Récit de la course : Sur les Traces des Ducs de Savoie 2018, par Nico04

L'auteur : Nico04

La course : Sur les Traces des Ducs de Savoie

Date : 29/8/2018

Lieu : Courmayeur (Italie)

Affichage : 816 vues

Distance : 123km

Objectif : Terminer

4 commentaires

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TDS 2018 laborieuse

J-2 et J-1 Chamonix

J’arrive le lundi en milieu d’après-midi sur Chamonix. Je rejoins le chalet qui a été loué pour la semaine entre divers collègues du club. Nous sommes 5 de l’EP Manosque à participer aux différentes courses de la semaine. Ils sont partis se faire une petite randonnée, je m’installe tranquillement. C’est le grand confort avec une chambre chacun. Ce sont des conditions idéales pour l’avant et l’après course. Assis dans le canapé, on peut voir le Mont Blanc !!!!! Le chalet se trouve à moins de 10min de l’arrêt de bus pour Courmayeur.

Le lendemain, nous allons sur le salon et au retrait du dossard. Pas de chance, seul les chalets des courses sont ouverts, les chalets des marques ouvrent à 13 h comme le retrait des dossards.

Nous nous promenons dans Chamonix, à 13 h récup du dossard.

Dans la file d’attente du retrait des dossards, j’ai une grosse angoisse qui me vient, je vois les autres concurrents et je me dis qu’eux ont l’air prêt. Moi, j’ai tout faux :

-       Une tendinite du talon d’Achille début mai, 10 jours après le trail long de la Sainte Baume (64km/3200m) qui a été longue à se guérir,

-       Début juillet pour tester le TA je cours trail du Champsaur (26 km).

-       Mais ensuite je fais une chute en scooter et une semaine après, la cerise sur le gâteau, une grosse entorse de la cheville gauche le 16 juillet.

-       J’ai juste fait un peu rando en aout autour du Canigou avec un strapping sur la cheville.

-       Au final tout juste 50 km de course à pied en juillet et en aout.

6 semaines après, la cheville est tout juste guérie, je me ferais un strapping pour prendre le départ. Si je finis cette course, ce sera avec le mental.

Ça bouge dans l’après-midi, l’organisation nous annonce par SMS que tout est décalé de 2 h et que le parcours ne passera pas par le Passeur de Pralognan. Je revois un peu le plan de course au chalet mais je ne me prends pas la tête plus que ça.

Je passe une nuit correcte avec un réveil à 5h25.

Jour J – Départ Courmayeur (alt. 1229m)

Nous ne sommes que 7 coureurs dans le bus qui arrive vers 7h35 à Courmayeur, le temps de déposer les sacs et d’aller vers le départ il est 7h50. Je fais une photo au même endroit qu’il a 2 ans au départ de la CCC. Je repense à ces 2 ans en arrière où Isa m’avait accompagné pour le départ. 2 mois après nous partions pour le Viet Nam chercher notre fille. Tout cela est très émouvant, j’évite de trop y penser et je vais me placer sur la ligne de départ.

Je me retrouve donc dans les 10 derniers sur la ligne de départ ce qui n’est pas pour me déplaire. J’ai le temps de vérifier le laçage de mes chaussures et c’est parti pour un paquet d’heures et de km !!!C

Courmayeur Col Chécrouit (alt. 1947m): 8h – 9h22, 1558e - 6,8km; D+ 76

Je crois bien que j’ai remonté du monde dans la montée qui n’est pas très jolie, elle se fait sur un chemin à 4x4. Je n’ai pas encore sorti les bâtons, j’essaye d’éviter ceux des autres. C’est l’émeute au ravito, je ne prends rien, je rempli une flasque et je fais un petit pipi. Je mange une barre à l’amande en quittant le ravito.

Col Chécrouit → Arête du Mont Favre (alt. 2430 m): 10h36, 1545e - 11,4km; D+ 1337m

Je continue doucement sans forcer, je ne double plus, il y a un peu de plat, un peu de descente, je ne cours pas. On voit à un moment un hélico, c’est impressionnant il est très proche. Les paysages commencent à être sympa.

