Récit de la course : Les Foulées de la Pomme 2018, par pierrot34

L'auteur : pierrot34

La course : Les Foulées de la Pomme

Date : 28/10/2018

Lieu : Saint-Just (Hérault)

Affichage : 497 vues

Distance : 10km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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A Saint-Just (34) pomme-pomme-pomme-pomme (air bien connu!)

Bon, c’est reparti pour une petite nordique compétition, ce dimanche 28 octobre, à St Just, aux portes de Lunel (34).

1,09g de glycémie au réveil, c’était déjà un bon départ.La météo aussi promettait au moins une éclaircie ce matin-là sur la bande côtière méditerranéenne.

Par contre, avec le changement d’heure, mon chef de bord et photographe de course n’était pas partante. Bon, tant pis et je suis parti en célibataire détendu, pour une épreuve de reprise de 10,5km. Plutôt au pifomètre, en voiture, ce qui m’a fait un peu tourner dans Lunel, avant de trouver la bonne direction quand même après renseignement mais m’a fait un peu arriver « à la bourre » à 9h15. Grand parking un peu à l’écart du départ, alors juste le temps de prendre les bâtons et de courir le long du canal vers le départ, pour prendre le dossard du préinscrit.

Un grand sac plein de petites choses comme cadeau mais je demande à le laisser « en consigne », pour le reprendre après la course, la voiture étant loin et le départ dans cinq minutes. Je parle quand même de « pommes » (puisque c’étaient « les Foulées de la Pomme », avaec un 5 et un 10km course à pied) et "Normandie". Juste le temps d’entendre que mon interlocutrice est de Gournay-en-Bray, que j’ai bien connu dans mon passé de coureur cycliste… « Le monde est petit », eh oui !

Dans mon dos, je croise le grand Alain avec ses bâtons, qui reprend lui aussi, après une petite opération. Puis l’ami Denis, l’un des ténors de la MN, mais….à VTT, puisque juge-arbitre sur l’épreuve. Y vait-il d’autres juges avec lui ? Je n’en suis pas certain car ils n’étaient pas visibles en tous cas.

Maintenant, vu le nombre de voitures en parking et la promotion de l’épreuve que Denis avait faite sur le net, je m’attendais à bien plus de concurrents sur la ligne de départ. J’en estime le nombre à une quarantaine, nous serons 37 classés.


9h30, c’est parti. Je suis derrière et vois les premiers se détacher, en zigzagant parmi les grandes flaques d’eau et de boue qui parsèment le chemin de départ. Monter sur le bas-côté, pieds dans l’eau, glissades…ça promet mais ce n’est qu’un début. Le grand Alain est devant moi mais ses longues foulées l’éloignent progressivement. Pas mal de femmes sont là aussi, qui avancent bien. Mais il me faudra le bitume, un peu plus loin, pour trouver mon vrai rythme. Cela ne durera pas longtemps car les chemins de terre reviennent vite, dans les vignes, boueux, troués de flaques, glissants, inconfortables quoi. J’en compte bien une quainzaine devant moi. J’ai dit chemins ? Il y en a partout et quand on voit devant, ça va mais arrive une fourchette après le 3è km et personne devant, une ferme, à gauche ou à droite ? Aucune indication, ni flèche, ni rubalise. Je prends à droite sur bien 200m, quand j’entends au loin derrière des appels : manifestement, il fallait prendre à gauche à la fourche ! Demi-tour en petites foulées mais je vois au moins cinq concurrents passer devant moi. Un gars est là, signaleur ? Je rouspète pour le manque de signalisation. Il ne répond pas, se sentant peut-être gêné….Toujours est-il qu’un tel retard ne se comble pas comme ça. J’ai bien deux femmes en vue mais je mettrai du temps à revenir dans la deuxième moitié du parcours.

Le premier ravito est là. Bien garni avec banane, orange, pain d’épice…et jus de pomme. J’en prends un verre et demande du sucre, car, sait-on jamais, avec le diabétique ! Pas de sucre mais une dame en sort deux, enveloppés, de sa poche. Ils joueront leur rôle, je pense…

Puius dans les vignes, au bout d'une ligne droite, de la musique et un groupe de...pom-pom girls....évidemment!

La suite du parcours se révèlera très….fruitée car nous traverserons des vergers -c’est aussi la région de Mauguio, la capitale de la fraise !- des vergers où nous « roulons » carrément sur des centaines de pommes –genre Golden vertes- projetées à terre par le vent ( ?)-la grêle de la mi-septembre a aussi fait des dégâts- mais en apparence très saines et consommables –en tous cas pour des compotes- Et je pense, que va-t-on en faire ? Les ramasser ? Les laisser pourrir ? Pour un normand comme moi, ça me déchire vraiment le cœur –ou le trognon !- Ceux qui me précèdent ne sont pas si loin. Je passe deux femmes en fin de parcours sur ces trouées toujours aussi collantes, boueuses et glissantes et les pointes des bâtons sont bien utiles. Un coucou à Denis, le juge, à l’ouvrage sur le bas côté mais pas de « prune », alors le geste doit convenir…. !


Je viens de trouver sur FB la photo de Denis Pfister, qui correspond à c que je dis ci-dessous:

Je m’accroche à un jeune gars, costaud, sur la partie finale bitumée et essaie de le passer au sprint, mais non, il sera 20è, une seconde devant moi, qui vois le panneau lumineux des coureurs : 1h03. Mais il faut rajouter 30mn, pour notre départ anticipé. Le résultat officiel donnera 1h26 pour le 21è que je suis, 3ème V4, Alain, le 1er étant à 5mn devant.

Jus de pomme au ravitaillement, un mot gentil pour et avec Alain, je reprends mon sac à la gentille consigne et direction la voiture pour la glycémie, avant de reprendre le volant. 0,93g, avec une pompe à insuline toujours branchée ! Pas si éprouvé que ça, 7,3 à l’heure, des jambes pas douloureuses….que demande le peuple ?! Dimanche prochain, ce sera les Foulées des Droits de l’Homme à Montbazin, des vraies foulées, sur 6km, sans doute une autre paire de manches ou plutôt, de jambes !

(Pas de photos donc, en l’absence de ma photographe !)


Un petit plus sur les pommes de St Just, trouvé sur internet:

Pommes Bio :
P

La Crimson (Bio) : rouge, douce, croquante, juteuse et désaltérante.
Très bonne à croquer.
C'est une pomme de début de saison (début septembre).
Actuellement en rupture de stock.

La Dalinette (Bio) : rouge, sans acidité, fruitée, sucrée.
Elle devient moelleuse avec le temps mais jamais farineuse et est très bonne à croquer.

La Delisdor (Bio) : jaune, légèrement acide en début de saison, croquante, juteuse.
C'est la plus sucrée, très bonne à croquer et super en cuisson pour les tartes et pour les compotes avec morceaux.
Très bonne conservation (jusqu'en mai-juin)

Pommes en Culture Raisonnée :

La Chanteloup : Jaune orangée, sans acidité, très fruitée.
Elle est très bonne à croquer et parfaite pour les tartes car les morceaux restent entiers.Pied de Dalinette

La Chantecler : Jaune, sans acidité, sucrée, moelleuse en bouche.
Elle est très bonne à croquer et fait une belle compote, car elle se défait bien et caramélise facilement.
Cette pomme rustique résulte d'un croisement entre la Golden et la Reinette Clochard.

La Cripps : rouge, sans acidité, croquante, justeuse.
Elle est très bonne à croquer.
Elle s'apparente à la Pink Lady et convient également à ceux qui apprécient les Gala, les Fuji, ...
Grand succès ! Surtout auprès des jeunes.

La Granny : verte, sans acidité car cueillie bien mûre, croquante, juteuse.
Elle est très bonne à croquer.

 

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1 commentaire

Commentaire de Gibus posté le 31-10-2018 à 12:24:17

Bonne leçon de pommes.

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