sont là.

Damien et Dylan m'accompagne mais aucun des trois n'a la grosse patate.

L'un l'autre ont s'encouragent sur ces deux derniers kilos.

 

Ils me lâchent mais m'attendent près du gymnase.

Nous finissons tous les trois.

Génial, super sympa, c'est ça que vient chercher dans l'effort.

Merci, merci.

 

Plus beaucoup de monde dans les lieus mais dans ma tête il y a pleins d'endomorphines.

 

Ces deux courses en une, de jour, de nuit, voilà un bon principe.

Une de plus au compteur mais celle là elle me restera.

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