Arête du Mont Favre → Lac Combal (alt. 1975m): 11h19, 1571e - 15,3km; D+1355m

Je trottine doucement dans la descente, les paysages sont vraiment magnifiques. Je cours sur le plat jusqu’au ravito. Je crois bien que c’est la 1ére fois que je cours depuis bien longtemps, je suis très attentif à ma cheville gauche donc je regarde bien là où je mets les pieds. Arrivé au ravito, je mange des tucs, de la charcuterie, du fromage (qui est super bon), je bois de l’eau pétillante. Je sors rapidement du ravito pour continuer à manger en marchant. Ça y est je suis dans la course, je suis content d’être là, au milieu de ces montagnes mythiques.

Lac Combal → Col Chavanne (alt. 2593m): 12h37, 1543e - 20km; D+ 1981m

Le paysage est toujours aussi magnifique, on voit des vaches au loin, je prends quelques photos. Je regarde les SMS et j’essaye de répondre. Ça y est, c’est du single bien raide, je suis dans mon élément, je sors les bâtons. Certains coureurs font déjà des pauses dans la montée, je crois que je double. Je me fais la remarque que les coureurs utilisent assez mal leurs bâtons en montée. Pour ma part, j’aime laisser un peu de distance avec le coureur de devant pour bien planter en avant les bâtons et pousser dessus.

Col Chavanne → Col du Petit Saint-Bernard (alt. 2188m): 15h18, 1498e - 36,4km; D+ 2475m

Punaise c’est toujours aussi beau, mais la pluie est présente maintenant, on passe un petit pont Romain, un coureur me voyant regarder le pont me dit que c’est d’ailleurs une ancienne voie Romaine. Un peu plus loin, la boue et s’invite, ça glisse. Je ne tombe pas mais j’en ai vu quelques-uns se faire une frayeur.

On arrive au bord du lac de Verney pour se taper une petite montée au ravito, les spectateurs sont déchainés, on les entend d’en bas secouer des cloches. Arrivé au ravito, je me dirige vers la tente médicale, je vérifie ma glycémie, c’est OK (je prends néanmoins mon traitement habituel -> comprimé de Glucophage). Les 16 km effectués ont eu raison de mes 2 flasques (1 l), il été temps d’arriver. Je vais me ravitailler, j’ai soif, Je bois de l’eau pétillante, je refais les niveaux des flasques, je mange du pain, du fromage et du jambon.

Col du Petit Saint-Bernard → Bourg-Saint-Maurice (alt. 829m): 17h45 – 18h09, 1477e - 51,3km; D+ 2506m

Il faut attaquer les 14 à 15 km de descente vers BSM, j’ai lu dans les récits de course que cela pouvait être long et pénible et quelques fois source d’abandon lors de la montée ensuite vers le fort de la Platte. Mais cet après-midi, il fait bon pour courir, c’est agréable et à priori, vu que l’on ne monte pas au Passeur, on ne va pas s’envoyer un très gros D+ après BSM.

J’adopte la stratégie de courir 4 min et de marcher 1 min. Ça avance bien car je pointe 1151 éme au pointage intermédiaire à Séez (17h20). Une fois arrivé sur le plat, je trouve le temps long avant d’arriver au ravito.

Bourg-Saint-Maurice → Crêt Bettex (alt 1489m) : ???? (61,9km; D+3609m)

Comme prévu, le ravito est un gros chantier, il est difficile de s’assoir tellement il y a du monde. Je n’ai pas faim, ce qui m’inquiète un peu. Je bois de l’eau pétillante et de l’eau plate. Je décide d’aller à la tente médicale pour refaire mon strapping de cheville. Ça se fait rapidement, l’infirmier est disponible. Il y a déjà des coureurs qui sont dans le dur (sieste ou gros vomito). Finalement je repasse au ravito et mange du chocolat et du pain d’épice.

Au moment de sortir, un bénévole me questionne sur le matériel obligatoire. Je sors du ravito pour continuer à manger et marcher. Je discute avec un gars de St Etienne, on échange sur la course à pieds, les courses, etc…. Ça fait du bien de discuter un peu. Entre temps j’essaye de répondre à tous les SMS. Tous ces encouragements réchauffent le cœur, cela redonne de la motivation.

Mine de rien, ça monte beaucoup, du coup j’ai la crainte de boire à nouveau toute mon eau. Je m’arrête à chaque point d’eau pour refaire les niveaux. On rattrape de la route, il commence à pleuvoir.

