Récit de la course : L'Ardéchois - 36 km 2015, par Siberian wolf 10

L'auteur : Siberian wolf 10

La course : L'Ardéchois - 36 km

Date : 2/5/2015

Lieu : Desaignes (Ardèche)

Affichage : 1608 vues

Distance : 36km

Objectif : Battre un record

3 commentaires

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Forme idyllique sous le soleil ardéchois

Samedi 2 mai 2015. J'ai participé au trail l’Ardéchois, sur le moyen parcours de 36 km et 1700m de dénivelé au départ de Desaignes (07).


Le départ est à 8h, aussi bien pour le parcours de 36 km que celui de 57 km. Contrairement à l’année dernière, je ne me suis pas placé en avant sur la ligne, aux 3/5 du peloton je dirais. Du coup, cette fois-ci, c’est moi qui double des coureurs et je ne suis pas dans le rouge dans les premiers kilomètres marqués par une succession de coups de cul qui nous élèvent peu à peu en altitude. Ce sont en effet les dix premiers kilomètres les plus difficiles qui nous emmènent jusqu’à des éoliennes où nous passerons une première fois. Depuis le départ, j’ai gagné des places avant qu’un groupe de coureurs ne me dépasse dans la seule véritable descente des 10 premiers kilomètres, vers un petit hameau où des spectateurs sont là pour nous applaudir.


Mais je les rattrape à nouveau aussitôt le hameau franchi et jusqu’à la fin de la course j’ai aperçu ces mêmes coureurs car nous formions un groupe plutôt homogène.


Après 10 km, nous arrivons donc sur la montagne avec les éoliennes juste à côté vers 1180m d’altitude.

Nous avons droit à une portion presque plane pendant quelques kilomètres sur des chemins assez larges en forêt.


Et lorsque nous sortons des bois, nous avons droit à des vues grandioses sur le parc naturel régional des Monts d’Ardèche. De plus, il y a cette agréable odeur de genêts si caractéristique du Vivarais et du Pilat. Le temps est en effet ensoleillé et nous pouvons apercevoir à l’horizon le mont Gerbier de Jonc, le mont Mézenc et d’autres sucs d’Ardèche.

Les Sucs d'Ardèche à l'horizon

Avec cette météo, il serait tentant d’y aller mais pour nous c’est la course. Après ces quelques kilomètres, nous redescendons légèrement jusqu’aux ruines du château de Rochebonne où des spectateurs sont là, au km 17, à environ 830m d’altitude.

Château de Rochebonne


Après avoir passé ce château, c’est une descente d’un peu moins d’un kilomètre qui suit, assez technique. Mais les coureurs descendent rapidement et quelques coureurs me doublent mais pas pour longtemps car de nouvelles côtes raides arrivent où nous grimpons les uns derrière les autres. Et quand le chemin devient plus large et continue de grimper, je rattrape les coureurs qui m’ont doublé dans la descente du château.


Au km 22, j’arrive au ravitaillement de Saint-Jean Roure, où des spectateurs nous accueillent, de même que le petit orchestre déguisé et mobile.

Saint-Jean Roure

J’y arrive après 2h52 de course soit 9 minutes de mieux que l’an passé il me semble, ce qui est tout de même significatif. On trouve à ce ravito du saucisson, des morceaux de jambon, du gruyère, des quartiers d’orange, des rondelles de bananes, des pruneaux, des raisins secs, du chocolat, du pain d’épices, de la barre bretonne, des barres de céréales, des gels Isostar, du cola, de la boisson Isostar et bien sûr de l’eau pour remplir nos gourdes.


Reparti, il y a une courte montée qui suit et nous passons un moment à côté d’un cadavre de renard, image un peu macabre. Mais la pente s’atténue bientôt malgré que nous continuons à gagner de l’altitude. Nous pouvons même nous permettre de courir alors que souvent nous marchions avant le ravito.


Après quelques kilomètres, nous atteignons à nouveau les éoliennes vers 1180m d’altitude, probablement sur le site de la Citadelle, au Serre d’Ambalès.

Point culminant de la course

De là, nous pouvons recommencer à courir sérieusement sur un chemin large et plat. Le groupe reste toujours aussi stable. Les 7 derniers kilomètres sont en descente. Je me fais plaisir en accélérant dans une ligne droite au début et nous descendons ensuite des lacets en forêt. 

Début de la descente finale


Dans les 5 derniers kilomètres, je me mets à accélérer en vue de rattraper le groupe devant. C’est à deux kilomètres de l’arrivée que ma poursuite est enfin payante. Je rattrape ce groupe et gagne six places, dépassant deux autres coureurs après l’ultime coup de cul et devant l’école du village. Le public nous attend dans les rues du village en nous encourageant pour le final sachant que notre prénom est inscrit sur notre dossard. Je franchis la ligne d’arrivée à Desaignes dans les 80 premiers sur 476 en moins de 4h24. Seules 4 femmes ont terminées devant moi. Le vainqueur a gagné en 2h58, les derniers arrivent en 7h46. 

Arrivée

Je termine parmi les 17 % des premiers arrivants et cela faisait longtemps que je n’avais pas fait un aussi bon classement, depuis le VO2 trail en 2013. J’ai mis 19 minutes de moins que l’an passé mais l’an dernier je m’étais arrêté longtemps au ravitaillement à cause d’un problème au genou.


La douche était froide et  c’était un peu du délire à l’intérieur. Au repas d’après-course, il y avait un choix entre un yaourt nature ou de la tomme fraîche en salade, des lentilles, une pomme de terre et le bœuf à la broche. Je préférais l’aligot sur les Templiers et sur Courir en Aubrac. Il y avait toujours l’orchestre mobile qui tournait dans le village. Vers 15h30, une pluie très fine vient mais elle n’est pas gênante surtout qu’il fait plutôt chaud. C’est vers 17h que je suis parti de Desaignes, après m’être reposé sur un banc.

Desaignes


3 commentaires

Commentaire de philkikou posté le 05-03-2017 à 20:32:54

Bien géré cette belle course Ardéchoise avec une météo tip-top à la vue de tes photos

Commentaire de Gibus posté le 20-03-2017 à 21:57:04

Bravo pour ton classement. J'y était aussi cette année là. Super trail. Mis dit donc t'avais la patate.

Commentaire de Siberian wolf 10 posté le 20-03-2017 à 22:52:57

Merci. Oui j'étais plutôt en forme en ce mois de mai.

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