Récit de la course : Ultra-Trail du Puy Mary Aurillac - 105 km 2018, par c2

L'auteur : c2

La course : Ultra-Trail du Puy Mary Aurillac - 105 km

Date : 16/6/2018

Lieu : Aurillac (Cantal)

Affichage : 2504 vues

Distance : 105km

Objectif : Terminer

7 commentaires

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105 km de l'Ultra Trail du Puy Mary Aurillac 2018

 

 


UTPMA

Sur les traces du plus grand volcan d’Europe

 

Cela pourrait être un nième mot d’un langage codé que seuls des initiés comprendraient. UTCO, TDS, GRP, UTMB, CCC, PTL, VUT, UTHG, ….. Un monde d’acronymes où les voyelles seraient rares et les lettres favorites T, G, U seraient décodées par un Champollion junior tout fier, par Trail, Grand ou encore Ultra.


Cela pourrait être une suite de chiffres, suite arithmétique pourquoi pas, 12, 48, 43, 15 dont la raison peu apparente donnerait quelque fil à retordre à mon ami Michel, mathématicien globetrotter.


Cela sera L’Ultra Trail du Puy Marie Aurillac. Grande boucle de 105 kms (voire plus) dans le Cantal, le 15. Pas une histoire de SAMU mais de département. Pour étoffer une série d’épreuves logées dans cette belle région du Massif-Central. Faisant suite chronologiquement pour moi à La Trans Aubrac dans l’Aveyron, le Lozère-Trail dans …. La Lozère, bien vu et l’Ultra Trail de Saint Jacques en Haute-Loire. Que des grandes. Exigeantes. Avec leur caractère.


 

Cela me permettra de compléter la grimpe de deux nouveaux sommets dans le top 10 non pas himalayen mais centralien des plus hauts pics du coin par le Puy Mary (1783m) et le plomb du Cantal  (1855m) derrière l’indétrônable Puy de Sancy (1886m) le tout sans oxygène s’il vous plait. Cela permettra à Mary, heu non,… à Marie, je suis déjà trop dans la course, à Marie donc, mon alter ego féminin de se régaler aussi sur le 43kms pour le marathon de la Jordanne. Marathon, marathon moi je veux bien mais avec 1800m de grimpette. Une paille !!!


Cela nous fera prendre un nouvel ascenseur d’adrénaline varié comme un plateau de fruits de mer avec des saveurs changeantes : paysages, doutes, grimpettes, euphories, surprises et j’en passe. Espérant redescendre physiquement de ces sommets du plat du jour jusqu’à l’arrivée tout en gardant la tête dans les étoiles.



 

 

 

Jeudi 14, notre approche fait le plein de quelques sites remarquables du département : Viaduc de Garabit sur les gorges de la Truyère, Saint-Flour perché sur son éperon rocheux et sa cathédrale massive. Le château-fort d’Alleuze du 14ième siècle. Le château du Sailhant magnifiquement meublé et Murat avec ses ruelles tortueuses à flanc.


  

Viaduc de Garabit  

 


                                                                     

Cathédrale Saint Pierre et haute ville de Saint-Flour


 Château-fort d’Alleuze (propriété des évêques de Clermont puis de Bernard de Garlan (guerre de cent ans).



 

Château du Sailhant  (vues extérieure et cour intérieure)  Propriété privée intérieurement richement décorée, appartenant actuellement à Joseph Pell Lombardi architecte américain



Murat

                 

Vendredi 15, Il pleut sur Aurillac. Comme si on avait besoin de ça. Avec tout ce qu’il est tombé les semaines précédentes. Alors on révise à l’intérieur, au sec. Musée des volcans dans le château Saint Etienne. Roches, maquettes, vidéos, tout y passe. Le Massif Cantalien est le plus vaste stratovolcan d’Europe. 70 km de diamètre. Superficie de 2700 km². Taille imposante formée d’un cône central stratifié et d’un piémont périphérique pouvant recouvrir plusieurs milliers de km². Le stratovolcan cantalien aurait pu atteindre 3500 à 4000 mètres d’altitude en des « temps anciens ». Impressionnant.