Crêt Bettex → Cormet de Roselend (alt 1975 m): 22h34, 1211e - 70,4km; D+ 4145m

Après le pointage de Crêt Bettex, on reprend du chemin, nous passons à côté d’une maison. Sur la table de la terrasse, il y a des carafes d’eau, je m’arrête pour faire le plein. Une jeune femme apparait, avec d’autres coureurs, nous la remercions pour l’eau. Pour plaisanter, lui nous faisons la remarque que pendant son absence nous nous sommes servi en eau mais que nous n’avons pas touché au pack de bière posé sur la terrasse. On en rigole tous ensemble.

Dans la montée, je discute avec un Belge qui s’entraine régulièrement du côté d’Argentiére et qui passe des vacances du côté d’Apt. Il avance vraiment bien, du coup je reste avec lui.

Le chemin est très sympa, ça monte, ça descend en sous-bois. Nous entendons les orages pas loin, la luminosité baisse/ Arrive ensuite le pointage des Chapieux, il me semble qu’il y a quelques bouteilles d’eau. La montée sur de la route vers Roselend est interminable. Je regarde les bornes pour voir la distance. Je crois avoir un bon rythme. Il faut prendre son mal en patience, sur la route cela tape pas mal et j’ai les pieds qui commence à chauffer. Dans cette montée, je tiens à dire que j’ai régulièrement entendu des portières de voiture s’ouvrir, quelques mots s’échanger et se fermer pour ensuite repartir. Mais bon ce n’est pas mon problème, j’ai ma conscience pour moi, je fais ma course à la force du jambonneau (comme dirait mon boucher).

Cormet de Roselend → La Gittaz (alt 1664m) : 02h05, 1179e - 78,5km; D+ 4526m

Une fois passé le pointage, eh bien, si le ravito de BSM était un chantier, là c’est l’apocalypse. Je dépose ma montre au stand GARMIN pour la recharge, je me retourne pour retirer mon sac d’allégement et il est déjà devant moi, merci à la jeune bénévole.

Je me trouve une petite place (ce qui n’est pas chose facile). Je m’installe par terre, quasiment sous une table, je dois pousser les déchets sur le côté pour libérer un petit espace.

Je me change (y compris les chaussures), je charge le téléphone portable, je prends ma glycémie (OK) et mes comprimés du soir vis-à-vis du diabète, mange mon sandwich, une crêpe, etc…Puis ensuite je vais à la tente médicale refaire mon strapping.

Je récupère ma montre, elle n’a pas beaucoup chargée, je continue la charge avec ma power bank. Je ne sais pas combien de temps je suis resté au ravito, je pense environ 40 minutes. Une fois sorti, au bout de 200m, je m’arrête car j’ai froid, je quitte donc le short et tee shirt pour passer en collant corsaire et tee shirt manche longue avec le coupe-vent. Au début l’allure est bonne (pendant environ 1 heure) puis ensuite la pluie redouble et avec le brouillard déjà présent on ne voit quasiment plus rien. Les chemins ne sont pas bien marqués et ont été surement foulés par des vaches, ça glisse. Ça monte parfois très fort mais vu que je n’y vois pas bien, je ne vois pas ce qu’il y a plus haut.

Ensuite je crois que ça descend jusqu’à la Gittaz, c’est vraiment impraticable, je chute plusieurs fois, je mets les pieds intégralement dans la boue.

La Gittaz → Entre 2 Nants (alt 2144) : 3h06, 1096e - 82,1km; D+ 5006m

Je ne vois pas à 5m, je sais que ça monte sur environ 500 D+, je reprends du monde dans la montée. Je n’ai plus tellement de souvenir de cette partie du parcours. Est-ce dans cette portion qu’on traverse le passage du curé ? en tous cas, cette partie est dantesque, la paroi est à gauche, à droite se trouve le ravin avec le fracas de l’eau en dessous, c’est très impressionnant de nuit avec la pluie et très sonore. Le sol est plein de cailloux, je fais attention.

Entre-deux-Nants → Col du Joly (alt 1989m) : 5h11, 1068e - 89,6km; D+5346m

Je ne me souviens plus beaucoup de cette portion, je n’avance plus. Ma vue se trouble, cela fait maintenant plusieurs heures que j’ai les pieds qui macèrent dans la boue. J’ai envie de dormir. Le mélange brouillard, pluie et boue me fatigue.

J’entends le bruit de la tente de ravitaillement mais je ne vois rien, j’ai l’impression que c’est proche mais c’est le contraire. Masi soudain au loin la lumière, je me rapproche, il y a des vaches, eh non c’est en fait une remorque de traite des vaches, et celle-ci va bientôt commencer.

