Récit de la course : Grand Raid 73 2018, par Leseb

L'auteur : Leseb

La course : Grand Raid 73

Date : 26/5/2018

Lieu : Cruet (Savoie)

Affichage : 1653 vues

Distance : 73km

Matos : Roclite 290

Objectif : Pas d'objectif

8 commentaires

Partager :

Du Bauju rustique!

Premier gros objectif de la saison que ce Grand Raid 73... Malgré beaucoup de dossards déjà depuis le début d'année que ça soit en ski ou à pied, j'ai réussi à bien relacher la dernière semaine pour arriver au départ avec beaucoup d'envie un peu de fraicheur.

Retrait du dossard le vendredi après midi histoire d'enlever un peu de stress le samedi matin, le sac est bouclé, le dossard épinglé et les flasks remplies la veille. La nuit est excellente et c'est presque pas la tête dans le sac que je me fais reveiller par la sonnerie à 3h...

Sur la ligne, je retrouve quelques copains du BGSA venu se frotter au GR73: Jé et Vincent pour le solo et Erwan pour le relais avec Sam. L'ambiance est intimiste dans Cruet encore endormi, chacun est concentré et le nombre limité de coureurs (260) est idéal. Rapide briefing, un mot de Sylvain Court et c'est parti à 5h pétante.

La nuit est encore là mais le ciel s'éclaircit déjà, il faut doux (16°), je redoute un peu la chaude journée prévue (mais il n'en sera rien!).

Cruet - La Thuile (R1) / 19 km, 1300 d+, 750 d-

A part quelques avions qui s'échappent (difficile de dire si c'est des solos ou des relais), les premiers kilomètres dans les vignes se font à une allure plutot tranquille. L'occasion de s'échauffer un peu et de faire le point sur la forme du jour. La première montée au col du Mont arrive vite à ce train. La pente régulière est idéale pour se caler sur son rythme et rentrer dans la course. Un petit groupe de 3 relais prend un peu d'avance, je suis intercalé 50 m derrière. Quelques coureurs se suivent ensuite. Je prend un rythme de montée efficace mais en veillant bien à rester très en dedans, pas la peine de s'exciter maintenant! J'ai de toutes façons prévu de rester très sage jusqu'aux Aillons et de commencer à regarder le classement de plus près à partir de là.

Le col du Mont est franchit en 50', j'en profite pour eteindre et ranger la lampe. 3 coureurs (dont un relais) relancent fort sur la petite section vallonnée qui rejoint le pied de la montée à la Roche de Guet, je laisse faire. Cette partie est très ludique, sur un joli sentier. Un petit coup de cul pour franchir le premier point de contrôle à la Roche de Guet (1h03). Le jour est maintenant levé, petit coup d'oeil sur la vallée du Grésivaudan et Belledonne déjà bien laiteuse, le ciel est voilé, un petit vent frais souffle, conditions de course idéale! Je profite du secteur que je connais très bien à la fois pour m'y entrainer régulièrement mais aussi parce que j'ai eu l'occasion de travailler à la Roche de Guet! Je souris en pensant à la chance que j'ai de bosser dans des coins pareils!

Le cheminement jusqu'au Montgelat est particulièrement enthousiasmant! Une mono trace ludique, variée, pleine de relance, bien vallonnée, hyper agréable, tantot très roulante, tantot dans les lapiaz, je m'éclate jusqu'au sommet. Il commence a y avoir de la places entre les conccurents, deux coureurs sont visibles 100 m devant, je ne fais pas l'effort de recoller, je reste à mon rythme.

A partir du sommet, je sais que la route est encore longue avant de rejoindre le ravito de la Thuile. Une descente bien raide sur un beau sentier avant une section en traversée plus freeride (où on je m'égare quelques minutes: je ne suis pas le seul, on se regroupe à 5), puis une descente bien raide (un bout de corde) pour prendre pied ensemble à Nécuidet. Cette première partie descendante bien cassante je la négocie toujours très prudemment et je reste en queue de groupe. La suite est un cheminement majoritairement sur pistes larges (avec un peu de sentiers rustiques, on est quand même en Bauges!) qui remonte franchement sur 150 m de d+ pour rejoindre le hameau du Mont. Le lac de la Thuile est en vue, reste quelques hectomètres sur une large piste roulante pour rejoindre le ravito. Quelques supporters du BGSA sont là pour les encouragements, Sam me file un coup de main pour le remplissage des bidons, ce premier ravito est express.

