Récit de la course : Alpine Endurance Trail Valle d'Aosta 2016, par meocli

L'auteur : meocli

La course : Alpine Endurance Trail Valle d'Aosta

Date : 3/9/2016

Lieu : Aoste, Cogne (Italie)

Affichage : 1813 vues

Distance : 340km

Objectif : Terminer

2 commentaires

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La 4K en dix photos...

C’est cela la course: la possibilité d’une errance forcée ou désirée, parfois démultipliée, non programmée dans tous les cas. On court sans savoir où l’on va, juste pour ne pas être totalement capturé: ce qui est recherché, c’est un état de variation, la possibilité de se désajuster de tous les blocs d’espace-temps qui construisent un ordre de l’ordinaire. Aucune déduction ne découle de l’itinérance de la course. Car celle-ci reste en excès sur toute logique, elle dynamite les blocs ainsi délimités, les systèmes de référence qui assignent la vie à des lignes d’univers déjà tracées.

Guillaume LEBLANC, Courir, Méditations physiques

 

Merci Quentin (mon frère) pour cet étonnant bouquin!

 

 

Salut à tous,

 

 

Je ne voulais pas le faire (un peu la flemme en fait), mais voilà maintenant trois semaines que je suis rentré et je ne suis pas tout à fait redescendu de mes montagnes.

Voici donc un petit compte rendu en 10 photos (il fallait que je fasse le tri!) de cette 4K.

Pour les avertis, c’est la soeur jumelle du Tor des géants, mais dans l’autre sens (il semblerait que ce soit plus dur?): 350 km, 25 000 D+ à boucler en moins d’une semaine.

 

Jeudi 1er septembre

Les enfants sont à la fois excités, contents, anxieux. Bref, c’est la rentrée!

Tout se passe bien, ils ont les mêmes instits que l’an passé ce qui leur convient tout à fait.

Ana part travailler. Pour ma part, petit tour par le pédicure avant d’affronter une première épreuve: comment emporter tout ça?

 

Sans le coussin d’allaitement bien entendu, je me tire plutôt bien de cette première épreuve.

Tout passe dans le sac pour les bases de vie et je porterai 5 kg (+ 2 en comptant l’eau).

Ce n’est pas si mal d’autant que la liste du matériel obligatoire est impressionnante, elle aussi.

 

Vendredi 2

Lever tôt. La vallée d’Aoste, ce n’est pas exactement la porte à côté (plus de 800 bornes quand même).

J’ai fait le plein de covoitureurs, le voyage est animé et se déroule très bien.

À Annecy, la voiture se vide; tunnel du Mont blanc.

Arrivée à Cogne, petit village très tranquille et charmant; sûrement point de  départ des randonneurs fortunés, transformé le temps d’une semaine en grand spectacle à l’italienne. Pas le point fort de la course!

 

Il est 17h, je galère un peu pour me garer, il faut que je puisse dormir, laisser la voiture pendant une semaine.

Puis c’est le briefing, les italiens parlent fort et beaucoup.

On insiste sur le matériel obligatoire: GPS, crampons (car même s’il ne pleut pas beaucoup à 2500 m, ça gèle), veste polaire, etc.

C’est rassurant.

 

Au téléphone, j’apprends que Naïa (ma fille de dix-sept mois) vient de tomber dans les escaliers.

Rien de grave.

 

Je mange ma salade de pâtes avec quelques français croisés sur le parking.

Ils ont déjà tout vu, tout fait: WE choc en VTT, séjours en altitude pour se préparer, reconnaissance du parcours…

Quant à moi, ben je n’ai même pas de bâton… J’ai fait l’UTMB l’an dernier. Ici, ça n’impressionne personne.

Je vais me coucher et me refait la course des dizaines de fois dans la nuit.

Il est temps que ça arrive.

 

Samedi 3, 8h; départ dans une heure

 

Voici un petit aperçu de l’organisation; on a mis les grands moyens, la musique à fond et le Grand paradis au loin.