J’entre dans la tente et je décide d’aller faire la sieste ¼ d’heure. Avant je teste ma glycémie, j’ai dû faire un début d’hypoglycémie avant d’arriver. Je me ravitaille puis je vais m’allonger. Je règle le réveil sur 5h40. Je veille à bien me découvrir et à ne pas utiliser la couverture pour ne pas avoir un choc thermique lors de la sortie.

Col du Joly → Les Contamine Montjoie (alt 1164m) : 8h11, 1106e - 99,9km; D+ 5383m

C’est le moment le plus difficile de la course, je suis épuisé, je n’avance plus. Je ne cours plus, de toute façon je n’y arrive pas.

Ma décision est prise, je vais abandonner aux Contamines. Je pense à mon lit, à prendre ma fille dans mes bras, je n’ai plus envie. De toute façon, c’est ce que je m’étais dit avant le départ : ce n’est pas grave d’abandonner compte tenu de ma non préparation. Je me dis que faire déjà une ballade de 100 km en montagne, c’est une belle performance. Le jour se lève, il pleut moins puis ensuite la pluie s’arrête. Mais la boue est encore bien présente et le parcours se fait maintenant en forêt. Soudain je tombe et me tords la cheville (strappée !!) sur une racine, je me tords de douleur par terre. Cette fois c’en est trop. Je progresse tant bien que mal vers le ravito.

Je vois au loin quelqu’un qui a l’air de faire un footing matinal, c’est notre coach du club qui vient à ma rencontre alors que je pensais le rejoindre au ravitaillement. J’ai honte de l’état dans lequel je suis. Pitoyable, marchant, boitant et plein de boue, je lui annonce que je veux abandonner, lui me dit qu’il n’est pas venu pour me chercher. Je m’en fous je prendrai la navette !!!

On discute un peu cela fait passer le temps et nous atteignons le ravitaillement.

 

Les Contas → Le Tricot (alt 2105m) : 12h05, 1167e - 107km; D+ 6507m

Une fois le pointage passé, je cherche à aller dans le coin médical pour faire observer ma cheville. Un bénévole me soutient aussitôt en m’attrapant par-dessous le bras. Nous arrivons dans la tente et il annonce qu’il amène un coureur qui va faire un malaise. Aussitôt, c’est le branle-bas de combat, ils sortent ce qui me semblent être la machine de réanimation !!!!

Je leurs explique le contexte (entorse il y a 6 semaines, la course puis paf la cheville dans la descente du Joly). Ils sont trois autour mon pied à le regarder attentivement. Effectivement, la cheville a gonflé et l’équipe médicale me conseille d’arrêter.

Néanmoins, entre le moment où je suis entré dans la tente et ma prise en charge, il s’est écoulé un peu de temps. J’ai eu le temps de me remettre les idées en place. Egalement, la discussion avec Thierry à tempéré un peu mon envie d’abandon.

Finalement, l’arrangement qui est passé avec le staff médical est le suivant : nouveau strapping, puis ensuite je vais me changer et me ravitailler. Je ferais quelques centaines de mètres, une montée/descente d’escalier dehors à côté du ravito puis si ça ne va pas je reviens pour enlever le dossard.

J’applique donc ce qui est prévu. Thierry m’a apporté 2 sandwichs que je mange tous les 2 (en fait il me dira plus tard qu’il y en avait 1 pour lui). Je crois que je prends 1 ou 2 compotes et un thé. Je me change pour repasser en short et changer les chaussettes. Malheureusement je ne peux pas changer de chaussures qui sont trempées et pleines de boue. Nous sortons ensemble du ravitaillement. Thierry repasse déposer le sac à la voiture puis m’accompagne dans la 1ére montée.

La 1ére montée est très pénible, j’ai mal au pied et dès qu’il est en flexion j’ai comme une décharge. Néanmoins, nous atteignons les chalets de Miages et Thierry doit me quitter pour aller vois les 3 coureurs du club participant à l’OCC. Nous discutons avec un coureur Breton qui à l’air de bien connaitre le parcours. Il me semble que je comprends que l’ascension qui vient n’est pas très difficile et qu’ensuite c’est du plat. De toute façon je ne suis plus très lucide. Avec Thierry on se quitte et je m’engage dans la montée du col du Tricot ou j’en bave terriblement mais j’avance et c’est bien le principal. La cheville est chaude maintenant et je ressens moins la douleur (les 1 g de doliprane y sont peut-être aussi pour quelque chose). Je fais régulièrement des pauses, ce qui d’habitude en montée ne m’arrive jamais.

