Récit de la course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous 2016, par Raphynisher

L'auteur : Raphynisher

La course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous

Date : 20/10/2016

Lieu : Saint-Pierre (Réunion)

Affichage : 2420 vues

Distance : 164km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

Partager :

La Redoute m'a "catalogué" Finisher

Avant de me lancer dans cette folle aventure, je voudrais remercier du fond du cœur ma femme Soso passionnée comme moi pour la course à pied elle a accepté de me suivre et de mettre sa passion de côté pour me permettre de préparer et d’affronter ce défi.

 

Avant la course

Le 19/10, on pose un pied frais sur l’ile volcanique, il est midi et le retrait des dossards pour la diagonale se trouve à St Pierre (au Sud de l’ile à 1h30 de route) . La fourchette horaire est reparti comme suit :


07H30-12H00 : Diagonale des fous

13H00-16H00 : Trail de Bourbon

16H00-19H00 : Mascareignes

Le temps de prendre possession de nos bagages, et nous voilà au volant d’une sublime clio de location (incroyablement répandue – comme si on avait un autocollant « Z’oreilles à bord» sur le pare-brise). On file à notre hôtel et j’édite mon bon de retrait (impératif), je vérifie également que j’ai bien tout mon matos pour la course sinon il est encore temps de faire des emplettes. Tout est ok, on peut se rendre à St Pierre pour retirer le précieux  morceaux de papier à puce. La file d’attente est impressionnante et je suis au beau milieu des participants de la Mascareignes.

Une fois entré dans le village, je fonce, je prends la balise Geo-Race ou plutôt Fiasco-Race (je reviendrai dessus) le gars nous fait un topo sur l’utilisation de la balise et je vais récupérer en compagnie de Stephane mon dossard, mes Tshirts ainsi que mes sacs de délestage. Il n’y a malheureusement plus de casquettes Raidlight jaunes alors nous en récupérons des bleues…

 

Nous nous retrouvons avec René Louis, Stephane, Serge, Philippe et Claude qui composent l’équipe UPPER LINK et m’ont accueillis au sein de leur Team pour récolter des points ensemble.

Apres ces moments de préparation, de vérification du matériel obligatoire, d’échanges de décontractions et photos d’équipe, nous voici dans la phase de régénération. En 24h, il faut dormir assez pour tenir un maximum de temps, il faut également manger et boire pour tenir un max de temps, il faut aussi préparer son sac de portage et ses sacs de délestage.

 

L’enclos du départ

Il est 19h et craignant l’affluence au dépôt de sacs, je m’engage dans la file d’attente sans prendre le soin d’embrasser ma femme et mes enfants  en pensant pouvoir ressortir les retrouver.(malheureusement nous sommes parqués dans le sas de départ et je ne pourrais plus être à leur contact)…

 

En rejoignant Djodei, je rencontre Gilles «un LOKAL» qui nous met en garde d’un bouchon important après le domaine Vidot. Selon lui, si on ne veut pas perdre 1h30 inutilement il vaut mieux démarrer fort pour se placer et ensuite marcher tranquillement pour récupérer lors de l’étape jusqu’à N.D de la Paix. Le message étant passé je perds tout compagnon en recherchant ma femme et mes enfants qui sont devant le concert à essayer de me trouver parmi cette foule de mecs juchés de frontales et avec le même Tshirt. Seuls certains farfelus avec des drapeaux ou des tongs se distinguent du « troupeau de moutons grand raideurs ». Je les retrouve enfin, leur fait un dernier signe et reçois quelques mots encourageants. Nos regards semblent mêler fierté et angoisse réciproque.

Départ

Les élites se lancent vers le départ et un mouvement de foule impatiente de se lancer à son retour à l’assaut de cette traversée de l’ile. Beaucoup de bousculades, beaucoup de mains  qui me poussent me tirent, je  suis à 2 doigt de péter un plomb et de balancer un coup au mec derrière moi mais je me résonne et imagine qu’il a le même crétin derrière lui ou à côté. Je garde mon énergie pour la course.