23h, Cœur de ville. Des tenues bariolées seules, en groupe ou accompagnées glissent lentement dans les ruelles de la vieille ville, toutes vers la place des Carmes. Contrôle technique, des sacs bien sûr. Rapide, efficace, pro. Avec trois éléments de sécurité sur ce genre d’épreuve. La veste étanche, la couverture de survie et la frontale en fonctionnement. Entrée dans le sas. Impossible de reculer.


23h45 Hologramme sur les murs, magnifique feu d’artifice et il est déjà minuit. La pluie. Terminée. On oublie. Nickel.


 

 

Samedi 16, 00h01 « C’est parti, les gars. C’est parti, c’est parti, c’est parti. Les gars, c’est parti… » N’arrête pas de hurler en mitraillette le speaker chauffé à blanc. 700 inscrits, un beau troupeau. Difficile la gestion d’un départ en milieu de nuit. Déjà en dette de sommeil même avec un petit repos de fin d’AM. Perso un mauvais souvenir cet horaire. Mon unique abandon en bientôt 40 ans d’ultra après 123 kms tout de même !!


Et puis très vite après les spectateurs, les rues, le plat, le bruit, les lumières viennent les premières rampes, les ruelles puis les chemins, l’obscurité et le repli sur soi. Début de nuit douce. Tee-shirt, manchettes, un coup en haut, un coup en bas. Début du voyage en introspection. J’adore. Départ avec frein moteur, comme dab.


16 kms, Velzic, 2h35 je tombe sur Kevin. Nous étions dans la même maison d’hôtes à Villard de Lans en septembre dernier pour l’Ultratrail du Vercors. Incroyable. Le monde est petit. Petite discut. Ravito à l’intérieur. Bénévoles emperruqués. Ils sont chaud patate. Ambiance, ambiance. J’engloutis une soupe, super bonne, déplie les bâtons, vite dehors, l’épreuve commence vraiment. Premier gros test. Plus de 800m de grimpettes quasi non-stop en hors d’œuvre. Nuit noire.

 


Ravitaillement de Velzic

 

Différents étages de paysages. La forêt bien sûr puis les alpages. Pentes en paliers. Serpent de frontales traçant le chemin comme pour atteindre les étoiles. Beau mais parfois cruel. «  P…, il faut aller tout là-haut !!!! » Je relance bien, dès que possible, rétrospectivement peut-être un peu trop. Sur les crêtes le vent se lève. Brume, brouillard, la fin de nuit ne fait pas de cadeaux. Maintenir la thermique. Je mets la veste. Monotraces chaotiques cousines de la diago de la Réunion. Tous en file indienne pour finir ce tronçon. Petite descente. Je ne bipe pas sur le tapis de contrôle. Surpris. Mais vite rassuré. Marie à bien reçu un SMS du suivi live. « Alles in ordnung »

 

32,6 kms Col du Pertus, 6h15 Ma montre qui dit papa maman (un grand merci aux contributeurs, ils se reconnaîtront) indique déjà 1km de plus. Bon passons. Ma frontale me lâche à la pointe du jour. Pas normal. Petit coup de stress. Prudent je sais que j’en ai une seconde pour « la soirée » si nécessaire. Ma « chronobiologie » me rappelle à l’ordre. Pas de soucis il y a des bois partout. Puis une nouvelle soupe. Trop chaude je l’éclaircie à l’eau pour gagner du temps. Devant 19 km en autonomie complète.

Avec 700 autres partants Marie attend à Aurillac les bus qui vont remonter les coureurs à Mandailles pour le départ du marathon de la Jordanne à 9h30. Tout le monde doit se faire enregistrer avant le départ.


