Récit de la course : Trail des 6 Cols - 39 km 2017, par centori

L'auteur : centori

La course : Trail des 6 Cols - 39 km

Date : 8/7/2017

Lieu : Val D'Isère (Savoie)

Affichage : 1986 vues

Distance : 39km

Matos : Sac Oxitis 7l

Hydrapak 500ml x2

batons black diamond

Salomon XA PRO 3D GORETEX

Objectif : Se défoncer

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Aprés le Plantage l'Extase

T6C: Aprés le plantage l'extase

 

Entre TIGNES et VAL D'ISERE et moi c'est une longue histoire puisque voilà 40 ans que je traine mes skis et chaussures dans ces deux stations, le tout vous l'avez compris été comme hivers.

L'été, j'ai beaucoup tourné autour du lac, et y ait fait sans le savoir mon premier trail de montagne en voulant juste battre le record de rando sur Coeur station Tignes – col du Palet – Col de la Tourne, retour station.

Et puis voilà, comme beaucoup je me suis mis au trail et j'ai appris l'existence à l'époque de l'Icetrail aujourd'hui remplacé par le High Trail Vanoise.

En 2014, premier plantage sur l'Altispeed (29km – 2200d+/d-), abandon pitoyable. J'avais sous-estimmé la difficulté.

En 2015, l'extase sur l'Altispeed que je boucle en 5h41.

En 2016, me voilà sur le "petit parcours" du High Trail Vanoise 39km pour 3250d+/d-, abandon mon ventre me lachait lamentablement à mi-course.

 

Alors 2017, devait être l'année de la vengeance, j'ai beaucoup cherché pour régler mes problèmes de ventre, je me suis plus entrainé, et l'objectif était bien sur de finir si possible entre 8h30 et 9h00 soit les barrières annoncées initialement (au final elles furent repoussées à 12h30 de course).

Ce trail je le voulais, et pour le Normand que je suis cela ne s'annonçais pas facile. En plus, le "petit  parcours" devenait en 2017 "le trail des 6 cols" (T6C) ce qui est quand même nettement plus sympa.

le profil de la course montre bien la difficulté pour le normand que je suis habitué à la plaine et aux petites côtes tout au plus.

 

Préparation.

La plaine de CAEN porte bien son nom, elle est plate comme la main ou presque ! Alors pour l'entrainement D+/D- ce n'est pas facile.

Je me suis donc concocté des séances de montée d'une ridicule côte de 30m que j'ai répété tous les samedi matin. J'ai progressé tout l'hivers et printemps pour arriver à 36 montées et descentes et donc plus de 1000m D+/D- en 1h30 !

je me suis aussi envoyé un trail par mois depuis le mois de Mars mais je n'ai jamais dépassé les 34km et 700d+ dans un seul trail ! Le gap était donc immense avec le T6C !

Et enfin des sorties longues, au maximum 2h15. Certains trouveront cela encore court, mais au-delà cela me parait compliqué en terme de gestion du temps.

 

Et puis j'ai changé mon alimentation pour régler mes maux récurrents de ventre ! Les trails de l'année 2017 me montraient que j'allais dans la bonne direction de ce coté et donc la confiance revenait.

 

Au final, je me suis senti prêt pour affronter le T6C et essayer de le finir !

 

 

DEPART

Ce matin du 8 juillet, je suis inquiet. Le stress a dévoré ma nuit, je n'ai pas beaucoup dormi, les jambes ne sont pas là, je ne sens pas trop le truc. Bref, le stress monte, la pression des abandons 2014 et 2016 se fait sentir, les jambes sont flagada et j'ai même des hauts le coeur.

Bref, ce n'est pas terrible, et je ne sens pas les choses venir.

Mais bon, c'est Val d'Isere, je me dis que vu les nouvelles barrières horaires je finirai quoiqu'il arrive même à 4 pattes s'il le faut !

Au contrôle des sacs, surprise on nous annonce que finalement l'organisation se contente de veste de pluie, téléphone portable et couverture de survie, je me débarasse donc de tout le reste. Il doit faire beau, ce n'est pas un problème et voilà 1kg d'économisé.