Je me retrouve sous l’arche de départ, et j’essaie désespérément d’allumer ma balise Geo Race, qui ne fait que s’éteindre malgré 4-5 tentatives, je laisse tomber et me focalise sur mon départ.

C’est parti le coup de feu est donné sous un air de zouk et il y a beaucoup de monde de chaque côté de la route pour nous faire ressentir la ferveur de l’évènement. Ma femme et mes enfants m’attendent côté gauche et c’est Maxime qui me verrai en premier – en criant, je peux leur faire un signe et je suis soulagé de les avoir retrouvé. Je poursuis donc mon slalom entre les participants, je fonce comme si il s’agissait d’une course sur Route type « Paris Versailles ». J’économise la batterie de ma frontale, et je passe le premier point « Bassin Plat » en 35’ alors que mon roadbook indiquait 1h06. Le parcours alterne entre champs de cannes à sucre et route de montagne avec forte inclinaison, je cours tout le temps et double sans arrêt, je suis bien, enthousiaste et extrêmement heureux à l’idée de courir après cette période de repos. Mes jambes tournent toutes seules et j’essaie d’être un maximum relâché. Il y a vraiment du monde partout et des haies d’honneur sont disposées tous les 400m. Un ambiance folle dans le sud de l’île !

 J’économise ma frontale car je sais que j’en aurai besoin durant 2 nuits minimum, alors je profite de l’éclairage des fous à mes côtés ainsi que des passages autour des habitations qui sont très éclairées. On alterne entre chemin de tracteur autour des champs de cannes à sucres et route montante avec de belles inclinaisons. Je finis mon slalom en arrivant à Domaine Vidot, les jambes commencent à ressentir les effets de mon bel échauffement. 

Une Nuit Volcanique

Voilà que je décide sagement de lever le pied et de me laisser doubler, maintenant j’ai esquivé le bouchon je peux récupérer sereinement en montée, le plus dur reste à faire. L’ascension vers ND de la Paix !!

Ca y est ! On touche enfin le cœur du sujet, le côté technique et escarpé ! La montée casse d’un coup ma vitesse moyenne qui était totalement déraisonnable, normale pour un fou ! On découvre des escaliers naturels d’autres moins mais surtout une constante le cardio palpite et la machinerie se met en place.

 

Arrivé au Ravito de Notre Dame de La Paix, je sais qu’il ne faut pas trainer mais prendre le temps de s’alimenter, recharger la poche à eau, et repartir en récupérant des premiers kilos consommés sur les chapeaux de roues.

On arrive à Piton Sec, l’ambiance est au top !! La musique à fond, les bénévoles dansent et nous encouragent, pour eux la nuit sera longue, mais ils ont l’air de passer un moment agréable et sont au petits soins pour nous autres les coureurs. Petite Soupe pour moi, le plein de salé, saucisson et pain, et je repars dans le noir à l’assaut du Textor.

 

A ma grande surprise, le tracé emprunte beaucoup de route, (gros ratio de bitume et d’asphalte), moi qui ai plutôt l’habitude de trouver ces portions uniquement au départ et à l’arrivée des Trails … Nous abordons les routes sinueuses aux abords des cratères et ressentons l’énergie particulière que dégage la proximité de La fournaise.

Passage au Piton Textor, je suis super en avance, je me résonne et prends le temps de manger, recharger la flotte. Je repars en marchant et je sais que le parcours nous oriente vers mare à boue. C’est une belle descente assez roulante et parsemée de pierres volcaniques. Il faut être vigilent sur les appuis car les entorses ou les chutes sont fréquentes sur cette portion. Le jour se lève, il est environ 4-5 heures du mat, les jambes si légères la vieille s’alourdissent et la fatigue d’une nuit passé en éruption trailistique me signalent que le reste de ma diagonale va être long !

Sur le plat à Mare à bout, SFR nous accueille, il est tôt mais cela fait bien longtemps qu’ils sont en place, à mon habitude, recharge eau, ravito solide (Soupe + assiette de pates).