 


Ravitaillement du col du Pertus

 

 

 

Les terrains sont globalement peu roulants. Le temps perdu dans les montées est difficile à rattraper totalement dans les descentes. Chemins défoncés, parfois très pentus. Caillasses en tout genre ralentissent l’avancée. Zones de gadoues parfois bien glissantes. La vitesse globale de progression s’en ressent. Bref, un vrai trail.



 


40 kms : Fin de descente sur les Chasses point bas local autour des 1000m. Enfin un chemin plus régulier sur quelques kilomètres, pas trop pentu, avec quelques épingles. J’allonge la foulée. Qu’il est plaisant de dérouler à vitesse un peu plus soutenue. Et tant pis s’il faut le payer un peu plus tard.

 


 


 

Village des Gardes : Un marathon dans les chaussettes avec 2000m de grimpette.  Début de la « montée diabolique dite spéciale harpon du diable ». Tout est dit dans le titre. Une compét dans la compét avec classement spécifique. Objectif monter le plus vite possible jusqu’au sommet du Plomb du Cantal et pour simplifier les choses, le tout sans bâton. Alors pour parodier un politique bien connu, je l’affirme une nouvelle fois. « Notre route est droite mais la pente est forte ». Même pas mal !!! Je ne joue pas le jeu. 523ième.  Economie, économie. Pour la suite, évidemment. Je ménage mon vieux moteur. Et puis de toute façon je prends des photos.


« Keep cool boy ». Profitons des paysages plutôt que d’être le nez trop dans le guidon. On n’est pas des machines. Quelques brumes s’accrochent sur le plomb. Taquin ce Plomb du Cantal, histoire d’énerver les touristes montés par le téléphérique pour son premier jour d’ouverture de la saison.


9h30 : Bascule sur une petite descente. Station du téléphérique ; Et ça repart en faux plat plus que montant, dur, dur, avant d’attaquer la vraie descente.

9h45 : Le marathon de la Jordanne vient de commencer avec 15 mn de retard.


 



Montée au plomb du Cantal


Super-Lioran, la station de ski est là sur la gauche dans le creux. On la contourne dans un grand arc de cercle. Que c’est long. 600m à descendre. Un coureur devant moi ramasse un beau brin de muguet aux abords de la forêt. Décalage temporel lié à l’altitude !! C’était la page botanique du jour. On termine par une piste bleue que je trouve plutôt rouge compte-tenu de la pente. Des VTTistes acrobates descendent des parallèles à tout berzingue.



 

Vue sur Super-Lioran


Pas question de faire un stop and go version formule1. Tous les 50 kms la pose s’impose !! Le plaisir de vêtements secs grâce au sac de délestage. Je fais les gros yeux à une bénévole du ravito qui prend discrètement une petite tranche de jambon. Elle est surprise d’être surprise. Eclat de rire mutuel. « Vous êtes là depuis quelle heure ». Tôt, très tôt, sans plus de précision. Sans les bénévoles pas de course. Certains postés en des lieux improbables, éloignés de tout, voire difficile à tenir. En altitude, avec une météo parfois dure. Isolés. Et ils étaient nombreux, très nombreux sur cet UTPMA : 500 !! Alors encore une fois un grand merci à eux.


 

Sortie de station, pas de répit, ça attaque bille en tête. Remontée violente en direction des crêtes. J’y consomme quelques cartouches. Approche du sommet. Un vrai chaos de pierres. Une voie féminine boostante n’arrête pas de crier depuis quelques temps du sommet. «Allez les garçons ». « Encore un petit effort ». « Vous y êtes presque ». « On lâche rien ».


Enfin le sommet. « Bienvenue au Bec de l’aigle, vous êtes à 1700m ». « Ben, si vous le dites !! »

 

                                                                              

Et on enchaine Téton de Vénus, Puy Bataillouse, col de Cabre, passage de la brèche de Rolland version Cantalienne et non Pyrénéenne. A ce stade de l’épreuve le final de la montée au Puy Mary est terrible. Un coureur ayant fait un malaise est entouré par un secouriste. Blocs aux empilements improbables pour déboucher au sommet parmi les touristes montés de l’autre côté par les marches plus régulières.