 

Il est 8h30 c'est parti pour 39km et 3250 D+/D- ! Comme prévu je pars cool.  Et pour la première fois j'ai la fameuse casquette Kikourou sur la tête !

 

 

Partie 1 – Départ – La Daille (1850m altitude): 4,4km et 213d+/d-

Cette partie permet d'étirer le peloton avant les singles de la montée de Picheru.

Nous sommes 280 inscrits, en réalité 240 partants (ou sont les 40 manquants ?).

Nous empruntons pendant environ 1 kilomètres la route pour nous dirriger vers la daille, puis nous prenons un chemin à 4x4 forestier pour grimper en direction du restaurant "le triflollet".

Cela monte cool, mais je décide de marcher comme tous les autres coureurs d'ailleurs.

Nous commençons à discuter entre coureurs et entre Philippe, l'autre est surnommé Philou et du coup moi aussi. Je perds mon compère à un moment, je le retrouverai beaucoup plus tard.

 

Dés que c'est plat je courre, et donc j'alterne cela détend les mollets. Nous contournons le restaurant puis nous plongeons dans "la piste perdue" une toute petite vallée parcourue par un chemin en single déjà bien technique. Ce petit chemin nous permet de redescendre vers la daille vers le premier point LiveTrail et le ravito réservé aux coureurs du High Trail Vanoise.

 

Je boucle cette partie en 31'43" classement: 125.

Je suis pile poil dans les temps estimé, c'est parfait et curieusement les sensations sont bonnes, terminé le stress, le ventre etc...

 

 

Partie 2 – La Daille  – Passage de Picheru (2953m): 4km et 1005m D+.

C'est un vrai kilomètre vertical qui nous attend sur cette montée et je l'ai grimpé en 1h30 en 2016, et je suis décidé à être dans le même tempo au sommet donc en gros 2h00 pile !

Cette montée se fait par un chemin en single en permanence, avec une pente dingue et il est quasi impossible de doubler sauf à ce que le trailer doublé se range dans un petit coin.

Je veille donc à ne pas me faire doubler par un groupe avant l'ascension histoire d'éviter d'être bouchonné si je suis plus vite qu'eux.

 

Je me cale au contraire trés rapidement, dans les pas d'un coureur du HTV qui monte plutôt bien, il me propose de le passer mais je refuse, le rythme me convient bien.

Nous allons gentiement nous faire dépasser par quelques coureurs que je pourrai suivre, mais je préfère monter tranquille sans me fatiguer, la course est longue, je joue l'économie.

Finalement, mon métronome décide de faire une pause et je continue solo, je suis même obligé d'accélérer légérement pour éviter de me faire doubler par un train d'environ 10 coureurs. Dans ces chemins en single être derrière un tel wagon c'est l'assurance de perdre beaucoup de temps notamment en descente.

Du coup, j'accèlère et finit la montée avec un jeune parisien de 23 ans qui comme moi est fan de Tignes – Val d'Isère.

Il se trouve d'ailleurs que je suis enfin chaud (aprés 1h30 de course), il était temps ! Cela va beaucoup mieux et les jambes sont trés biens.

 

Cette partie de la course nous permet d'accéder à la réserve de la Sasière, nous sommes dans un univers ultra minéral, des coulées de cailloux partout, nous montons dans des piériers, mais c'est la vue la récompense. Dans notre dos, Val d'Ière, - Tignes et la Grande Motte au loin d'ou viennent les coureurs du HTV et devant nous, le lac de la Sassière, la Tsanteleina (3605m) et la Grande Sassière (3747m) et entre les deux sommets le glacier qui méne vers l'Italie.

Il fait beau, le temps est superbe, la vue exceptionnelle, tout cela nous donne beaucoup de courage.

 

Je boucle cette partie en 1h20 soit un total de temps de course de 1h52'07" et donc 8 minutes en avance sur le temps prévu. Classement: 133.

J'ai perdu quelques places, mais c'est délibéré j'ai préféré gérer.