L’enfer Vert

 

Je suis encore super en avance sur mon roadbook mais je sais qu’une dure ascension m’attends pour rejoindre mare à joseph. Je repars les jambes raides, il fait frais, le vent est bien présent, la mécanique est longue à chauffer, alors je marche pendant 30/40’ et je me greffe à distance à un ptit groupe de 2, cela me permet d’avoir un repère et de monter de manière reguliere. Il est 8h, et je ressens alors un gros coup de barre, j’ai sommeil, j’ai des doutes, je décide de me poser, assis pendant bien 15’, je vois du monde qui me double, certains m’encouragent d’autres sont dans leur bulle, il y en qui souffrent mais tout le monde serre les dents et progresse sauf moi. Je m’allonge et ferme les yeux (je visualise la prochaine base Vie Cilaos et pense à tous ceux qui vont se réveiller et jeter un œil sur les temps de passages). Ca y est, j’ai rechargé les batteries, je repars.

La descente sur le coteau Kerveguen est simplement horriblement dangereux, cassant, traumatisant car les quadris ne sont plus en mesure d’amortir quoi que ce soit, alors on subit et on souffre en silence.

Le ravito de mare à joseph permet de faire un break, de manger avant de repartir vers Cilaos.

Reset et Risettes à Cilaos

J’arrive à Cilaos avec 3h30 d’avance sur mon roadbook (10h au lieu de 13h47), c’est parfait, j’y avait prévu 1h, je vais pouvoir déborder. (Massage Mollet et Cuisses => 25’) + Recup Sac et changement de tenue (10’) + Dodo sur le lit de camp (1h) + Repas complet gde assiette dessert soupe (20’ je mange a côté de Jean mi, mais on ne parlera pas beaucoup ensemble, je me rattraperai une autre fois)

Ma femme et mes enfants devaient me rejoindre à Cilaos, mais avec l’avance que j’ai, je ne les trouve pas dans le stade, les tribunes, au checkpoint. A Midi, je décide de repartir, après avoir fait un dernier tour pour les retrouver, je dois me résoudre à repartir car la montée du Taibit m’attends. Au moment de passer au ravito positionné en fin de zone, je reprends de l’eau, j’aborde la petite descente qui nous fait traverser le village quand soudain j’entends ma femme et mes enfants qui m’appellent (c’était improbable de se retrouver et encore moins à cet endroit !). Grand moment de joie et grâce à eux ma motivation est décuplée. Après ce moment rafraichissant et revitalisant, je repars en courant sur les sentier à l’assaut des 100km qu’il me reste ! (ça fait du bien de préciser que sur certains passages, on court !)

 

Il est où le D+ il est où ? il est lààaaa (Christophe Maé sort de ce CR) ?

On descends, il commence à faire chaud, mais les paysages sont splendides et les quelques ruisseaux et cascades rencontrés, nous donnent une bulle hydratante sous cette chaleur accablante.

Le Taibit se grimpe en deux temps, une première ascension vers le bas taibit puis jusqu’au col. J’ai la très mauvaise sensation de boire et d’avoir soif en même temps, les gorgées sont fréquentes répétées mais semblent fantomatiques, sans effets aucun. Arrivés à la tisanerie, de charmantes personnes bienveillantes, nous propose des infusions et de l’eau fraiche. L’infusion est au gingembre, aux fleurs (de mémoire), c’est vraiment très agréable et je les remercie vivement pour cette parenthèse dans la course et cette délicate attention offerte à tous les coureurs.

 

Une fois arrivé en haut, le paysage à 360° est magnifique, d’un côté nous avons Cilaos qui semble perché au fond de son cirque et de l’autre côté Marla qui se profile dans le cirque de Mafate.

 

Mafate fait son cirque

On descends pour arriver au Ravito de Marla, rituel habituel et saucisse lentilles, je repars sans trainer car c’est la fin de la journée et le soleil commence à disparaitre de notre champ de vision du fond de notre cirque.

Je repars boosté, je n’ai qu’une chose en tête … « Maido » ! Je décide de poursuivre jusqu’à mon objectif sans réfléchir.