Descente sur le Pas de Peyrol, 1588m, plus haut col du Massif Central direction le col du Redondet par une sente sensiblement à l’horizontale qui se venge en nous jouant un plan gadoue et qui n’avance pas du tout. On enchaine : Nouvelle grimpe au Puy Chavaroche seulement 42 m moins haut que le Puy Mary. Curieusement ça passe perso assez bien.

Déjà mi-parcours en kilométrages pour Marie avec les grosses difficultées dans le rétroviseur….., ça roule.

   

Pas de Peyrol vu du Puy Mary

 

Montée au Puy Mary, dans le fond le plomb du Cantal d'où nous venons


 

Brèche de Rolland, trop facile il y a une corde 


vue sur le Puy de Sancy au nord prise du Puy Mary


Mandailles, 70 kms, 74 perso. Arrivée dynamique, casquette blanche version rappeur. Deux femmes bénévoles m’interrogent genre médecin inquiet : « Pas de problème, tout est Ok ? ». « Vous savez celle-là, je la prépare depuis la cour de récréation de la maternelle alors !! ». Même pas peur. Je fais mouche. Elles rigolent. Récup sur un banc à l’ombre face au « bar »

 

Montée de Cabrespine : Dernière grosse difficulté. Plus de 500m de grimpe en quelques kms. On embraye à 7 ou 8 en vrac sur quelques dizaines de mètres. Tous ensemble, tous ensemble…… mais chacun pour soi. La bataille fait rage, celle contre soi-même, contre la fatigue, contre les douleurs, trippe sur la table. J’ai chaud, très chaud. Je repère mon poisson pilote. Il monte très régulièrement. Pas d’à-coup, pas de pose. Ca me convient. Je me cale à 10, 15 m pour ne pas le gêner, l’énerver ou le mettre sous pression. Je suis au rupteur. Ne rien lâcher.  


Des pentes raides mais alors raides. Encore plus raides avec le kilométrage dans les pattes. Je suis à 2,5 km/h !! Désespérant. C’est là que l’altimètre devient précieux. Bon repère. On finit la montée à deux. Au sommet, je le remercie. Seul je serais probablement monté moins vite. Fortes bourrasques et brumes. « Veste again ». Descente roulante, parfois boueuse puis plus technique. Je n’ai plus les jambes pour descendre très vite. Je me fais reprendre par des coureurs précédemment doublés.

 

Lascelle 86 kms, 90 déjà à ma montre, proche des 5000m de dénivelé.

Marre du sucré. Changement de régime. Jambon, fromage, pain. Ça passe mais lentement, très lentement et en toutes petites quantités. Il suffit de demander en restant assis. Bénévoles aux petits soins pour les zombis. « Attention la prochaine montée est courte mais elle pique un peu !! ». « C’est une blague ? ». « Non, non !! ». Pointage cut-off en sortie et non pas en entrée comme aux autres ravitos. Petits calculs de barrières. Ça va l’faire. La pression redescend. Cet arrêt à l’intérieur me glace dès la porte franchie. Vite la veste.


Marie vient de terminer son marathon de la Jordanne et sirote quelque chose dans Aurillac. Encore une au tableau de chasse.


Ma montre lâche l’affaire après plus de 20h de service. Reste le téléphone pour gérer le temps. Passage mode marche rapide. Plus envie de relancer. Première bosse fort pentue, comme indiqué, dans une forêt profonde. Jonction dans la descente avec un coureur. Nous allons faire chemin commun jusqu’au bout. Toujours plus sympa. Deuxième bosse avec plus de dénivelé (200m). Elle parait plus longue mais son profil plus régulier me convient mieux. « Frontale back again ». Petite route puis chemin étroit, deux bénévoles entourent un traileur allongé et enroulé dans sa couverture de survie. Le 3ième attend l’ambulance. Légère inquiétude.