 

 

Partie 3 – Passage de Picheru (2953m)– Le Fornet (1920m). 8,8km 334d+/930D-

 

Une fois le col de Picheru passé, nous redescendons vers le Lac de la Sassière et le ravito.

Nous avons là 3km de descente, c'est trés technique dans un chemin en single qui se tortille dans tous les sens et nous en fait baver.

Je boucle cette petite descente qui nous offre une vue sublime en 15 minutes. Nous avons là perdu  334m pour nous retrouver à 2500m d'altitude.

Je ressort du ravito en 2h06 et donc cette fois 9 minutes d'avance sur le temps prévu aprés avoir rempli les flasques.

Nous remontons désormais vers le col de la Bailletaz (2852m), il s'agit d'un vieux chemin à 4x4 donc bien large et nous discutons tranquillement en marchant. Mais nous marchons vite et reprenons des trailers qui arborent déjà des mines bien fatiguées.

Je suis vraiment trés à l'aise et avec mon collégue Parisien de circonstance, nous discutons hors piste, ski de rando et même alpinisme ce qui fait aussi passer le temps. Je crois que cela a agacé quelques coureurs que nous avons doublé tellement nous étions facile et eux dans le dur.

 

La fin de la remontée du col est superbe, la vue sur la Tsanteleina est exceptionnelle, le lac du santel s'offrirait presque comme une piscine pour nous rafraichir si nous n'avions pas 50 mètres à descendre pour y accéder.

Nous voilà au col en 2h40 ! Bien sur en avance sur le planning.

Nous avons devant nous une descente de 930m et 4km c'est donc encore une fois trés raide spécialement au début, le chemin se tortille dans tous les sens, il est vraiment impossible d'accélérer sans risquer la chute, enfin de mon point de vue.

Nous allons perdre quelques places, mais je n'ai pas trop envie d'accélèrer la partie suivante sera terrible et il faut se préserver.

Mon complice va finir par lâcher l'affaire, et alors que nous sommes ensemble depuis 2h je le lâche malheureusement.

 

Je boucle cette partie en 1h30 – temps total de course: 3h21 – classement: 132.

Je reperds dans cette descente les places gagnées lors de la montée du col, mais j'ai préféré laisser faire et ne pas risquer la chute ni abimer les jambes trop tôt.

 

 

 

Partie 4 – Le Fornet (1920m) – Aiguille Perse (3386m) – 9km – 1459d+

Cette partie démarre par le ravito. Le temps de remplir mes flasques et je m'apprête à repartir.

Oui mais les anciens jouent de l'acordéon et ils trinquent au génépy ! Alors je trinque avec eux mais au coca.

Joli moment singulier et ultra sympathique.

 

Je serai resté 3 minutes maximum au ravito, mais j'ai du facilement doubler 10 coureurs et j'en reprends 5 immédiatement aprés la sortie du village du Fornet, je sais que nous allons reprendre un single alors autant éviter d'être bouchonné.

Nous sommes là en forêt et nous remontons tranquillement dans un premier raidillon vers le "signal". La montée est dans un premier temps tranquille puis franchement trés raide, la jeune femme avec qui je suis me propose de passer et elle prend ma roue mais pas trés longtemps.

Au signal j'entends Oh eh Philou ! C'est la femme de l'autre Philippe, mais je ne comprends pas il était devant et le voilà derrière moi sans que je l'ai doublé ! Oui mais comme il le dit lui il profite du ravito ! Perso, je préfére la jouer express.

 

Bref il me rattrape et nous terminons l'ascension ensemble en discutant. Le rythme est bon, et il me pousse à aller un peu plus vite. Vers le col de l'Iseran c'est finalement moi qui passe devant et l'encourage, je le tire le Philou !

Cette première partie de la montée va faire trés trés mal à beaucoup de coureurs qui sont partis trop vite. Beaucoup sont à l'arrêt ou presque, on les encourage mais vu leur tête on sait que c'est mal barré ou sont même arrêtés, et là je me rappelle 2016 et mon abandon.

 

Col de l'Iseran 2764m ravito !

Nous refaisons le plein de flasques et hop c'est reparti pour les deux philou.