2h40 pour cette première partie, un poil en avance sur mes prévisions, mais les sensations sont très bonnes et surtout j'ai trouvé que c'était passé bien vite. Les jambes sont toujours fraiches, bon signe! Je dois être dans les 20 à ce premier pointage.

La thuile - Aillons (R2) / 22 km, 1320 d+, 1300 d-

La première grosse difficulté se profile avec cette deuxième section et l'enchainement Sauge/Galoppaz. Je repars du ravito seul, et reste encore très prudent sur les sentiers assez roulants. Dans le sentier du col du Mont il me semble reconnaitre le fameux Bubulle (mais bon, je suis timide...) avant la bifurcation sur un petit sentier encore une fois bien varié et tout en relance qui fini par rejoindre une grosse piste un peu avant l'antenne relais de la Thuile. De beaux passages sur ce chemin. La piste déroule sur quelques kilomètres avant une descente franche sur la Rongère, ça permet de dérouler la foulée et de récuperer un peu. Je suis encore assez seul, avec un coureur que j'aperçois loin devant au gré des lignes droites.

Le passage de la Rongère est encore une fois l'occasion de recevoir les encouragements des copains, ça fait toujours plaisir! A partir d'ici, les choses sérieuses commencent. Juste au dessus de la Rongère, un ruisseau permet de mouiller la casquette. Le ciel est toujours voilé et la température toujours idéale, mais la machine va chauffer un peu dans cette montée. Le sentier est raide et assez peu tracé, plein de feuilles. Après 200 m de d+, une longue traversée à flanc permet de couper un peu l'effort, avant de reprendre de plus belle au niveau de "Plamont". Peut après 1200 m, on sort un peu des bois, en longeant une belle falaise. Le chemin est plus varié, avec quelques relances, des blocs, des traversées de prés et des passages en foret. Nouveau virage à droite vers 1300 m pour une section très raide dans une petite gorge rocheuse qui nous extrait définitvement du versant boisé et ouvre la vue sur l'arête Sud du Pic de la Sauge. Les points de vue sont vraiment classes sur les contreforts des Bauges et Chambéry. Cette montée me permet de retouver un peu de coureurs. Vincent remonte comme une fusée de derrière et me rejoint, Erwan qui souffre du mollet depuis la piste avant le Rongère est repris, quelques coureurs commencent à faiblir un peu. Je reprend 2 solos et un relais dans cette première partie. Le cheminement sur la crête est encore bien variée et assez cassant, je reprend encore un coureur qui s'alimente jusqte avant le Pic de la Sauge et son photographe bivouaqueur. Le Pic est atteint après 4h13 de course, soit 1h34 après avoir quitter la Thuile.