J’atteins la plaine des tamarins et profite du paysage, un coureur lokal me propose un bain mais par pudeur (surtout frilosité) je dois  décliner sa proposition ! En tout cas, très convivial mais je prendrais un bain une fois que j’en aurai fini avec mon périple.

On redescend sur la plaine des merles en passant par le col des bœufs, de nouveau beaucoup de vent et la nuit qui s’installe au cœur de l’ile.

On arrive sur Sentier Scout, rituel habituel du ravito, Soupe – Eau – patates douces (découverte et adoption) « c’est bon et ça kale ».

 

Maïdo remis mè pas si facile

C’est parti pour de belles ascensions, on monte, on redescend, passage de nuit sur une passerelle, traversée de rivières. Nous grimpons et arpentons le sentier, je suis préssé d’arriver à Roche Plate car je veux vraiment en découdre avec le Maîdo. Mais le checkpoint de « Rocheplate » me parait si proche et pourtant je ne l’atteindrait qu’au moment où je pensais ne jamais le trouver. En regardant de plus près le profil, les descentes et montées dans le cirque, nous conforte de 1000m de D+ avant Maïdo.

Arrivé à Roche Plate, je recharge les batteries, il y a du monde, beaucoup sont allongés et je retrouve Walter (L’origolesque !! qui s’amuse à contre sens !), je prends de ses nouvelles, il me dit qu’il est dans le dur et qu’il souffre d’ampoules, on échange un peu et je repars après avoir avaler 2 énormes cafés.

Je repars seul à l’assaut du « ticol », je sais que je vais en baver mais j’ai payé pour ça !! Alors, plus moyen de reculer, j’ai fait 110km, je suis en train d’inscrire un nouveau record de distance dans ma besace ! La montée n’est pas longue en distance mais interminable en durée. Arrivée à 75% de la montée ma frontale est fatiguée, je profite de la lampe d’un coureur pour changer la pile. Merci à lui, du coup, tout le monde y trouve son compte, lui pour faire une ptite pause et moi pour repartir sous les feux des projecteurs. En haut du Maîdo, il est 3h du mat, et il y a un nombre incroyable de gens qui nous encouragent, nous soutiennent, chantent ! C’est incroyablement chaleureux alors qu’il fait super froid !! On nous distribue Fraise Tagada, Tuc, et nous sommes congratulés comme si nous étions dans le trio de tête !

J’ai 4 heures d’avance sur mon roadbook et je sais qu’il me faut rejoindre sans soucis pour marquer une dernière pause avant la dernière partie de mon aventure !

Au ravito de Maido, je pars en laissant mon gobelet, consciencieux et sur d’en avoir besoin sur les prochain ravitos, je fais demi-tour pour retourner le chercher (un peu de Rab environ 500m aller-retour) Je repars en essayant de rattraper cet écart et au bout de 400m, je réalise que ce n’était pas que mon gobelet que j’avais laissé mais aussi ma go pro (avec bcp de souvenirs…). Là je stresse, je m’insulte, je m’imagine le pire, je bombarde tel Dhaene et heureusement elle était par terre à m’attendre gentiment. Ouf !! On commence à perdre sa lucidité mais tout rentre dans l’ordre.

 

Le Zombie somme ? non bulle !!

La descente vers sans soucis est interminable, je râle car la soi-disant descente cache  des petites bosses « coups de cul » alors que je m’étais projeté sur une descente roulante de 12km. Il est 5h du mat et j’ai beaucoup de mal à avancer, je décide de m’allonger comme beaucoup de coureurs croisés dans le bois. Et je ferme  les yeux quelques minutes (une micro sieste), objectif atteindre sans soucis pour se refaire la cerise. Ça fonctionne pas trop mal, et à l’orée du village, j’ai un regain d’énergie, la fin de cette portion est super roulante (oui on peut courir !!), le jour se lève pour la deuxième fois dans ma journée infernale.

 

Formatage lent 100 sous si !

Il est 6h41 quand j’atteins la base vie, j’ai  5h d’avance sur le roadbook 49h !! J’en profite et me dis que je vais faire comme à Cilaos. Massage mollet cuisse + soins ampoules (30’) + dormir (1h) + rechange toilette WC (30’) + Repas  crêpes + rougail (20’).

Dans mon sac de délestage, je trouve les mots doux de ma femme, de ma fille et mon fils. Ils croient en moi, comme tout mon club de supporters en métropole, j’ai une pensée pour eux et je suis en mode « affamé ».

Il est 9h et je me dis il te reste 40km a couvrir en 10h, tu peux prétendre à faire 45h c’est jouable, je suis motivé et je rêve même de ne pas ressortir ma frontale. Lors de la montée vers chemin Ratineau, je croise Maxime avec qui on a discuté dans le dortoir sur les lits de camp. On est motivés, on pacmanise, lui me révèle que c’est sa 2e participation et qu’il a plus de 10h d’avance sur l’année dernière ! On partage donc l’objectif commun des 45h et on est enthousiaste à l’idée que ce soit possible.

Les locaux préparent des ravitos sauvages (Eaux Pétillante, Coca, …) propose de l’eau et nous encourage sur les routes !! On arrive au ravito du Chemin Ratineau et c’est parti pour la descente sauvage et technique vers la Possession.

La possession, à mon habitude, je prends mon temps, Soupe, Recharge, sandwich ! J’ai fait le plein et je suis prêt à affronter le chemin des Anglais, sous le cagnard, même pas mal. Je suis entre le mode Zombie affamé et Zombie qui a senti de la chair fraiche à la redoute. Les pavés sont redoutables, ils ne nous épargnent pas mais on a la chance de découvrir l’océan et le cadre est superbe.

La Montagne avalée, on redescend vers La Gde Chaloupe, je retrouve Gilles le lokal qui m’avait filé le conseil du bouchon dans le sas de départ, il me dit qu’il est un peu en difficulté et que le moins de 40h sera compromis, mais il a la pêche. Nous remontons le village de Saint  Bernard en direction du Colorado. Arrivés en haut du Colorado, un hélico nous survole et nous donne une impression de légèreté, nous nous échangeons des gds signes, et l’antenne du Colorado est enfin à notre portée.

Dernière Descente

 

Il est 16h47 et sur mon roadbook (j’ai 5h d’avance) et j’ai prévu 1h30 pour rejoindre le stade de La Redoute. La dernière descente est contrastée entre son côté casse pattes et le sentiment naissant du devoir accompli. Je suis très attentif, ce serait dommage de se blesser maintenant et je me contrains à ne pas partir dans un faux rythme des finishers du Trail du Bourbon qui me doublent. En bas de ce vertigineux sentier, mes enfants, ma femme, et mon beau père m’attendent pour partager avec moi le dernier kilomètre qui me sépare de la ligne d’arrivée.

Le doute n’est plus permis

C’est Main dans la Main, dans la main, dans mes mains qu’on passe la ligne d’arrivée à 17h47 après 43h47’37’’ – Je suis classé 457eme 187eme SEH (devinez mon chiffre fétiche …)

 

Quel fierté ressentie, transmise, apparente dans les yeux des miens. J’ai vécu cette course comme une consécration, premier ultra de cette distance !

 

Je ne remercierai jamais suffisamment mon entourage, pour le soutien et l’amour qu’il m’ont apportés. Cette aventure restera gravée à jamais dans mes souvenirs.

Vestige de mes XT5

 

 Mon aventure en Go-Pro

2 commentaires

Commentaire de lub001 posté le 15-11-2016 à 14:25:13

Bravo pour ton exploit.

Commentaire de Jam posté le 15-11-2016 à 14:53:01

Salut Raph. Félicitation pour cette bien belle performance. C'est une bien belle course que tu as réalisée là. Je n'avais pas suivi tes pérégrinations sur cette ile où je me rendrai certainement un jour, alors dans notre grisaille actuelle, c'est un moment de "fraîcheur" bien agréable que tu nous fais partager. Au plaisir.

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran