Récit de la course : 10 km de l'Isle 2018, par Petramala

L'auteur : Petramala

La course : 10 km de l'Isle

Date : 3/11/2018

Lieu : Isle sur la Sorgue (Vaucluse)

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Distance : 10km

Matos : Maillot Mhsc Champions League
Asics GT2000/5

Objectif : Battre un record

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Les 10 km de L'Isle-sur-la-Sorgue 2018

Après une première tentative en 2015, nous voici de retour sur le circuit islois.

Le temps de planquer, derrière un buisson, la bouteille offerte (que nous devrons, à notre tour, offrir à quelqu'un qui aime le raisin fermenté) avec le dossard, et nous trottinons jusqu'à la ligne de départ. Là, tout en vérifiant les paramétrages de leurs cardio-fréquencemètres, les vétérans du XXe siècle discutent : on évoque les Marseille-Cassis des années 1980 (la souffrance sur l'épreuve mythique… inoubliable, mais certes moins douloureuse que le Montpellier-Marseille qui fera notre joie pailladine au lendemain de la course du jour !).

 

Cinq minutes de retard, annonce-t-on : doit-on les rattraper en courant, pour ne pas fausser le protocole ? Sans doute.

Pan ! Effectivement, ça part vite. Très vite ! Alors que nos oreilles se remettent doucement de la détonation, et que nos pas négocient le premier virage, les leaders ont déjà disparu ! Pas d'affolement, on se donne le temps de les rattraper ― à dire vrai, nous allons surtout éviter qu'ils nous prennent un tour ! Quoique, au train où nous cavalons, deux kilomètres passent en à peine plus de dix minutes ; si l'on veut arriver sans s'époumoner, ne faudrait-il pas adapter une foulée plus raisonnable ? Dont acte.

Durant les deux kilomètres suivants, nous courons avec Oualid : un jeune athlète, futur champion, on doit s'accrocher ! Le premier tour n'est pas encore achevé, nous attrapons, au vol, les précieux conseils de la coache.

 

Grâce à elle, l'allure est à présent régulière, le rythme soutenu, bien plus rapide qu'il y a trois ans, mais on gère. Françoise est devant, à vingt pas. On se dit, qu'il y a peut-être moyen d'aller la chercher ; Élodie se porte à notre hauteur, et semble penser la même chose. Entre le cinquième et le septième kilomètres, notre trio tient en quelques foulées. Élodie parvient à rejoindre Françoise, on abdique ; il reste trois bornes, et, si l'on arrive à ne pas ralentir, ce sera déjà bien.

 

« Allez les coureurs ! » : sur le parcours, des enfants nous encouragent, on relance de plus belle. Hervé tente de passer, on se dit qu'il n'y parviendra pas, ah ah ! Euh... ben si, il y arrive, on reste sur place, le seum… il nous renvoie la poussière d'une allure de vrai finisher ! On rattrape Jean-Daniel, qui a bien détalé jusque-la, on surveille Éric et Michael, qui sont sur nos talons.

Un petit groupe de quatre est à portée, mais les deux kilomètres à parcourir ne suffiront pas pour provoquer une arrivée au couteau.

 

« Allez la jeunesse, c'est bientôt la fin ! », lance l'un des nombreux bénévoles, au passage de la dernière borne.

La fin ? la bonne nouvelle ! (Ou est-ce « la jeunesse », la bonne nouvelle ? s'enquiert-il…)

Vrai, l'entrée du stade se profile. Au micro, l'on entend que notre arrivée est saluée avec autant de fièvre que celle des Éthiopiens qui termineront le marathon de New York, le lendemain. Ça fait plaiz' !

On passe la ligne, bras levés : c'est mérité, on vient quand même de battre notre record personnel sur le 10.000 mètres !

 

(Dans la course du 5000 mètres, le cousin Laurent se classe avec les honneurs. On assure grave, dans la famille !)

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