Récit de la course : Les Foulées Paroissiennes - 21.1 km 2018, par DavidSMFC

L'auteur : DavidSMFC

La course : Les Foulées Paroissiennes - 21.1 km

Date : 23/9/2018

Lieu : La Grande Paroisse (Seine-et-Marne)

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Distance : 21.1km

Objectif : Pas d'objectif

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Mon 2ème semi à la Grande Paroisse, belle découverte

Le lien du récit sur mon blog : http://mesexperiencessportives.over-blog.com/2018/09/23/09/2018-la-foulee-paroissienne-semi-marathon.html

La Foulée Paroissienne - Semi-marathon

Les photos seront prochainement ajoutées.

 

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[23/09/2018] La Foulée Paroissienne - Semi-marathon
 

Introduction

En ce mois de septembre, je découvre de nouvelles courses ! Après les Foulées de la Forêt de Bréviande et le 10km forestier de Roissy, c'est à la Foulée Paroissienne que je participe pour la première fois, ce dimanche 23 septembre. Je ne l'ai décidé qu'il y a 2 semaines, alors que je cherchais une course pour ce week-end. Pas d'épreuve à proximité, je me suis donc inscrit au semi-marathon de La Grande Paroisse comme ultime préparation au Cross-Triathlon de Jablines du week-end prochain. C'est à près d'une heure de route mais la course a l'air plutôt sympa.

Pas de bol, je retourne dans ce coin de la Seine-et-Marne à l'est de Fontainebleau un an et demi après ma participation à la Course de l'heure, juste à côté d'ici sur la piste de Montereau-Fault-Yonne et pure coïncidence, les conditions météorologiques sont semblables : de la pluie et du vent au programme ! Pas de quoi me démotiver pour autant, je viens ici sans objectif, juste pour dérouler un peu les jambes à 7 jours de mon objectif du mois (22 kilomètres de VTT et 8 kilomètres de course à pied au Cross-Triathlon de Jablines en relais). Je pars avec l'idée que je vais me faire un footing long d'environ 2 heures sur le parcours de la course.

 

Direction La Grande Paroisse

Départ de chez moi vers 8h00 pour arriver sur place à 9h00. L'on stationne relativement loin de l'aire de départ car les routes ont été bloquées pour la course. Le timing est donc un peu serré. Dans le gymnase, je récupère mon dossard, le numéro 939 ainsi que la dotation assez généreuse étant donné le prix de l'épreuve. Je pars ensuite me préparer dans les gradins où je retrouve une connaissance : Dorian, un badiste loisir de Croissy-Beaubourg ! Il prend part au 10km (résultat en fin d'article), accompagné par son père, athlète régulier.

Ayant peur de prendre froid en cas de coup de mou pendant la course, je pars avec un tee-shirt + le sweat Kikouroù par-dessus lequel j'attache mon dossard. Je dépanne un concurrent en manque d'épingles à nourrice puis je finis de me préparer. En bas, je porte mon cuissard Kalenji 2 en 1 et mes chaussures Kiprun Fast, comme les deux derniers dimanches. Casquette Kikouroù sur la tête, je suis prêt. Je fais la queue pour transmettre mon sac à la consigne où certains paniquent un peu vue la proximité horaire du départ du semi-marathon.

L'épreuve courte, de 5 kilomètres, est elle partie à 9h15 tandis que les 10km marche et course partiront à 9h55. Pour nous, c'est un départ à 9h45. Une fois mon sac déposé, je file vers la ligne de départ en trottinant. Je suis finalement assez large, il reste 7 minutes avant le coup de pistolet du starter. 

 

La course

Premier tour - Du départ au 10ème kilomètre

Dès que la société de chronométrage donne son feu vert, le départ du semi-marathon est donné. Positionné en retrait, fidèle à mon objectif de ne pas tout donner aujourd'hui, je pars à un rythme très cool mais je sens rapidement que j'ai de plutôt bonnes sensations et qu'il serait dommage que je ralentisse volontairement l'allure alors que mes jambes répondent bien. Progressivement, j'augmente légèrement le rythme pour atteindre celui qui me convient le mieux en ce début de course, dans l'optique de ne pas subir la deuxième partie de l'épreuve. 21 kilomètres, sur route, c'est long.

Le parcours n'est pas tout à fait plat, ce qui ne me déplaît pas. Dès le départ, nous avons une légère montée à parcourir puis la suite est globalement très roulante mais un peu vallonnée tout de même. Des faux-plats, montants et descendants. Evidemment, tout se court largement mais ce n'est pas aussi monotone que ce que je craignais. Malgré tout, le début de course est plutôt favorable car la première longue ligne droite le long des champs se fait avec le vent dans le dos. J'avance bien, jusqu'au 3ème kilomètre. Tous les kilomètres sont indiqués sur le bas côté donc j'ai là des repères intéressants pour savoir où j'en suis dans la course.