Pour rejoindre le col de la Galoppaz, le chemin serpente sur la crête ou legerement en contrebas, les parties assez roulantes aleternent avec les lapiaz difficilement courable, c'est encore bien cassant, il ne faut pas s'emballer. Au pied de la crête Sud de la Galoppaz, on débouche sur des grandes prairies sans veritable sentier, assez usant. Les 200 m de d+ sont vite avalés, Vincent est avec moi, devant on voit 3 coureurs qui passent le sommet et basculent dans la descente. Sommet, pointage (4h37'), petit tour d'horizon pour profiter de la vue et début de la première véritable descente. Le début est très raide, sur un sentier qui descend tout droit dans les prés. c'est heureusement assez court (200 m d-) et on récupère vite un très joli sentier qui déroule bien et rejoint le Col Servenne. Ici, on récupere une piste un peu pénible car très boueuse, qui oblige à jouer un peu les funanbules sur ses côtés pour ne pas trop patauger. Vincent marque un le coup et je passe un peu devant. Un assez long cheminement globalement descandant nous amène au point d'eau de Côtes Gueulet. Jusqu'à la gestion de l'eau a été bonne, en buvant très régulirement sans manquer. Il reste 7' jusqu'aux Aillons, je rempli une flask, il m'en reste un peu. Je repars rapidement, avec deux coureurs en point de mire devant. Je ne connais pas cette section mais je l'imagine bien longue et entrecoupée d'une petite remontée. Je ne me focalise pas sur les autres conccurents mais reste sur mon rythme et mes sensations. Malgré un profil pas très attirant sur le papier, en fait cette partie est très sympa, les pistes alternent avec les sentiers, quelques passages hors chemin, ça passe assez vite. Le final avant de rejoindre le Pont de la Verne est sur un sentier très agréable. C'est là que je reprend les deux coureurs de devant (un solo / un relais). Débouché sur la route des Aillons, je connais bien le chemin qui longe la route, je reste sur un rythme confortable mais essaie de bien avancer quand même, c'est très roulant et puis j'ai hate d'arriver au ravito pour plein de raisons: j'y retrouverai Matthieu qui me fera l'assistance, la mi course sera passée, j'attend la montée du Colombier avec impatience et c'est là que je pourrai faire un point sur mon état et commencer à regarder le classement. Les Aillons arrivent finalement, une dernière mini remontée et c'est le ravito. Matthieu est bien là, je m'assoie que un muret et refait le plein des flasks et la recharge des barres et compotes. J'ai également prévu un peu de St Yorre, j'en bois 0.5 l, ça fait un bien fou, j'en revais! Je mange juste deux morceaux de bananes, deux abricots secs et après 4'30 de pause, je repars avec 4 flasks pleines, pas envie de manquer d'eau!

Ravito atteint en 5h45, toujours dans les temps, j'aurai mis un peu moins d'1h10 depuis le sommet de la Galoppaz, il est 10h45, le ciel est toujours couvert, la température parfaite, je suis encore assez frais, tout va bien. je suis pointé 13ème à ce moment.

Aillons - Mont Pelat (R3) / 18 km, 1400 d+, 950 d-

Je repars quelques minutes avant Vincent et attaque tranquillement la jonction qui nous ramène à Crévibert, début de la montée du Colombier. Après un bout de route, on rejoint un sentier agréable assez roulant. Une petite montée en lacets sur 100 d+ et c'est parti sur la longue traversée qui nous emmène aux chalet de la Bottière. Heureusement que je l'ai reconnu ce printemps, car elle n'en fini pas, alternant les sections plates, les coups de culs, les descentes. J'y ai mes repères du coup et visualise bien où j'en suis. Rapidement Sam, qui relaie Erwan me passe comme une fusée et Vincent qui est reparti fort me rejoint. Je gère au moins cette partie, en veillant à ne pas y laisser trop de jus, en prévision de ce qui nous attend! Je rejoint enfin le sentier qui monte de la Bottière. Depuis le ravito c'est pas loin de 5 km et 450m d+ quand même, à ne pas négliger! En débouchant sur le sentier, un coureur est assis sur un rocher, Tnoy, un Cht'i très sympa, qui a fait 3ème l'an passé. Il se relève quand j'arrive et m'emboite le pas. On discute un peu, je suis admiratif de son rythme de montée alors qu'il n'a que les terrils de 100 d+ pour s'entrainer! On arrive tous les deux au chalet, pointage, un peu de plat pour rejoindre la piste qui traverse en direction du col de la Cochette. On attaque ensemble la raide arête Sud du Colombier. Je sens que je suis moins incisif que prévu, je lève un peu le pied pour ne pas me cramer ici, ça va bien à Tony aussi je crois! Un coup d'oeil derrière, à part Vincent environ 3' plus bas, personne à l'horizon. Devant nous, une féminine en relais tien tun bon rythme. L'arête est raide mais assez courte, un peu moins de 300 m de d+, et passe finalement pas si mal. Au sommet (pointage en 7h33), Tony m'annonce qu'il se pose, il en a besoin. Ayant clairement été moins rapide que prévu sur cette section, j'attaque la descente très technique en marchant tranquillement et en me ravitaillant bien. Les jambes commencent à piquer un peu sur la première partie très cassante. Les pentes plus douces cu col du Colombier font du bien et permettent d'allonger un peu la foulée, ça détend les jambes! Une piste globalement descendante nous ramène à nouveau au col de la Cochette, où là on change de versant pour basculer versant Est en direction des chalets de la Fullie. Depuis le Colombier, c'est une longue descente (700 m), mais encore une fois variée. le sentier à flanc lorsque l'on quitte la piste peu après la Cochette est royal avant de devenir bien raide et cassant. Des prairies plus agréables finissent la descente et l'arrivée aux Chalets. Le BGSA est encore là pour les encouragements, ça fait bien de retrouver du monde! Dans la descente je rettrape la féminine et me retrouve à nouveau tout seul. A partir de là d'ailleurs, je ne croiserai plus personne jusqu'à l'arrivée!