Nous faisons le rythme alternativement et nous voyons au loin la pointe perse c'est encore 600d+ qui nous attend avant le sommet de notre course.

Je tire le philou et finalement dans la première montée raide il lâche ! Je l'encourage, je gueule pour qu'il me reprenne mais je m'éloigne, je comprends qu'il a un coup de moins bien, il se fait rattraper par d'autres coureurs alors que moi les jambes tournent.

Et cette montée vers le col Pers c'est l'horreur, d'abord c'est trés raide, et une caillasse épouvantable, à chaque pas le sol s'éboule un peu, le chemin est par moment peu marqué, bref c'est chiantissime comme terrain. Mais j'ai une sensation de facilité incroyable et croque les coureurs assez aisément.

 

On va tout en haut à droite et même encore un peu plus haut.

Et ensuite nous sommes sur la crête en direction de la pointe Perse, nous admirons d'un coté le glacier du Pissailla et la Maurienne et de l'autre l'Italie. Attention à ne pas faire un mauvais pas sous peine de chute fatale ! Nous sommes en haute montagne et il faut faire trés attention.

Mais c'est à ce moment que les jambes vont se déchainer, j'avale les coureurs les uns aprés les autres, je trouve même le moyen de courir à plus de 3000m d'altitude sur un petit replat ce qui me permet de me dégourdir les mollets. Bref ça va trés trés fort.

 

Au sommet, nous pouvons admirer la vue sur les sommets de la Maurienne (albaron 3637m – grande ciamarella 3676m), le plus haut sommet 100% Italien le Grand Paradiso 4061m, le Grand Combin (4314m), les grandes jorasses (4208m).

Le mont blanc lui serait bien là s'il n'était dans les nuages. Le ciel s'obscurcit et je me dis que la pluie arrive, il était temps de profiter de la vue.

 

Je boucle cette partie en 2h43 – temps total de course: 6h04' – classement: 80

j'ai donc gagné 52 places sur cette montée !

 

 

 

Partie 5: Aiguille Perse (3386m) – Col de l'Iseran (2764m) – 4,1km – 31D+/653D-

Cette partie démarre dans la caillasse, et on a l'impression de courir dans une sortie de mélasse caillouteuse. Curieusement j'aime bien ça et je dévale au plus vite en direction du glacier.

Au moment d'y accéder, j'attrape la corde fixe que le service des pistes a installé et hop dans la neige.

Oui mais voilà à 14h en plein été la neige c'est de la bouillasse, j'enfonce beaucoup dans la neige avec mes 80kg alors pas moyen de courir sur le plat.

En descente ce n'est guère mieux j'enfonce jusqu'à mi-mollet, plusieurs coureurs me doublent ce qui a le don de m'énerver. Je les ai déposé à la montée et me voilà quasi à l'arrêt alors que eux volent ou presque.

J'essaie de passer en force mais courir dans cette bouillasse neigeuse est trop crevant je préfére attendre.

De fait, il y a finalement moins de neige et je me remets à courir en descente facile ! Je stabilise l'écart puis je decide de reprendre les places perdues, et je vais terminer la descente comme un malade (dixit mon père qui m'a vu descendre) et au final je gagne encore 2 places.

 

Je boucle cette partie en 42' – temps total de course: 6h46' – classement: 78.

 

 

Partie 6: Col de l'Iseran (2764m)  - Arrivée (1850m) – 7,8km - 238mD+ / 1152D-

Le ravito fait du bien, je rempli les flasques et c'est reparti.

Je me fends même de partir en courant alors que ça monte ce qui est complétement idiot mais il y a comme un état euphorique.

Je sais à ce moment de la course que je peux arriver en 8h30 ce qui est l'objectif initial, mais comme l'apétit vient en mangeant je me dis que faire mieux serait cool. Dans ma tête je révise l'objectif à 8h15 ce qui est jouable.

 

La montée vers le fameux tunnel est assez dantesque. Certes, il n'y a que 200D+, mais c'est encore une fois dans une caillasse dingue qui dévale sous les pieds, et aussi dans des grosses morraines, plus quelques traversées en neige.

Il ne faut pas se rater et avoir le pied sur.

Cette montée est là pour achever les mollets, mais ça tient et je double encore 2 coureurs.

 Le Tunnel c'est le moment étonnant de la course. L'on passe du secteur Fornet au secteur Solaise en 30 mètres sous la montagne. Par beau temps, l'on passe de la chaleur étouffante au froid hivernal dans le tunnel.

Cette année, ce sera froid dehors et dedans, l'orage gronde, la pluie est là, il faut sortir la veste. Et dans le tunnel je n'y vois strictement rien !

A la sortie du tunnel, l'orage se déchaine, c'est un déluge de grêle. Plusieurs coureurs sont rassemblés à l'abri et quand ils me voient me préparer ils me disent "tu vas quand même pas y aller !" et si les gars on a une course à finir ! Il reste moins d'1h de course donc autant y aller. En plus un orage en montagne ça peut durer 10 minutes ou 2h et donc pas question d'attendre.

Tu parles que j'y vais et  Hop 5 places de gagnées et je dévale sous la grêle ! Alors que les éclairs claquent sur la créte. (rétrospectivement c'était dingue de faire ça mais c'était foutrement bon).

 

Un coureur prend ma roue et il y a ce moment génial ou sous l'orage dans la montagne on courre comme des dingues pour descendre en gueulant par moment des wooooohooooo tellement on est bien !

 

Heureusement cela ne dure pas, et finalement on peut enlever la capuche et reprendre normalement la route. Il faut maintenant aller vers le col de la Madeleine et les bosses de Solaise. Je vais louper l'embranchement et hop 30 secondes de perdues. Ces petites bosses de 20-30 mètres à chaque fois c'est un suplice en fin de course, mais il faut avancer. Nous voilà au bord du lac de l'Ouilette au sommet de Solaise et nous voyons tout en bas Val d'Isère. Il reste environ 3km et 800m de descente à faire. Autant dire que c'est raide, j'ai hâte d'arriver, je sens que pour 8h cela peut être proche alors j'envoie.

La descente est dure, je n'ai pas l'habitude, et les pieds brulent, mais je continue poussé par l'idée de choper les 8h. Je double des randonneurs et je me dis que si je vais encore comme un malade par rapport à eux alors c'est que ça va.

 

Et enfin terminé la descente,, je sais que c'est foutu pour les 8h mais j'accélère quand même pour faire un top temps, enfin la tête décide d'accélèrer mais les jambes elles font ce qu'elles veulent ! Je ne contrôle pas tout et suis déjà content de ne pas m'exploser par terre !

Je termine la course HEUREUX en 8h01'20"

 

Un temps incroyable, inespèré, je voulais juste finir, si possible en 8h30-9h et BAM ! Un temps super ! Et en plus presque sans douleur et sans être crevé. Du bonheur.

Ce temps me donne une côte ITRA de 523 ce qui est mon meilleur score !

 

FINISHER !

Évidement à la fin de la course ravito, rigolade avec les autres coureurs et photos FINISH.

Et oui l'organisation nous a concocté une petite surprise. Il y avait des photographes sur le parcours et on récupère tous nos photos tirées sur papier à l'arrivée. Et en plus, un photographe nous prend en photo et le tirage nous est remis de suite. Franchement génial.

 

Organisation.

Balisage nickel rien à dire. Balisage par rubalise et couleur sur les rochers. Donc impossible de se perdre.

Niveau ravitaillement il y avait de tout et en quantité. Perso j'ai pris uniquement de l'eau ayant ce qu'il me fallait sur moi.

 

Matériel:

Sac Oxitis 7l

Hydrapak 500ml x2

batons black diamond

Salomon XA PRO 3D GORETEX

 

Pour 2018 le parcours passe à 42km et 3500D+/D- ce sera dur de choper les 7h59, mais je vais tenter le coup !

 

La première partie de ce weekend à Val d'Isère est terminée, mais voici que ce profile pour le lendemain la course les Balcons de Val d'Isère 19km et 1000D+/D-.

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