C’est horrible, mais l’émotion arrive: dans quelle galère me suis-je embarqué?

Les larmes aux yeux (déjà), on y est; six mois de préparation plus tard.

 

Et ça commence fort, premier sommet: le col Loson 3296m, le plus haut de l’épreuve.

Au moins celui-là, c’est fait.

Journée terrible.

On m’aura répété de nombreuses fois, il faut partir tranquille, et je le sais. Je suis donc bien en-dessous de mes possibilités, surtout dans les descentes, j’y vais tranquille.

Et puis, on est quand même 700 donc le peloton ne s’est pas encore complètement disloqué.

Il fait chaud.

Pas de soupe aux ravitaillements, même un vieux bouillon Knorr avec trois vermicelles qui traînent, rien.

Je bois des litres d’eau pétillante. Rien n’y fait, j’ai la gerbe, mal à la tête, des crampes (pour la première fois de ma vie) aux quadriceps.

Et je découvre une banderole vantant cette fameuse eau minérale italienne: la plus légère du monde. Je regarde une bouteille: pas un sel minéral, résidu à sec 14 (genre même la Volvic c’est trois fois plus). Heureusement, j’ai des poudres salées sur moi; j’en dilue deux dans une gourde.

La machine se remet doucement en marche; je double des dizaines de coureurs endormis, s’étirant, vomissant…

Col Entresol 3000m, col fenêtre 2850m, arrivée à Valgrisenche 60km, plus de la moitié des abandons auront eu lieu cette première journée.

Je ne suis pas venu pour faire un marathon; je ne lâcherai pas maintenant.

Il est 00H30; il faut que je dorme.

On est super bien logé dans un hôtel, mais on est quatre dans une chambre, ça se lève tous les quart d’heure.

J’ai froid. Je m’endors, je sursaute et à 3h30, il n’y a plus personne dans la chambre.

L’occasion ne se présentera sûrement pas deux fois; j’en profite: grosse douche, rangement du sac…

Une heure plus tard, petit déjeuner à base de litre de soupe et de kilo de pâte.

 

Dimanche 4, 5h30, il est temps de repartir.

C’est difficile. Les muscles sont ankylosés par le soleil de la veille, encore deux montées à plus de 2800m.

Mais petit à petit, ça commence à aller mieux et le temps se dégrade. Il fait donc moins chaud… Jusqu’à devenir carrément désagréable.

Grosses bourrasques de grêle / neige au col de l’Arp. Pas envie de traîner; je me pèle et les jambes sont revenues. Je reconnais la longue descente sur Courmayeur.

Et je me souviens alors de la remontée qui m’avait tant coûté l’an dernier lors du tour du Mont blanc en plein cagnard. Là, ce sera de nuit.

J’arrive à la base de vie planquée à l’autre bout de Courmayeur dans une caserne de chasseurs alpins. Il est 22H30.

Je me change. Ca fait plusieurs heures qu’il flotte, tout est trempé dans le sac.

Je vais dormir sous une tente de la sécurité civile (les tentes de l’armée sont pleines), un néon au-dessus de la tête, des secouristes italiens qui discutent (non, ce n’est pas une légende, ils parlent vraiment fort), Lucas (mon autre frère) qui me téléphone (mode avion; les fois suivantes, je n’ai pas oublié!!), un français qui gueule (après les italiens qui braillent)…

Bref, au bout de trois heures je me lève, je mange (ça, c’est sacré et quelle que soit l’heure!)

 

Lundi 5, 3h30; 110km

Je repars bien décidé à expédier la remontée vers les refuges Bertone et Bonatti (fin du parcours en commun avec l’UTMB); de loin, le moins agréable et le moins beau de tout le parcours.

Il ne pleut plus trop; juste quelques averses, mais beaucoup de vent. Du coup, ça glisse, ça gadouille. Vivement qu’on retrouve les cailloux.

Et puis, je rattrape mon pote sumotori san que j’avais croisé l’an dernier, lui aussi au Mont blanc:

The world is a small place; enfin celui des trails encore plus.