Il me reste presque deux flasks pleines aux chalets, je continue donc directement pour la longue partie qui nous emmene jusqu'au Pelat. Je ne connais pas le début mais à partir des Chalets de la Cha, je maitrise! Je connais de très bonnes sensations sur cette partie: les montées se font à bon rythme, je relance systèmatique dès que le sentier redevient plat, je suis tout seul, devant je sais que c'est loin, personne derrière, je peux aisin prendre un tempo qui me convient. Je trouve également le profil très agréable et je suis surpris d'arriver déjà à la Cha. Un coup d'oeil au loin, le Pelat ne parait plus si loin. Le profil se raidit un peu, les montées sont plus nombreuses avant de déboucher au pied de la dernière, pour un dernier coup de cul droit dans la pente herbeuse qui amène au ravito. Matthieu vient à ma rencontre, ça fait plaisir qu'il soit là!

Je m'assoie sur une chaise, à nouveau un demi litre de St Yorre et trois bouts de bananes. Je rempli mes flaks (gestion de l'eau nickel, il doit me reste 100 ml sur les 2 l depuis les Aillons) et prévois de ne pas m'arreter au dernier ravito, je repars donc avec 1.5 l. Je recharge juste de deux compotes.

J'aurai mis 8h55 pour arriver ici, soit 3h10 depuis les Aillons. On m'annonce 6ème à ce moment, le 5ème 15' devant. Je repars du ravito au bout de 3'30, sans voir encore personne à l'horizon.

Mont Pelat - Cruet / 15 km, 300 d+, 1000 d-

Derniere étape, mais je sais qu'elle sera longue! Ca débute pas un tout droit horrible pour les cuisses sur les pistes de ski des Aillons, heureusement c'est pas très long mais ça commence à piquer sevère! Un passage limite hors sentier montant amène a proximité du col de la Sciaz. C'est à ce moment que l'on entend l'orage qui gronde sur Belledonne et quelques gouttes de pluie. Rien de méchant mais je pense à ceux qui sont dans le Colombier, ça doit faire cogiter! Le profil s'inverse pour une courte descente assez technique qui débouche sur une large piste horizontale. Après quelques centaines de mètres, les montagnes russes commencent et ne semblent plus finir! D'abord sur la piste souvent boueuse (passage à proximité du col de la Marocz) puis sur un sentier, les petites descentes, petites montées et relances s'enchainent sans relache pendant 25'. J'apercois enfin une rubalise qui barre le chemin et m'imagine enfin plonger à droite pour descendre... désillusion, on bifurque à gauche pour enchainer une dernière montée sur une série de lacets! Heureusement elle est courte et c'est la fin des montées on bascule dans le descente finale. Il reste à ce moment environ 6 km. La première partie est raide et fait grincer les quadris qui comment à être bien douloureux. J'ai bien conscience d'avoir eu un rythme un peu pepère depuis le Pelat en sachant que j'étais isolé, le fait d'être seul ne m'a pas non plus incité à mettre du rythme. Je commence à cogiter un peu sur la fait que ça pourrait revenir de derrière et décide donc de faire cette descente rapidement en surveillant mes arrières. La descente s'adoucie et j'arrive à Montlambert en 10h15. Comme prévu je zappe le ravito et continue sur un sentier que je connais bien. Le profil permet de courir assez vite, sans que ça soit trop traumatisant pour les cuisses. Je profite des sections rectilignes pour me retourner, sans jamais voir personne. Je retrouve le bitume à Cruet Ferroux pour une dernière traversée dans les coteaux. Un bout de chemin, une petite partie qui remonte dans le village, l'église est en vue, j'allonge la foulée tout en continuant à me retourner régulièrement. Le dernier virage arrive enfin et je savoure la dernière ligne droite avant de franchir l'arche en 10h37, accompagné dans les derniers mètres par Sam et Erwan.