 



Vallée de la Jordanne

 

Vallée de la Jordanne, havre de paix, très humide, de l’eau partout. On passe d’une rive à l’autre par des ponts de bois aménagés. Superbe. Les marches font mal. Passage sur galets. On en sort en traversant le kiosque d’accueil touristique.

 

Saint Simon, les 100 bornes sont passées. Dernière barrière éliminatoire. 1h10 d’avance. « No problem man ». On ne s’appesantit pas trop. L’estomac tiraille. Il faut boucher le trou. Je repars tout en mangeant un riz au caramel.

Finis les cailloux, finie la boue visqueuse et collante, finis les pièges du terrain, j’en suis maintenant à apprécier les passages routes, un comble pour un traileur. Tout en discutant on marche assez vite toujours à deux. On double un coureur perclus d’ampoules aux pieds. Plus il y a de lumière, plus on est content. C’est bon signe. On se rapproche de la ville. Fin descendante. Traversée d’Aurillac. Par la vieille ville. Direction place des Carmes pour boucler la boucle. Mon compagnon de route passe la ligne d’arrivée un pitchoun dans les bras et l’autre à la main. Magnifique. Salut mutuel fraternel. Interview. Rideau. 25 heures de course, plus que circadien. Fin de l’aventure. Les 105 km promis frisent les 110 bornes. Mais quand on aime,….

 

Bon c’était mon dernier ultra. Trop long. Trop de dénivelé. Trop dur. 4ième saison en V3. Les années sont là. Il faut être lucide.

Euh,…. Je crois que j’avais dit la même chose l’année dernière !!!!……. 

Christian

 

Dimanche     

                   

Lundi

7 commentaires

Commentaire de tricky posté le 27-06-2018 à 09:28:19

Très bien écrit, très beau récit !
Je m'y suis revu... jusqu'au Lioran ! Après c'était retour à la maison...

Commentaire de xian posté le 27-06-2018 à 21:36:10

bravo pour ta course et pour ton récit hyper agréable à lire... ça remet la course en tête (et me rappelle qu'il faut que je me mette à mon clavier aussi !)
marrant, je suis arrivé à la même conclusion que toi : plus 110k que 105... et les 5 derniers ont été bien bien bien looooonnnnngs :)

Commentaire de manoubis posté le 27-06-2018 à 22:25:43

Très bon récit, avec de belles photos qui représentent bien cette magnifique course, très très bien organisée et chaleureuse.
Félicitations pour ta gestion de course. De mon côté aussi, 111km et juste déçu des 5-6 derniers km sur route.

Commentaire de philkikou posté le 27-06-2018 à 22:34:13

Bravo pour la perf et merci pour le récit très détaillé et vivant...

Commentaire de robin posté le 28-06-2018 à 11:12:44

Bravo pour ta course ! merci d'avoir pris le temps d'écrire ce super récit ! je l'ai lu avec beaucoup d'intérêt ce trail m'ayant tapé dans l'oeil. mais bon comme tu l'écris c'est long, c'est dur et j'avoue que je ne sais pas trop si j'ai encore envie d'aller affronter une telle course.

Commentaire de c2 posté le 28-06-2018 à 14:40:57

Merci pour tous ces retours.

Je crois qu'on est d'accord plutôt 110 kms que 105 mais bon....
Si cela peut donner envie d'y aller ou d'y retourner, le but est atteint.
Tricky, compte-tenu de ton gabarit, je suis impressionné.

Une belle organisation et un fantastique terrain de jeu qui comme sur tout ultra demande de la patiente et de l'humilité.

Commentaire de tricky posté le 29-06-2018 à 08:14:35

Merci c2 mais ça serait impressionnant si j'étais allé au bout... :( ;)
J'ai une revanche à prendre pour l'année prochaine du coup :)

Et peut être même bientôt sur la distance... avec un chouilla moins de dénivelée ! (4500m quand même !)

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