Et petit à petit, je me rends compte que le mental change. Le coup de chaud du premier jour est encaissé. Je sais qu’il ne pleuvra plus (à part peut-être aujourd’hui).

Je double pas mal de zombies, de boiteux, alors que, moi, ça va. Ca va même plutôt très bien.

Et puis on est là pour ça:

Montée vers Malatra (quand on le fait dans le sens du Tor des géants, c’est le dernier col) dans un paysage de plus en plus lunaire.

Encore un 3000m.

Passé Courmayeur, on arrive dans une Italie bien plus isolée, rudimentaire presque, avec ce berger qui nous sert la polenta un peu cramée au fond d’un chaudron avec des côtes de moutons trop cuites et qui papote, qui discute comme s’il ne se rendait pas compte que je ne comprends pas un traitre mot de ce qu’il me raconte.

Je décline poliment (j’essaie) le prosecco et la goutte d’eau de vie. Pas sûr que ce soit une bonne idée.

Le vent est toujours présent, mais la montée vers le col Champillon (non, il n’y a pas de faute d’orthographe!!) est bien récompensée.

Je pense aux enfants.

 

Arrivé à Ollomont 160 km.

Il est 18h30.

Jusqu’à présent, je suis plus ou moins sur un rythme jour / nuit (courte) normal.

Douche: il y en a 2 à se partager, mais j’arrive dans un moment calme.

Et puis je n’imaginais pas que les arrêts seraient si longs: tout commence à prendre du temps. Il faut trouver une prise pour recharger (montre, frontale, téléphone…); enlever les chaussures (le bonheur en soi), les remettre, quel t-shirt, garder les crampons, le deuxième pantalon…

Je décide de dormir une heure de plus (donc 4h) car l’étape du lendemain s’annonce sévère: 4000D+ pour seulement 50km: ça va grimper.

Mauvaise décision: il y a un système de chauffage (on est à 1400m sous une tente) qui ne s’allume pas de manière régulière en faisant un boucan du diable. Je sursaute de nombreuses fois, me rendors, me réveille.

 

Départ mardi 6, 00h30

Non sans avoir mangé copieusement une fois de plus; c’est sacré, mais vous commencez à le savoir.

Et puis les ravitaillements se mettent à m’écœurer sérieusement: rien de chaud, pas de pain… Je fais un peu ma cure de raisin!

La montée au col Bruson (2500m) est redoutable: de la grimpette, dans le noir. La frontale, c’est sympa, mais on s’en lasse.

Pourtant cette journée sera décisive car je pense n’avoir jamais rien vu d’aussi beau de ma vie sur notre planète… bleue.

Une nouvelle perspective à chaque virage, le Mont blanc qui pointe le bout de son nez de temps en temps. Des lacs partout et personne.

Nessuno!

Pendant des heures, des heures et des heures. On commence (il en aura fallu du temps) à lâcher prise, à juste ne plus penser.

À rien, à personne, surtout pas à soi (ne pas oublier de boire quand même). Une orgie de paysages.

C’est à cet instant précis que l’expérience devient, pour ainsi dire, mystique.

Il n’y a plus rien, absolument plus rien que cette sensation d’être-là.

Pas la moindre douleur, par delà bien et mal au sens physique. Je crois que ça pourrait ne jamais s’arrêter.

Ou plutôt il faudrait que ça ne s’arrête jamais.

Je deviens celui qui est face à ça, dans ça. Je suis précisément ça.

 

Fenêtre de Tzan: pierrier de 700m de haut, mûri sous le chaud soleil d’Italie. Ca pique.

Peu importe, j’ai fait le plein. Je peux tout affronter.

 

Arrivée à Valtournenche à 18h.

210 km; maintenant on peut compter à l’envers: RESTE 140!!

À partir de maintenant, je n’ai jamais fait.

Base de vie dans un gymnase, très confort (enfin) et je devance le peloton (enfin aussi; même si je n’aurai jamais imaginé cela; ça ne m’est jamais arrivé).

Les trois quarts des lits sont vides; la lumière est tamisée (enfin encore).

Je dors du sommeil du juste. 3h de black-out.

Quentin au téléphone quand je mange (je ne comprends ABSOLUMENT RIEN de ce qu’il me raconte).

 

Me voilà reparti.

Mardi 6, 23h30.

Tiens, j’ai gratté une journée; cool.

C’est une courte étape, peu de dénivelé.

Il fait moche: temps idéal (pas trop chaud, pas de pluie) ce qui me vaut une magnifique mer de nuage avec lever du soleil sur le Mont blanc qui est bien lointain maintenant.

Les émotions reprennent le dessus; les larmes arrivent (encore).

Je ne sais pas pourquoi, mais je sais que j’en viendrai à bout.

Cela m’avait fait ça au GRP également. Arrivé à Cauteret, je savais que je finirai.

Il reste pourtant plus de 100km; no queda mas que la utopia.

Nous gagnerons même si tu ne le crois pas.

 

 

Mercredi 7

Gressoney Saint Jean (250km) reste 100; 11h.

Le temps de se changer et de prendre une douche; je suis bien, j’hésite à repartir tout de suite.

Je vois une multiprise; la sagesse l’emporte je mets tout ce petit monde à charger et puis ça m’évitera la chaleur de l’après-midi en fond de vallée.

Je perce mes rares ampoules avec une épingle à nourrice rouillée qui tient mon dossard.

Un gars m’a dit de faire ça; moment de solitude.

Départ 17h.

 

Une longue étape m’attend 55km, 3500D+, mais c’est la dernière (enfin presque mais la dernière ne compte pas).

Col de Lasoney (2400m): coucher de soleil, Niel.

Tout va bien.

 

Quelle nuit!

Il fallait bien en baver un peu.

Ca grimpe, je ne vois rien. Des rochers, encore des rochers, faire demi tour, retrouver les balises.

Une chute, faire attention, on ne voit rien. Mettre la frontale plus fort, ne pas s’endormir, deuxième chute.

Tout peut s’arrêter si vite.

Atteindre le jour, le soleil. C’est l’objectif. Je le sais, dès qu’il fera jour, ça ira mieux.

Quelle est longue cette nuit; j’ai froid. Je m’habille, je suis en nage.

Un ravito. On va discuter un peu, ça changera les idées; il fait trop froid, je repars.

Un autre ravito, les gars sont bourrés et nous proposent de partager le rosé et le barbecue. Je repars.

Je double le couple américain. Il tousse. Beaucoup. Elle râle.

Je rattrape les collègues allemands; ils s’endorment à peine assis.

Venir à bout de cette nuit. Je savais qu’elle serait longue mais après, c’est fini.

 

Arrivent enfin les premières lueurs, un chamois tout aussi surpris que moi.

Tous les animaux l’attendent cette satanée lumière. Il n’y a plus qu’elle qui compte.

Arrivée au refuge Coda (2200m); cette fois, j’ai raté le lever du soleil de peu.

 

Il faut descendre à Donnas, dernière base de vie; plus qu’un col, une courte étape.

Mais ils ont mis des marches, des milliers de marches, pas une identique à l’autre. Mes genoux pensent que ça commence à bien faire.

Après 2000m de dénivelé négatif, tout une ville à traverser à midi. Quelle idée, mais quelle idée.

 

Jeudi 8, 13h

Donnas (305), reste 45 km et surtout un seul col.

2500 D+, mais un seul col.

Je me réveille en sursaut, je commence à m’habiller.

Oh que ça va être dur. Je regarde l’heure. Il est 13h30. Pourquoi ce réveil, ce sursaut?

M’en fous. Je peux encore dormir.

 

De la glace sur les genoux en mangeant. Je discute avec un mec hyper zen qui me dit que maintenant ça va aller (j'apprendrai, bien plus tard, qu'il n'est autre que Jean-Miichel Touron en train d'établir son légendaire quadruplé!!)