L'opinel finsher reçu, je m'allonge dans l'herbe et savoure d'enfin poser mes fesses!

J'apprend que le premier a abandonné sur crampes vers Montlambert et je prend ainsi la 5ème place. Bien content!

La boucle est bouclée, 73 km et 4900 d+ au compteur.

Le temps de refaire la course, Vincent arrive 15' plus tard, en 6ème position (finalement, pas la peine que je me retourne toutes les 5'!), pour un beau tir groupé du BGSA! Je profite du calme de la ligne d'arrivée pour une bonne douche chaude et on profite du repas d'après course qui fait un bien fou!

Jé, dans un jour moyen, arrive à son tour, il se sera accroché jusqu'au bout malgré le manque d'envie et prend une belle 20ème place.

Je ne cache pas mon bonheur d'avoir réussi ma course en montant sur le poduim scratch!

La prépa aura payé, les sensations du jour étaient bonnes, la gestion de la première partie aussi. Arriver frais à la Thuile et aux Aillons permet d'appréhender sereinement la suite. A part une petite baisse de régime dans la seconde partie du Colombier, j'aurai été bien tout le temps, capable de courir jusqu'au bout sur les plats et les descentes. Un point qui me fait plsisir aussi c'est la vitesse d'ascension constante jusqu'au bout.

Un grand merci à Matthieu pour les ravitos express et efficaces. Outre le confort d'avoir quelqu'un qui s'occupe de moi, le plaisir de voir et discuter avec un pote est hyper important et très motivant.

La gestion des reserves d'eau et de nourriture est également primordiale sur cette course: les ravitos sont espacés, pas d'eau dans les Bauges! Je suis parti de Cruet avec 1.5 l, de la Thuile avec 1.5 (recharge de 0.5 à Côtes Guelet), 2 l des Aillons et 1.5 l (0.5 de trop) du Pelat. Ravito Montlambert zappé. En ce qui concerne la bouffe, uniquement 2 bouts de bananes et 2 abricots secs à chaque ravito. 2 barres entre Cruet et la Thuile, 1 barre et 2 compotes jusqu'aux Aillons, 1 barre et 2 compotes jusqu'au Pelat, 2 compotes pour finir. Pour temper la casquette, pas beaucoup de possibilités: un ruisseau après la Rongère au pied de la montée de la Sauge, un ruisseau 4 km avant les Aillons, un abreuvoir douteux 250m de d+ avant le chalet de la Bottière et des fois à la Fullie, c'est tout!

La météo du jour a été parfaite, ciel voilé, petit vent, quelques gouttes de pluie, je n'ai jamais eu chaud.

 

Et pour finir un immense merci aux organisteurs, traceurs, bénévoles, secouristes... Une course à taille humaine, parfaitement organisée, des bénévoles en pagaille, attentionnés, enthousiastes, disponibles! Quel bon moment on passe à parcourir ces sentiers! Merci encore. Et grand coup de chapeau aux nettoyeurs des sentiers rien à voir entre les chantiers rencontrés lors de mes repérages et les chemins débarrasés des branches et troncs le jour de la course.

Bref, amateurs de course exigeante, à taile humaine, réjouissante et rustique, c'est par ici que ça se passe!

8 commentaires

Commentaire de fred_1_1 posté le 27-05-2018 à 16:29:59

Bravo,
belle perf et beau descriptif du parcours, qui ne rend peut-être pas tout à fait compte de la réelle difficulté :)

Commentaire de Leseb posté le 27-05-2018 à 17:08:09

oula, je te rassure j'en ai bien bavé! Bien technique ce parcours, très cassant avec ses longues montées qui s'enchainent avec du plus roulant... mais souvent incourrable (hors sentiers, herbes hautes, pierres, lapiaz...). Mais quand les jambes tournent, ça passent plus vite! Mais j'imagine sans peine que certaines parties doivent paraitre interminables quand on est dans le dur...

Commentaire de bubulle posté le 27-05-2018 à 17:29:50

Eh bien, on cartonne un peu plus chaque année, chez les kikous ! L'an dernier, le Phi-Phi 8ème, cette année tu finis 5ème......normalement, on finit par placer quelqu'un sur le podium l'an prochain...:-)

J'étais effectivement celui que tu as aperçu après la Thuile, à l'endroit où j'ai regardé défiler les 3/4 du peloton à partir du 2ème (le premier m'avait dépassé quand je me reposais un peu au ravito après l'ouverture). Tu dois être sur mes photos dont j'enverrai le lien bientôt.

Pas de chance, on ne s'est pas croisés sur la zone d'arrivée car j'espère qu'à ce moment tu n'aurais pas fait le timide et qu'on se serait alors bu une petite "verte".

Il ne te reste donc plus qu'à revenir pour ce podium...:-)...et pour nous faire un récit aussi précis (car il l'est) et clair. Et, à l'occasion, cela m'intéressera de savoir où tu as eu un moment où tu t'es égaré dans la descente du Montgelas sur Nécuidet. Je savais que nous balisions un peu "limite" sur ce passage (mes compères disaient que la trace "se voit bien"....ce qui est vrai en marchant, mais l'est un peu moins quand on dévale comme un avion, même prudent).

A une prochaine !

Commentaire de Leseb posté le 27-05-2018 à 17:55:17

Cool pour le lien des photos, il m'a bien semblé être shooté à ce moment!
Pour la précision du récit, figure toi que c'est largement inspiré des tiens, que je trouve précieux comme lecture pour s’imprégner d'un parcours que tu ne connais pas... j'ai donc essayé de marcher dans tes pas!
Pour la verte, la prochaine fois!
En ce qui concerne le balisage:
- on s'est égaré à 5 après la descente très raide, peu après le passage sur la vire étroite qui longe les rochers, quand le sentier remonte un peu dans les blocs. Mais c'est juste parce tout le monde avançait le nez dans les baskets de celui de devant... et que le premier n'a pas bien regardé. Après le demi tour, c'était quand même assez limpide!
- en revanche j'ai trouvé un peu déroutant le balisage après le col de la Sciaz: les rubans étaient sur des gros arbres en bord des pistes, mais sur la face parallèles au chemin. Donc bien visible quand tu es en face de l'arbre, mais du tout lorsque tu es dans l'alignement du chemin. Surtout qu'une petite brise avaient tendance à les rabattre dans le sens de la marche, réduisant encore plus visibilité. Par exemple après la petite descente en single lorsque tu rejoints la grosse piste, aucune n'étaient visibles. mais ça reste du détail, l'ensemble était nickel: pas trop dense, logique, bifurcations très bien balisées!

Commentaire de Benman posté le 27-05-2018 à 19:23:14

Bravo pour ta course et ce récit très précis qui va me permettre de repasser en revue un chemin que J'ai parcouru sans aucune connaissance du coin. Pour le balisage, je l'ai trouvé aussi très précis, hormis effectivement ces balises étranges sur les arbres.
Bravo à toi.

Commentaire de Leseb posté le 29-05-2018 à 14:39:50

Merci! Profites bien de parcourir à nouveau ces sentiers... de manière plus reposante devant l'écran!

Commentaire de Philippe8474 posté le 29-05-2018 à 11:44:45

Les superlatifs commencent à manquer! Chapeau, sacré belle course de sortie!

Commentaire de Leseb posté le 29-05-2018 à 14:40:14

Merci! Arrêtes, je vais finir par rougir, haha!

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran