Récit de la course : Trail de la Pierre Plantee - 23 km 2018, par Angeblanc82

L'auteur : Angeblanc82

La course : Trail de la Pierre Plantee - 23 km

Date : 25/3/2018

Lieu : Veyras (Ardèche)

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Distance : 23km

Objectif : Se dépenser

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Trail de la Pierre Plantée

Cette année, l'association de la Ronde des Bois, située à Veyras, à quelques kilomètres de chez moi, innove. Terminé le trail de 14km sous la chaleur accablante du mois de juin. Bienvenue aux 23km et au suspens météorologiques de ce début de printemps.

Coté ciel, la semaine débutait mal, avec des températures négatives, renforcées par un fort mistral. Puis, le week-end approchant, le temps se radoucit. Le dimanche matin, sous les nuages, mais sans vent, le mercure affichait une dizaine de degrés au départ de la course. Des conditions idéales.

Coté course, je ne connaissais que le début et la fin du tracé. Renseignements pris de part et d'autre, après avoir ausculté le profil et ses 1000m de D+, je misais prudemment sur un objectif de trois heures.

Je prends le départ en queue de peloton, tranquillement, tandis que nous faisons une boucle autour de l'aire de départ, le temps d'étirer le peloton et de voir déja s'éloigner la tête de course. Les premières pentes, bien que légères, se font en marchant, histoire de ne pas se cramer d'entrée. Nous rejoignons très vite une portion descendante que je connais bien pour l'avoir emprunté sur l'ancien parcours. J'en profite pour doubler quelques concurrents avant d'atteindre le pied de la première difficulté après avoir traversé le pont des Chèvres. A partir de là, nous avons environ 7,5 kilomètres de montée quasiment ininterrompue.

Le paysage est splendide, la montagne basaltique nous offrant ses flancs rocheux, tandis que nous serpentons entre les chênes nus et les pins. Je peux en profiter car cette partie se fait en marchant. Un replat nous permet de récupérer, puis le deuxième ravito se présente. Je me sers en TUC que je mange en jetant un oeil à la prochaine difficulté qui s'offre à nous. L'ascension du Serre de Pied de Boeuf et son sommet à 900 mètres d'altitude sur lequel trône la tour de vigie. Cela nous promet un panorama somptueux, mais encore faut-il y monter.

Finalement, l'ascension se passe plus facilement que prévu, tout au pas de course, je dépasse trois ou quatre trailers et me retrouve tout en haut. 12 kilomètres en 1h30, c'était exactement le temps que je m'étais fixé. Je prends tout de même le temps d'admirer la vue. D'un côté la vallée du Rhône, le Vercors enneigé et dans les nuages sans doute les Alpes. A ma gauche, les Boutières et au loin le Gerbier de Jonc, recouvert de son manteau blanc.

Trêve de flaneries, après m'être rassasié les pupilles, j'entame la descente. Il y en a pour 5 kilomètres. Personne derrière moi, une féminine devant à quelques dizaines de mètres, je me lance. A l'aise sur ce terrain, je finis par la rattraper au pied de la montagne, là où nous rejoignons une portion de route. D'un accord tacite, nous décidons de rester ensemble. Le terrain est propice au ravitaillement et je déguste ma gourde de crème de marrons. Après la route, se dessine une partie plus technique, ma partenaire me laisse passer devant. Le troisième poste de ravito est là, nous nous arrêtons à peine et reprenons la descente. Nous y sommes passés à l'aller, nous retournons au pont des Chèvres. Je me sens bien, malgré les rochers et les racines qui jonchent le sol dans ce single de sous-bois. Un peu trop détendu, un moment d'inattention et je bute dans un obstacle, une souche ou une pierre, qui m'envoie au sol après une roulade avant. Mon binôme a juste le temps d'arriver à ma hauteur et de s'inquiéter pour ma santé, mais je suis déja debout, un peu vexé de m'être fait suprendre ainsi. Nous arrivons vite en bas et au pied de l'avant-dernière difficulté, je consatet les dégats. Mon mollet droit est tout rapé et je me sois entaillé la main gauche, dans le gras du pouce. Pas très douloureux, mais de la terre s'est glissée sous la peau. Je nettoie en surface, j'en suis quitte pour un tour au poste de secours à l'arrivée.

La côte que nous débutons nous emmène à la Pierre Plantée. Je la connais, elle n'est pas très raide, seulement elle est longue et monotone. L'un après l'autre, nous nous encourageons à ne pas marcher, nous doublons même deux concurrents, signe que le rythme est bon. Enfin, la dernière descente est là, je laisse passer ma collègue devant, échaudé par mon vol plané et voulant garder de l'énergie pour l'utime raidillon qui nous attend.

Nous apercevons l'arche d'arrivée, je sens l'écurie. Un signaleur nous annonce que ma compagne de course est cinquième féminine, je la félicite, tandis qu'elle me laisse la doubler dans les derniers hectomètres de la montée.

Nous terminons bien en deça de nos temps fixés, en 2h38'.

A part la gamelle qui m'a laissé quelques traces, je me sens bien. Le parcours était bien dessiné, le balisage parfait et l'organisation au top.

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