Je repars (il est 18h). Ne pas traîner. Je veux me faire un resto et dormir avant de reprendre la route samedi.

 

Belle traversée de Bard.

Je comprends qu’ils aient voulu organiser leur propre course.

 

Je double encore. Tant que ça monte…

C’est la descente qui commence à me gonfler.

 

Et d’un coup, cette douleur au genou droit. Et ça gonfle. Merde. Si près du but.

Surtout ne pas paniquer. Lucas au téléphone; ça change les idées.

Encore de la glace.

Et puis ce coureur, français, sorti de nulle part (enfin, je venais de lui mettre un vent dans le mur juste avant) qui m’explique scientifiquement (je rappelle que je n’ai pas dormi plus de trois heures d’affilée depuis six jours!) que ce n’est pas grave, qu’il faut juste lever le pied, que ça va passer.

 

Bon, je continue. Tout doucement. C’est pénible, je m’endors.

Je mets la musique pour passer le temps. Et il avait raison, le con!!

Au bout de quelques heures, ça passe (peut-être que le froid aide). Je ne sens même plus rien. Trop bien!

Dernière nuit sous les étoiles. J’éteins la frontale un moment. Juste profiter du noir absolu, du silence.

Quelle quiétude.

Refuge Miserin: superbe accueil! Je resterai bien mais là, ça sent l’écurie.

Col fenêtre (tiens encore? Ah non, ce n’est pas le même), 2800m.

C’est le dernier. La nuit est radieuse; le sentiment magnifique.

RHAAAAAAAAAAAAA; c’est bon ça.

Je resterai bien un peu (encore), mais bon là, il pèle.

Ce qui reste? On s’en moque. Et puis, je me rends compte que je peux finir en moins de six jours.

Je termine donc les dix derniers km en trottinant. Petites foulées du matin…

 

Vendredi 9, 9h

5 jours, 23 heures, 58 minutes

Parler au micro. Il en a de bonnes, lui.

TERRIBLE. C’est tout ce que j’ai trouvé à lui répondre. C’était bien vu, en fait.

 

CHAMPAGNE, OSTEO, RESTO

Ca change des pâtes!

J’ai même oublié de prendre les photos avant de manger.

Désolé pour les fins gourmets.

Et 16h de dodo d’affilée.

 

La suite, même pas mal: 7 jours de crépis, une semaine de tonte.

 

Mais j’y retourne quand (les larmes, encore)?

C’est loin septembre.

 

Un grand merci à vos aides, soutiens, commentaires, exclamation, vies…

2 commentaires

Commentaire de DJ Gombert posté le 29-03-2021 à 21:53:06

Grandissimo !!!
J’ai tout simplement adoré … tu m’as fait rêver …emporté par le rythme des mots, par la lecture de ces moments si simples d’une course si intense, les images qui défilent ….
C’est bien plus qu’un récit de course … avec ses anecdotes si truculentes sur les "ils ont déjà tout vu, tout fait."
C’est en fait une quasi mystique de course … juste pour le plaisir de se confronter à soi, à la Montagne, à sa beauté …

Grazie mille.

PS : j’ai noté dans mon recueil, ta phrase sublime :
"Il reste pourtant plus de 100km; no queda mas que la utopia.
Nous gagnerons même si tu ne le crois pas."

Commentaire de meocli posté le 30-03-2021 à 15:40:22

Salut!
Merci beaucoup pour ton commentaire qui m'a touché (surtout en ce moment: cf http://www.kikourou.net/forum/viewtopic.php?f=21&t=45292)
D'autant que les deux phrases que tu cites sont parmi les plus importantes pour moi.
C'est quand même dommage que l'insertion des images dans les récits ne fonctionne plus depuis quelques temps car, au départ, le récit s'intitulait la 4K en dix photos...
Quoi qu'il en soit je te remercie à nouveau.
Porte-toi bien.

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