Après 3 kilomètres, nous tournons sèchement vers la droite, à près de 150 degrés. Cela change tout, nous prenons complètement le vent de face au beau milieu des champs. Nous sommes très exposés au vent et les rafales sont continues et assez violentes. C'est le passage de la course qui va être le plus rude pour moi à chaque tour. Je me fais déposer par un groupe de 6 ou 7 coureurs, tous plus petits que moi donc je ne parviens pas vraiment à m'abriter. Je suis dans le dur pour lutter face au vent mais je limite la casse et je recolle un peu plus loin, lorsque nous rentrons dans le village.

Dès que nous retrouvons une portion plus à l'abris, je suis beaucoup plus à l'aise et je redépasse une bonne partie de ceux qui m'ont doublé dans le passage exposé au vent. En plus, nous avons pas mal de virages à passer donc le tracé me plaît davantage. Je zappe le premier ravitaillement, considérant que je n'ai pour l'instant pas besoin de m'hydrater mais je compte bien en profiter au prochain tour. En revanche, j'apprécie fortement les encouragements des bénévoles et des spectateurs présents sur les bords de la route. Il n'y en a pas beaucoup avec ces conditions météorologiques mais ils sont motivants.

Pendant plusieurs kilomètres, je fais le yo-yo avec un coureur du club d'athlétisme de Moissy-Cramayel et quelques autres concurrents. Je maintiens globalement une allure assez régulière donc les changements de position sont assez rares. Pour autant, je ne suis pas seul sur le parcours, il y a du monde devant et derrière même si le peloton s'est bien étiré.

Au 8ème kilomètre, une spectatrice nous indique que nous comptons 9 minutes 20 de retard sur la tête de course puis nous nous faisons dépasser par un athlète de Provins Athlétisme. Il s'agit du leader du 10km à qui la moto ouvreuse de la course indique l'écart qu'il possède vis-à-vis de son poursuivant, à ses trousses. Ce dernier ne tarde pas à nous dépasser également. Ils se font encourager par une bonne partie des concurrents du semi-marathon qu'ils dépassent alors qu'ils sont partis 10 minutes après nous.

Le troisième nous rattrape également un peu plus tard peu avant la séparation entre ceux qui terminent leur course et ceux qui attaquent le deuxième tour du semi-marathon. Juste avant, j'ai zappé le deuxième ravitaillement de l'épreuve, placé à 1 kilomètre de l'arrivée et où l'animation est sympathique. On repasse ensuite sous l'arche de départ avant de trouver une troisième ravitaillement, au 10ème kilomètre. Sans ralentir, j'y choppe au passage un morceau de banane que je consomme sur les centaines de mètres qui suivent.

 

Deuxième tour - Du kilomètre 10 à l'arrivée

Je passe le dixième kilomètre de course dans un bon état de forme. Je me sens plutôt bien, la pluie - légère - qui nous a accompagné sur le début de course a cessé de tomber donc c'est plus agréable. Nous retrouvons la portion favorable du début de course après la remontée vers les champs. Je dépasse un coureur avec aisance en remettant un peu de rythme.

Au 11ème kilomètre, le parcours est différent par rapport au premier tour puisque nous faisons un crochet d'un peu moins de 2 kilomètres sur la gauche avant de retrouver la route empruntée à notre premier passage ici. Sans doute le supplément de distance qui permet d'obtenir la distance exacte d'un semi-marathon. C'est l'occasion de croiser pas mal de concurrents qui se trouvent devant nous, à quelques centaines de mètres puis ceux qui sont proches et de voir un peu leur état de fraîcheur. Il est probable que je puisse en reprendre vue la dégradation progressive de leur foulée.

Au bout de la ligne droite, demi-tour au niveau de la dernière barrière avec un virage glissant que je prends prudemment, sur les conseils du bénévole qui pointe là les numéros de dossard pour contrôler que personne n'ait coupé (les barrières sont espacées). Tous ces bénévoles passent plusieurs heures à leur poste pour permettre le bon déroulement de la course, respect !

Sur le retour, l'on croise désormais nos poursuivants. J'aime bien ces moments où l'on voit les autres, où l'on n'est pas qu'avec ceux qui nous entourent pendant la course mais aussi des concurrents plus éloignés de nous, devant comme derrière. Le vent latéral assez gênant subit à l'aller est étrangement moins présent au retour, tant mieux. Je remarque au passage que le coureur de Moissy-Cramayel avec qui j'ai longtemps fait le yo-yo est désormais bien loin derrière.

Je passe sans encombre le treizième kilomètre mais je subis davantage les centaines de mètres qui suivent, en ligne droite. C'est très monotone donc je n'apprécie pas beaucoup ce passage et je sais ce qui nous attend après puisque, une fois le panneau du kilomètre 14 franchi, nous tournons sèchement à droite pour nous retrouver dans la portion pleinement exposée au vent de face. C'est vraiment brutal. Un gros coup d'arrêt à nouveau pour moi car je suis très à la peine face au vent. Mon sweat n'est pas coupe-vent du tout. Il me permet de rester au chaud donc je l'apprécie mais il ne m'aide pas ici, bien au contraire. J'ai la sensation qu'il prend même beaucoup le vent.

Je me fais donc à nouveau déposer par un groupe de coureurs dont les 2 marathoniens auxerrois qui m'avaient déjà doublé là au premier tour. Ils restent efficaces même dans ce passage quand je réduis nettement l'allure de mon côté. Je tente de limiter la casse, je résiste mais c'est dur, vivement le village. Un peu plus loin, un autre concurrent, en préparation marathon, me rejoint à son tour. Il me propose de m'abriter un peu derrière lui si je veux. Je reste donc dans son inspiration jusqu'à l'entrée du village.

Nous avançons ensuite bien ensemble, côte à côte, pendant un peu moins de 2 kilomètres. Nous prenons tous les deux un verre d'eau au ravitaillement. Je ne suis pas du tout à l'aise pour boire en courant donc je n'avale que quelques gouttes et je jette le reste d'eau du gobelet sur ma tête. Je me sens plutôt bien et je suis content d'avoir trouvé quelqu'un avec qui progresser, je me voit bien finir avec lui. Je prends quelques longueurs d'avance dans une partie descendante puis il recolle progressivement dans le faux-plat montant qui suit.

Malheureusement, alors qu'il était défait depuis un moment mais sans être gênant, je me rends compte que désormais, le lacet de ma chaussure droite est vraiment complètement retiré. Il est nécessaire que je fasse quelque chose. Je tente de le glisser dans ma chaussure mais celle-ci est maintenant trop desserrée. Peu avant le 17ème kilomètre, je suis contraint de m'arrêter pour refaire mon lacet. C'est une pause express mais c'est trop tard, le coureur est trop loin maintenant et je ne pourrai pas le rejoindre vu son rythme étant donné que je dois relancer après m'être stoppé. Et les jambes ne sont plus aussi bonnes qu'en début de course évidemment, la fatigue commence à se faire ressentir. Je reste néanmoins à distance respectable des concurrents qui me devancent et je retrouve une allure très correcte.

J'effectue une fin de course très correcte avec 4 derniers kilomètres plutôt solides. Nous sommes bien moins exposés au vent à l'exception du passage en hauteur avec une vue plongeante vers un grand lac. Je ne me fais doubler que par un concurrent qui finit bien, vêtu de jaune fluo. Je l'accroche un peu avant de le laisser filer.

Je double ensuite un coureur en bleu qui a nettement ralenti. Il est à la peine dans ces tous derniers kilomètres de course. Je sais comme cela peut être long ! Dans le final, j'ai plusieurs gars en ligne de mire. Au passage du vingtième kilomètre, je saisis une nouvelle fois un verre d'eau sauf que je le consomme très approximativement avec à peine quelques gouttes dans la bouche et le reste jeté sur moi par dépit. Je ne suis pas doué avec les gobelets !

Dernières dizaines de mètres désormais, la fin est proche. Je dépasse un concurrent en blanc et bleu juste avant le dernier virage. Je profite alors des encouragements de Dorian et de son père. Je réalise une bonne dernière ligne droite mais je ne reviens pas sur le coureur en jaune fluo et le concurrent en orange sur qui je revenais depuis un moment.

 

L'après-course et résultats

Une fois l'arrivée franchie, je félicite le coureur que j'ai doublé en toute fin de course puis je vais au ravitaillement d'arrivée pour manger un peu de pomme, de pastèque et d'orange et boire un verre de coca. Cela fait du bien ! Je retrouve ensuite Dorian et son père. Le premier termine 2ème cadet du 10km en 44 minutes tout pile ! Très belle marque pour sa deuxième course deux semaines après Tourn'en Vert et après seulement 1 mois et demi de course à pied. Il faut dire qu'il a de qui tenir avec son père qui prépare les Championnats de France de Semi-Marathon qu'il court en moins d'1h30 en catégorie M2. Il a lui fini 2ème M2 du 5km en 19'20 avant de faire le 10km avec son fils.

Je pars récupérer mon sac à la consigne où je retrouve celui avec qui j'ai fait un peu moins de 2 kilomètres et qui m'a bien relancé avant que je n'ai mes lacets à refaire. L'on se félicite et discute un peu puis je rentre chez moi, satisfait de ma matinée malgré des conditions météorologiques pas optimales. De bonnes sensations sur un parcours pas évident et dans l'ensemble, l'impression d'avoir de la caisse, bon signe à 7 jours de Jablines.

Au final, je termine en 1 heure 39 minutes et 13 secondes, à la 52ème place sur 139 arrivants. Je partais pour un sub 2h en balade, le résultat me fait plus que plaisir. Une belle satisfaction.

 

[23/09/2018] La Foulée Paroissienne - Semi-marathon
 

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