Tricot → Bellevue (alt 1792m) : 13h28, 1176e - 11km; D+ 6653m

La descente est cassante avec des rocher et des cailloux. Bref, je ne peux pas courir de toute façon, je crois que j’avance encore moins vite qu’un marcheur. Je prends de l’eau au ravitaillement et m’assoit 5 minutes sur un banc.

Bellevue → Les Houches (alt 1022m) : 14h44, 1199e - 115,6km; D+ 6653m puis Les Houches – Chamonix (alt 1032m) : 16h40, 1250e - 123,4 km; D+ 6791m

Je ne sais plus à quel moment il faut passer la passerelle de Bionnassay mais derrière il y a encore quelques montées qui me sont maintenant pénible. La partie avec le chemin en balcon avec de temps en temps des arbres avec des cailloux et des racines sont pour moi difficile à passer dans mon état.

Arrivé aux Houches, je passe voir les infirmiers pour leur demander de la Nok tellement j’ai les pieds qui me chauffent. L’infirmier a l’air assez étonné de me voir dans cet état d’autant plus que j’en profite pour vérifier ma glycémie (qui est OK).

Il n’y a pas de nok, il me met de la Biafine et je repars. Le final est très long jusqu’à Chamonix ou je me fais doubler ce qui m’entame à nouveau le moral.

Arrivé dans le centre de Chamonix, j’ai l’impression d’être un homme politique, je passe tout ce trajet à dire merci. Que dire de l'ambiance c'est inoubliable!!!!! Et je crois que le sourire revient à nouveau.

Dans les barrières pour les 200 derniers mètres, je me remets à courir (à trottiner plutôt) et ça marche !!! chose que je n’ai pas réussi à faire durant ces 30 derniers km.

Au final, le sentiment est mitigé. D’un côté, compte tenu de ma préparation désastreuse, j’ai réussi à finir cette course. Mais d’un autre côté, avec la préparation adéquate, je pense que je pouvais largement faire mieux, j’ai même pensé durant la course que j’aurai pu descendre en dessous des 30 heures.

C'est une trés belle course, avec des montées et descentes plus longues que sur la CCC et avec des ravitaillement plus espacés.

4 commentaires

Commentaire de Mams posté le 05-09-2018 à 22:23:00

Bravo pour cette course finie au mental! Je crois qu'on a dû se croiser... Cheville gauche aussi abîmée mais pas autant que toi. En tous cas, tu as du mérite de n'avoir rien lâcher malgré les aléas de ta préparation et la récidive en course. C'est sûr que tu aurais beaucoup mieux réussi sans pépin physique. Bonne récup' maintenant, prends le temps pour que cela ne devienne pas chronique. Sinon, on voit qu'on était dans le brouillard car dans ton récit, les étapes sont un peu mélangées ;)

Commentaire de Nico04 posté le 06-09-2018 à 13:50:18

Bonjour Mams, merci.
Lors de la lecture de ton récit je me suis fait cette réflexion qu'effectivement nous avons dû nous croiser du côté des Houches.
Avec quelques jours de recul c'est clairement la satisfaction d'avoir fini qui l'emporte plutôt que me dire que j'aurais peut-être pu descendre en dessous des 30h. La performance est d’avoir fini, le chrono est anecdotique.
Tu me confirmes bien ce que je pensais. Entre le Cormet et le Joly, les souvenirs ne sont plus très clairs voire pas clairs du tout.
Félicitation également pour ta performance.

Commentaire de Khioube posté le 06-09-2018 à 08:44:59

Bravo pour la course ! Petite remarque concernant les portières de voiture : j'ai appris au PC contrôle que l'orga avait chopé une vingtaine de coureurs entre BSM et le cormet de Roselend. Super...

Commentaire de gilles+ posté le 10-09-2018 à 22:17:02

Purée tu peux être sacrément fier d’être allé au bout avec tes pépins physiques et ta préparation tronquée, bravo !!! Sinon je vois que nous ne sommes pas les seuls à avoir vu des choses louches sur la route qui mène au Cormet et même sur le parking même du ravito, c’est moche mais comme tu dis chacun sa conscience, bonne ou mauvaise. Bonne récupération et surtout bons soins pour repartir vers d’autres belles aventures.

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